Deux serpents dans les rues blanches... [PV Servounet]

Une nouvelle année commençait, le première rayon de soleil pénétrait dans la chambre, le premier chant du rossignol s’élevait agaçant Riad qui tentait de se rendormi, le coussin sur les oreilles. Maintenant il ne restait plus qu’une semaine avant la rentré, le Serpentard enfonça encore plus l’oreiller contre sa tête, s’interdisant tous autre pensé désagréable. La fatigue était encore intense, depuis quand dormait-il ? Deux heures ? Trois heures ? Il se rappelait même plus de la veille prouvant que la nuit avait été bien arrosée. Le Rossignol continuai son chant, Riad ouvrit les yeux puis les referma immédiatement en sentant cette douleur semblable à une enclume frappant son crâne sans retenu. Ses doigts réussirent à choper un objet non loin de lui, puis il l’envoya valdinguer sur le volet de bois miteux. Apeurer par ce bruit violent, l’oiseau s’envola plus loin, sûrement pour agacer un autre dormeur. Massant ses tempes, il se redressa et observa la chambre qu’il n’avait jamais vu.

Riad ignorai complètement ou il ce trouvait, l’endroit était minable. Petit, dégradé, des toiles d’araignée reposaient sur tous les coins, les meubles, et le plafond. Il n’y avait qu’une armoire bancale, un lit qui semblai tenir debout par magie et une table de nuit simple à moitié rongé par les mites. D’un air dégoûté, il repoussa les couvertures ou quelque trou apparaissait par endroit. Une odeur de parfum féminin était présent dans l’air, comme si une femme c’était trouvé ici il y a même pas une heure. Le Serpentard cherchai quelque souvenir enfui dans sa tête, pourquoi ce retrouvai-t-il seul ici ? Et d’abord où est-il ? Cherchant ses habits, il décida de quitter vite fait cette endroit pour retourné à Poudlard, mais soudain quelqu’un frappai à la porte.

-Service de chambre…

Hein ? Service de chambre ? Quand la femme pénétra enfin, il reconnu le couloir du Trois Balais. La femme s’arrêta sur le pas de la porte tous en bafouillant des excuses. L’élève n’était pas très content d’avoir été surpris dans une tel tenu, il fronça les sourcils puis pesta d’une voix froide.

-Vous pouvez pas attendre que je répond avant d’ouvrir … ><

La femme de chambre le regarda avec des yeux outrés, elle semblai être choquée par son manque de courtoisie. Claquant la porte derrière elle, Riad jura de ce plaindre au patron du bar. Il ce leva, enfila son jean et un sweat noir puis cherchai ou il avait mi sa montre à gousset que lui avait envoyé son père par hiboux, le jour suivant. Arf, voilà qu’il ce souvenait. Hier soir, il avait été invité ici par des amis qui étaient à Poudlard quelque année plus tôt, ils avaient invité un monde incroyable, quelque élèves de sa classe étaient présent. Le jeune homme se souvenait simplement de s’être éclipsé dans la nuit avec une personne, mais la suite lui échappait encore une fois. Ses yeux s’arrêtèrent sur l’objet qu’il avait envoyé sur le volet, sa montre… Quel idiot. Riad récupéra les morceaux puis les enfonça dans sa poche.

Sortant de la pièce, il emprunta le couloir et les escaliers puis il ce dirigea vers le bar. Commandant un café bien corsé pour le remettre d’aplomb, il fini par s’asseoir avec une attitude lasse vers une table. La pièce était propre, déjà bien rangé. Hier soir, c’était un véritable dépotoir, il se rappelait même avoir renversé trois bouteille de Bièreaubeurre en plain milieu de la piste. L’horloge de la salle ce mit à chantonner, le 1er janvier était là, Riad se brûla avec sa substance bouillante quand il constata qu’il était déjà deux heures de l’après-midi. Cette journée allait être éprouvante, déjà Ondine ne sera sûrement pas très enchanté de le voir revenir dans cette état là, ses habit puaient ce parfum qui sentait à des kilomètre à la ronde et il avait sûrement une tête de zombie. Le jeune homme réfléchissait à un plan pour courir directement dans la douche quand il reviendra à sa salle commune, comme ça, ni vu ni connu.

Et puis voilà qu’un autre souvenir lui revint en mémoire, aujourd’hui il avait 17ans, quel crétin d’avoir oublié son anniversaire. Un sourire mesquin apparut sur ses lèvres, désormais adulte, il pouvait utilisé la magie sans retenu en dehors de Poudlard… Poussant sa tasse de café, il se leva et paya la serveuse. À l’extérieur, le froid vif pénétra dans ses entrailles le laissant frissonner. Une épaisse couche de neige recouvrai les rues, les toits et tous autre décors. Ses pas laissaient des traces quand il continua de marcher sur les trottoirs du près au lard, les gens ne calculaient rien, certain ce faufilaient dans les magasins, d’autres papotaient entre eux. Quand il observa chaque passant, il fini par reconnaître son ami de chambré, Serve Middle. Riad stoppa net, bon déjà, le ni vu ni connu était raté, si il répéta à sa femme Jess qu’il l’avait vu avec une tête de zombi dans les rues du près au lard, Ondine le saura automatiquement. Le Serpentard ne savait plus s’il devrai fuir dans une petite rue ou aller à la rencontre de son ami. Trop tard, le préfet l’avait remarqué. Haussant les épaules, il s’approcha de lui avec un sourire jusqu’aux oreilles montrant une bouille d‘innocent…

-Tien Serve… Mon gros gaillard. T’as passer un bon réveillon ?

01 Janvier 1995. Une nouvelle année commençait. Quelques rares oiseaux étaient venus accueillir ce premier matin de la nouvelle année en fredonnant des airs aux fenêtres des habits. Le soleil avait prit sa place dans le bleu ciel, entouré de quelques nuages blanchâtres. La neige tapissait le sol, la glace recouvrait les lacs et autres sources d’eau. En somme, cette journée du nouvel an s’annonçait mieux que super, extra. Chacun et chacune se réveillait difficilement de leur sommeil, ayant parfois du mal à tenir debout ou même à ouvrir les yeux. Les festivités de la veille n’en avaient été que prodigieuses. Alcool pour les grands, gueule de bois au réveille. Mais qu’est-ce qu’un réveil difficile comparé à l’ambiance de toute une soirée en compagnie de personnes qui nous sont proches ? Rien. Alors autant profiter de cette dernière journée de Décembre 1994 au maximum.

Seul un Serpentard s’était levé au petit matin à Poudlard. Le Préfet des verts parcourait son dortoir à la recherche de sa veste qui, encore une fois, semblait s’être volatilisée. Le jeune homme se rappelait vaguement être revenu dans sa chambre accompagné, voir soutenu, par ses amis avant qu’il s’endorme profondément sur son lit. Une illumination éclaira alors l’esprit de notre jeune détective. Soupirant, Serve sauta à pied joint sur son matelas et, tel que l’aurait fait un enfant, il se mit à sautiller sur place, prenant à chaque saut un peu plus de hauteur, lui donnant ainsi une vue d’ensemble de la pièce. Enfin il la trouva. Sa précieuse veste était allez trouver refuge, allez savoir pourquoi et comment, sur la haut de son armoire. Mais avant qu’il ne soit redescendu de son lit, un rapace s’écrasa sur le vitrail, faisant sursauter le Serpentard qui perdit l’équilibre et s’écrasa lamentablement au sol sur le dos. Après avoir soufflé un léger « aïe », le Préfet se releva avec difficulté tout en se tenant afin de partir à la rencontre du pauvre volatile. Rocket entra dans la chambre en quelques battements d’aile, vacillant légèrement, et déposa dans la main de son maître une lettre. Dubitatif, Serve caressa quelques instants son faucon avant de déplier le parchemin. Un frisson parcouru son échine lorsqu’il reconnu l’écriture de sa mère.

Citation :

Le regard flou, Serve relie de nombreuse fois le morceau de parchemin. Pourquoi elle ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi à lui ? Tant de question que se posait le Serpentard. Un choc. Cette nouvelle lui avait procuré à la fois un sentiment de joie, mêlé à celui de la colère et de la tristesse. Presque de la haine. Le fait de savoir qu’il n’était plus seul à l’école ne pouvait que le réjouir. Toutefois, connaître la présence d’innombrables secrets cachés dans la famille n’en était que plus effrayant, voir exaspérant. Une famille ‘’normale’’ n’est-elle pas une famille qui se révèle tout ? Qui n’a aucun secret pour ses membres ? A croire que les Middle n’étaient pas une famille unie. Il était vrai que depuis la mort de son frère, il a de cela quatre mois, Serve n’avait et ne voulait plus entendre parler de ses parents ou qui que ce soit d’autre de la famille. Son père. C’était lui le coupable de tous ces problèmes. C’était lui qui masquait des mystères aux autres. C’était à cause de lui que Chris avait été enrôlé dans les Mangemorts. C’était lui qui les avait tous manipulé, presque tous. Un vif sentiment de colère mélangé à la haine s’empara du Préfet des verts qui rangea le morceau de parchemin dans la poche de son Jean avant de prendre sa veste et de sortir de sa chambre, suivi par son faucon.

Bien vite, le jeune homme se retrouva au froid dehors. La fraîcheur du jour lui fouettant agréablement le visage. Un temps qui parviendrait peut-être à calmer les colères de notre jeune élève. Les mains dans les poches de sa veste noire, Serve longeait le parc en direction de la sortie, Rocket s’étant posé sur ses épaules. Les minutes s’écoulèrent et le Serpentard se retrouva bientôt dans les rues de Pré Au Lard. Puisqu’il y était, autant en profiter pour allez jeter un coup d’œil aux petits marchés de Noël qui étaient toujours présents. Quel idiot, le jeune Préfet aurait bien apprécié la compagnie de quelqu’un en ce début de journée. Ca aurait été une promenade matinale bien sympathique à partager avec Eleonore. Se frappant mentalement le front, Serve releva le visage afin d’entrevoir la rue où il entrait. C’était celle qui menait aux Trois Ballais.

Un sourire se dessina sur les lèvres du Serpentard en reconnaissant son ami de chambre, Riad. Presque aussitôt, le jeune homme se précipita sur lui et lui sauta dessus en ébouriffant ses cheveux. Chose pour laquelle le Préfet était habituellement victime. Vengeance ! Tout en rigolant en voyant l’air frustré de son ami, Serve lâcha amusé :

« Hey Riad ! Oh moi ça a été le nouvel an. Petite fête dans les dortoirs de Serpy avec quelques boissons interdites. Et toi ? J’ai pas l’impression que t’ai bu que du jus d’orange la veille ? Je trompe ? »

L’air froid n’était pas très agréable pour le jeune Serpentard habitué à une température plus élevé, son nez rouge caché dans le col de son sweat, il fixa son préfet avec des yeux rieurs. Un tempérament assez rare chez lui, il savait être expressifs avec ses amis, leurs compagnies le réjouissait et lui faisait oublié ses pensées sombres. D’un œil toujours observateur, il regarda Serve tous en s’apercevant qu’une chose devait le tracasser. Riad devait sûrement ce faire des idées, son mal de crâne n’avait pas tellement cessé, mais l’air frais le revigorai malgré une légère fatigue. Le fait de s’être levé il y a, à peine une heure n’arrangeait pas les choses et voilà que son préfet avait remarquer sa gueule de bois. Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux d’un air embarrasser, il ressenti un léger regret de n’être pas rester avec ses camarades de maison à faire l’andouille et narguer ses amis. En pensant à Kylias et Serve plains comme des barriques, les lèvres de Riad s’étirèrent en un sourire taquin. Des boissons interdites avait-il dit ? Tous en se demandant comment ils ont peut braver la surveillance des professeurs, le jeune homme marcha au coté de son préfet tous en lui répondant d’une voix sereine.

-Non, tu as raison… Je me rappelle plus tellement ce qui c’est passé hier soir, enfin pas les détailles. Je sais juste que j’étais à la fête du bar Les Trois Balais.

Il marqua une pose tous en adressant un faible rire.

-Tous à l’heure je me suis réveillé dans l’une des chambres miteuses du bar… A croire que j’ai passé une nuit d’enfer.

Tous en marchant, une piqûre à la cuisse le stoppa net. Avec une légère grimace, il plongea sa main dans sa poche et sorti les morceaux de sa montre à gousset. Chaque éléments étaient disposé dans sa paume, montrant l’aiguille à moitié tordu qui était sûrement la coupable. Hier, tendis que le jeune homme entreprenait de ranger chaque balle après la partie de Quidditch, l’hiboux de son père lui avait emmené cet objet enveloppé dans un papier kraft avec un simple message. « Voilà pour ton anniversaire, selon la tradition. » . Une phrase trop petite, trop simple pour un fils qu’il n’avait pas vu son père depuis des mois, Riad ne saurait les compter, il ne s’en rappelait plus vraiment. Ils avaient pris l’habitude lui et son frère, de ne plus compter sur leur père qui était bien trop absent. Un sentiments de frustration avait envahi le cœur du jeune homme ce matin là. Pourquoi n’avait-il pas jeté cette objet ? Après tous, même s’il était son père, pourquoi devrait-il jouer le gentil fils à son papa quand Môssieur réapparaissait ? Près de Serve, il regarda l’objet complètement indifférent et s’exclama d’un ton frustré.

-Rha cette montre !!! Je l’avais complètement zapper.

Riad savais très bien qu’un simple sortilège pouvait la remettre d’aplomb, mais quelque chose l’en empêcha. L’envie de la jeté dans la poubelle la plus proche était assez forte, tradition ? Il en avait rien à faire de sa tradition à la noix, il pouvait se la garder. Riad pensait que s’il renvoyait cette objet tel qu’il est à son expéditeur, ça ferai une belle vengeance. Quel serait la tête de son père ? Pourtant ce sentiment de crainte restait là, le caractère de son père était un peu trop impulsif, comme lui dalleur, le jeune Serpentard n’avait pas vraiment envie de le voir débarquer pour lui envoyé une taloche. Hochant la tête de droite à gauche, il continua dans sa lancé.

-Tu sais qu’aujourd’hui c’est mon anniversaire ? Ceci est un cadeau de mon père … Quel idiot d’offrir une montre à gousset.

Levant les yeux au ciel d’un air exaspéré, il lança les morceaux dans la poubelle. Il ne regardai même pas la réaction de son préfet après ce geste, Riad pris un air désinvolte. Tapotant amicalement l’épaule de son ami, il semblait plus excité, plus jovial. L’idée de recevoir une tonne de cadeau à son arrivée à Poudlard lui avait pas échappé, il pensait à celui de sa mère. Celle-ci n’avait jamais fait semblant, elle lui avait toujours gâté par des tonnes d’objet venant de partout dans le monde. Riad la voyais pas souvent aussi, mais étant dans le marketing international, c’était un peu normal. Les mains un peu rougie par ce froid vif, il les enfonça dans ses poches de jeans tout en questionnant Serve.

-Alors qu’es que tu fait ici ? Quelque chose te tracasse ?

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