Avec Sinead (suite oO)

Invité

Laiyniah et Sinead entrérent dans la Salle de bal lentement.
Peut étre du au fait que Sinead n'avait pas vraiment envie de danser.
Ni Lai' d'ailleurs, mais elle, pour une fois, voulait agir en vraie adolescente.
Rester des heures dans une piéce, bourré de couple qui se bécottent.
De musique qui n'a rien à voir avec du rock, et de petits gateaux qui vous font oublié en trois secondes le mot "régime".
Elle avait envie de bouger, et de vivre pour une fois.
Elle était avec lui. Ils avaient l'air de sortir d'une boite de céréales avec une forme différente des autres.
Leur style véstimentaire et leur façon de regarder un peu partout n'avait rien à voir avec les autres.
Ils se méllérent peu à la foule. En même temps, ils ne parlaient à pratiquement personne.
Elle regarda les décorations qui étaient en total rapport avec le sujet.
Avec les révisions, elle avait presque oublié que le printemps était deja là.
Ce sentiment de légéreté faisait partie du jeu des saisons.
Elle aimait ça.
Des petites fleurs volaient dans les airs, comme accroché à des fils invisibles.

Laiyniah posa un regard sur les gens.
Une bande de harpis, en robe courte, où l'on voit presque les ptites cullotes en dentelle roses à fleurs.
Qui gloussent et qui hurlent à chaque entré d'un type seul et sans cavaliére.
Finalement, elles se mettent en bande, et une d'elle sort pour aller tapé la cosette avec ce don juan de supermarché.
Pathétique.
Elle pouffa, quand la fille passa à coté d'elle pour sauter sur l'occasion.
Laiyniah serra la main de Sinead encore plus fort.
Ce style de filles était comme des sangsues piqueuse de petit ami.
Elles sont trop o_O pour attirer n'importe quel type sur leur passage.

Elle se retourna vers lui, et l'entraina vers le buffet pour allé prendre deux verres de bierreaubeurre.
Elle se rapellait la derniére fois où elle s'était bourré la gueule.
Elle souria en repensant à ce souvenir.

Elle fixa Sinead pour avoir du réconfort.
Toutes ces bandes de poufs et ces mecs la méttait mal à l'aise, c'était pas son univers à elle.

Invité

Sinead regarda autour de lui, pas vraiment a l'aise.
il suivit laiyniah jusqu'au buffet comme un pantin.
il voyait une bande de dindes le regarder en pouffant de rire.
il leur jetta un regard a la "fout moi la paix pov' cruche"
il regarda lai'! il la préférait a toutes ces petites idiotes.
c'était peu etre pas wonderwoman, ou alors une miss monde.
mais elle était jolie, intelligente, drole, et c'était bien plus précieux.
il joua avec une de ses meches de cheveux soigneusement coifés.
il était bien plus heureux avec elle qu'avec une de ces dindes.
elles étaient pretes a se jetter sur le 1° mec venu plus ou moins mignon.
sinead trouvait ça vraiment pathétique, limite morfale!
enfin bon, lui il avait laiyniah et le reste lui importait peu.

"t'as vu ces filles? des vraies folles furieuses!
elles se jettent sur tout ce qui passe c'est pathétique!"

il tripotait toujours la meche de cheveux de laiyniah.
il pensait a un truc mais il ne savais pas si lai' accepterait.
oh et puis apres tout, autant se jetter a l'eau non?
il risquait pas grand chose non?

"dis moi lai'? ca te dirais de venir a la maison pour les vacances?
mon frere m'ennerve avec ses questions sur toi et mon pere pareil....!"

Invité

Laiyniah écarquilla les yeux en grand.
Elle se demendait si elle avait bien comprit sa question.
Mais lui poser serait ridicule. Elle et ses questions débiles.
Des milliers de questions lui vinrent en tête.
Elle chez lui ? Elle entendait deja les ragots des autres.
La fille aux méches roses, et le type le plus maniaque du dortoir des mecs.
Que pourrait-elle faire chez lui ? Les ados auraient tout de suite des idees bizarres.
N'importe quoi!
Mais d'un autre coté, ça lui plairait de passer ses journees dans son vrai monde à lui.
De voir où il avait sa vie, sa famille, ses souvenirs.
Elle imiginait son frére, un peu dingue et complétement à l'opposer de lui.
Et son pére, lui ressemble-t-il ?
Elle n'osait pas lui donnait une réponse pour l'instant.
Elle évita son regard et fixa une fille seule à une table.
Elle lui rappelait elle, L'année derniere, à la même époque.
Elle lui lanca un petit sourire encourageant au loin.

Elle regarda Sinead, et lui lança un petit regard géné.
-D'accord.. Je veux bien venir chez toa pendant les vacances.
Sa m'évitera de devoir répondre favorablement à l'invitation de mes parents.
De revoir des gens qu'elle n'avait pas envie de voir.
Passer son temps avec Lui serait ses plus jolis vacances.

Elle lui souria avec son plus grand sourire, et reprit un verre sur la table.
Elle le bu cu sec, et rigola sans savoir pourquoi.
Un peu de courage, ça ne lui ferait pas de mal.

Invité

Sinead eut un grand sourire en la voyant un peu surprise.
elle était trop mignone avec son air enfantin et surpris.
il sessa de jouer avec sa meche et se pencha pour l'embrasser.
il la regarda et son sourire s'élargit encore quand elle accepta.

"c'est mon frere qui va etre content!
il a raté sa vocation de flic du FBI je te jure!
nan serieux c'est un sacré numéro celui là!"

Il eut un petit rire en imaginant la scene.....
son frere et son pere avec lai' dans le salon.
son frere lui posant des questions et son pere hochant la tete gravement.
ca serais bien comique ça! mais il espérait que lai soit pas trop dérangée.
son frere pouvait etre trés chiant quand il s'y mettait
mais de toute façon il serait là pour lui clore le bec.

"ne t'en fait pas ils vont t'adorer!
je connais mon frère, il te trouvera trés charmante.
mon pere sera ravi d'avoir quelqu'un a qui raconter ses histoires."

il rit un peu de nouveau et mima son pere d'une voix grave.

"voyez vous mademoiselle, le ministre irlandais...
il m'a dit qu'il voulais s'entrainer au golf avec moi!
je lui ait dit blablabla....!"

Invité

-ça alors...Ton pére est l'opposé du mien, répliqua-t-elle d'une voix froide et sans montrer aucune émotion.

En l'écoutant parler, elle realisa que sa famille était carrément différente.
Sa famille à lui la faisait presque réver.. Elle souria faiblement.
Elle ne voulait pas rentrer dans les détails, c'était des morceaux de vie.
Des morceaux de vie qui laissaient un gout amer dans la bouche.
Elle serra fort sa main, pour se retenir au cas où elle tombait dans les vappes.
Elle ne se sentait pas bien tout à coup.
Elle s'approcha d'une chaise entouré de décoration jaune et rose, en marchant faiblement.
Elle laissa glisser ses mains froides sur son visage. Elles tremblaient.
Pourquoi tous ses souvenirs lui faisaient cet éffet là?
Pourquoi avait-elle aussi peur de les raconter?
Pourquoi est ce que ça lui arrive maintenant ?!!
Alors que pour la premiere fois, elle allait s'amuser, a une féte d'ados en smoking de pingouins sortit d'une discothéque des années 1970.

Elle fuiyait le regard de Sinead, pour ne pas qu'il voye ses yeux pratiquement en larmes.
La vérité, c'est qu'elle savait pourquoi elle avait des vertiges.
Elle qui emmenait toujours son sac, elle fouilla à l'intérieur, et en sortit une petite boite.
Elle arracha le verre que tenait Sinead entre ses mains et malgré ce qu'il contenait, elle sortit quelque pillule, 9 à 10, et se les enfila avec de l'eau.
Elle essuya ses yeux, et le regarda en souriant l'air de rien.

Ce n'était pas le fait qu'il lui parle de sa famille, c'était tout les souvenirs qui en resortaient.
Elle n'était pas née dans une famille heureuse. Elle n'avait pas eu sa chance.
ça l'avait peut étre briser au fond d'elle.
Si elle était comme ça, c'était à cause d'eux, rien qu'a cause d'eux..
Elle aurait pu étre tellement différente.
Elle serait sociale, ne gacherait pas les traits de beauté qui lui appartiennent sous des couches de vétement, ou en dessous du maquillage.
Elle vivrait, elle ne serait pas bloqué, laissant les autres évoluer et avancer sans elle.
Elle ne vivrait pas sa vie dans une boite pleine de bouquins et de grigris.
Elle pourrait rire de celà, rire de sa douleur et de ses bléssures anciennes et ridées.
Mais elle était un chamalo.. rien qu'un chamalo.

Le gout des médicaments lui laissait un gout de poudre dans la bouche.
Elle commençait a étre habituer.
Elle fit semblant de rien, et le regarda en souriant.
Pour qu'il ne se fasse pas de soucis pour elle.
Elle aurait voulu garder son secret encore plus longtemps..
Quelle conne, elle le dorlotait son secret, le nourrissait et l'aimait.

Invité

Sinead la regarda le souffle court.
il s'approcha d'elle et s'agenouilla a coté de sa chaise.
il la regarda dans les yeux et se remit à jouer avec la meche de cheveux.
il ne savait plus vraiment quoi dire en fait.
il se rendait compte qu'il lui restait beaucoup a découvrir sur elle.
il voulait la comprendre mais on aurait dit qu'elle meme ne voulait pas.
comme si elle s'enfermait dans sa bulle pour échapper au reste.
lui meme avait fait pareil mais ce n'était pas pour les memes raisons.
il n'avait pas eu une vie aussi dure que la sienne malgres tout.
il avait quand meme été heureux, ou du moins ce qui ressemblait au bonheur.
il prit la tete de lai entre ses mains et l'embrassa.

"quoi qu'il y ait, je suis là pour toi!
je te laisserais pas mais je veux comprendre.
comment puis je t'aider si tu ne me dit jamais rien?"

Invité

Laiyniah le regarda dans les yeux, des larmes couleurs noirs en tombérent.
Elle prit ses mains dans les siennes et les pressa trés fort.
Maintenant que ses tremblements avaient séccés, elle se retrouvait là, complétement pommé.
Face à lui, elle ressemblait à un chamalo trop faible pour sourire réelement.
Lui qui avait réussit à faire obstacle à ça.
Elle bu une gorgé de bierreaubeurre resté prés d'elle et souria faiblement.
Elle se sentait mieux. Il était là. Et le restait.

Elle reposa son verre, et entreprit de lui raconter, de tout lui raconter.
-Sinead..On a passé du temps ensemble, mais on a oubli l'essentiel..
Celui d'étre franc envers l'autre, et je ne l'ai pas été.
Alors voila, je veux te raconter mon histoire, ma vraie histoire.
La raison qui a fait que je veuille réelement partir de chez moa.. et venir ici, à Poudlard.
Ma meilleure amie est morte là haut. Dans ma ville natale.
J'étais prés d'elle, c'est de ma faute. Elle était malade, et passait ses journees à l'hopital, dans une chambre tellement petite, avec une couleur verte, horrible.
Un jour avant de prendre ma décession, je l'avais invité chez moa, pour une apres midi entre fille. Un depuis longtemps.
Elle s'est écroulée, pendant que j'allais chercher les cookies dans la cuisine.
Elle était au sol, gissant sur le tapis rouge vif quand je les aperçue.
J'ai courru vers elle, et elle m'a murmuré des choses.. sa volonté, son désir de mourir enfin.
Elle souffrait trop, je le savais depuis des années. On avait eu beau esseyer de faire comme si elle n'était pas malade, mais elle l'était quand même et elle le serait toujours.Aucune possibilité de guerrison, il lui restait 4ans maximum.
Je l'ai laissé mourrir, là sur le sol. J'ai attendu une heure que son souffle s'étteigne enfin. Puis j'ai appelé l'ambulance.
A son enterrement, je portais du blanc, couleur qui était pour nous l'espoir et l'amitié. C'était ma meilleure amie, mon amie, la seule.
Je ne me rapelle même pas avoir pleurer, je souriais devant sa tombe.
Son petit ami, qui était mon meilleur ami, ne m'a jamais pardonné.
Combien de temps avons nous passé ensemble ? lui, elle et moa.
Combien d'année se sont écoulées, 4 ans, 4 longues années solitaire.
A mon arrivé, j'ai passé mes jours et mes nuits à attendre une de ses lettres...Je voulais qu'il veuille encore de moa. Je voulais qu'il me pardonne, qu'il m'aime encore. Et il ne l'a jamais fait.
Je suis resté tellement de temps à pleurer pour eux.
Je me nourrissais exclusivement de médicaments, pour toujours vivre enfin non, pour arrété de penser. Arrété de réflechir et de dire que c'est de ma faute.
J'avais toujours tellement l'impression que ça l'était, "ma" faute.
Et finalement, tu es arrivé... toa et ton ptit air d'étre pommé et seul.
Tu m'as fais réaliser que tout narrivait pas toujours à cause de nous.
Que c'est peut étre le destin finallement.
Mais depuis, même si j'essaie, je n'y arrive plus, je suis ce qu'on pourrait appelé, "une accro".. Alors il suffit d'un manque, et je replonge.
Je suis, je.. vis pour ce manque.
Et je l'ai combler, tu me l'as combler.. Je...

Elle ne finissa pas sa phrase, elle se rapprocha juste de lui, et le prit dans ses bras, passa sa main pleine de larme sur sa joue.
Et elle l'embrassa.. pas parcequ'elle se sentait obliger, mais parce qu'un mot n'aurait jamais suffit.

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