Dans Les Rues Sombres... [(PV)]

La nuit commençait lentement à prendre place, mettant ainsi en congé le soleil qui déjà s’en allait au loin, laissant ses derniers rayons orangés raser le sol en signe d’au revoir. Les ténèbres envahissaient petit à petit les environs. Aucun son ne résonnait dans les rues de Pré Au Lard. Rien, sauf peut-être le doux vent qui venait de faire son apparition, faisant ainsi voler les rares feuilles mortes qui jonchaient les pavés des routes du village. En levant la tête, on parvenait à distinguer de sombres nuages noirs recouvrir le ciel. Des nuages qui n’annonçaient rien de bon. Un orage aura certainement lieu d’ici peu… Et comme pour illustrer cette affirmation, une fine pluie vint s’abattre soudainement, n’épargnant aucuns recoins de Pré Au Lard. Les quelques gouttes qui tombaient était loin d’être désagréables. Loin de là. Son contact avec la peau avait quelque chose d’apaisant et de décontractant. Comme si chaque petite masse d’eau s’écrasant sur l’épiderme d’un humain avait l’effet d’un baume, guérissant ainsi chaque parcelle de la peau endolorie par diverses raisons… Ou en tout cas, c’est se que ressentait l’unique jeune homme parcourant d’un pas lent et peu assuré la rue principale du village sorcier.

Le jeune garçon s’avançait en traînant des pieds. Au vu de son air nonchalant, tout homme possédant un minimum d’intelligence aurait pu croire que l’adolescent était soit complètement saoul, soit extrêmement fatigué. Et d’ailleurs, il y avait un peu des deux. En effet, le Serpentard venait de ressortir d’un des bistrots du coin, en y laissant le peu de raison qui lui restait lorsqu’il y avait mit les pieds. De plus, la fatigue qui s’était emparée de lui depuis maintenant quelques semaines n’arrangeait en rien les choses. Le jeune homme n’avait plus fermé l’œil depuis plusieurs jours et lorsqu’il y parvenait, ses cauchemars le remettaient debout en un rien de temps. Pourquoi était-il ainsi ces derniers temps ? Pourquoi s’était-il donc renfermé sur lui même sans même en parler à ses proches ? En voilà une question qui méritait une réponse. Une réponse qui avait certainement un minimum de rapport avec le meurtre de son grand frère. Le préfet des verts avait en effet reçu une lettre il y avait quelques jours. Une lettre qu’il gardait à présent sur lui comme pour lui rappeler la vengeance qu’il se devrait d’accomplir en sortant de Poudlard. Le parchemin don l’écriture fine appartenait à sa mère, n’était pas très long. A vrai dire, il annonçait simplement que l’aîné de la famille – en dehors des parents – avait été retrouvé mort dans l’une des ruelles de Londres. Quelques tâches sur le morceau de papier trahissaient les larmes qui semblaient avoir coulé dessus lors de la rédaction.

Tout en se remémorant vaguement ses quelques pensées, Serve s’arrêta à l’angle d’une rue, s’appuyant contre le mur qui la longeait. Il ignorait totalement où il pouvait se trouver, mais à vrai dire, il n’en avait que faire… Ayant gardé son capuchon sur la tête dans le but d’éviter qu’on le reconnaisse, le Serpentard se laissa lentement glisser le long du muret, repliant ses jambes et portant ses deux mains à son visage. Le Serpentard parvenait tout de même à garder le contrôle de lui même avec quelques efforts, même s’il aurait apprécié avoir un minuscule verre de Rhum à ses côtés, enfin bon… On ne peut pas tout avoir n’est-ce pas ? Au moins, Serve n’était pas encore tombé assez profond pour se mettre à fumer. Même si l’envie était présente en vérité. Par un moment, le jeune Serpentard avait envisagé au suicide mais à quoi bon ? Cela ne ferait qu’empirer les choses non ? L’assassin de son frère serait toujours en vie à courir le long des rues de la capitale d'Angleterre lui… Et ses proches ? Que penserait-il de lui après cela ? Rien de bien en tout cas. C’est ainsi qu’en réfléchissant quelques instants, Serve avait chassé de son esprit l’idée du suicide.

Une légère brume s’était installée entre temps. Masquant la pluie qui continuait de tomber mais que les bruits des gouttes générés en s’écrasant à terre trahissaient. Serve décolla doucement ses mains de son visage, laissant place à un regard vide rivé sur les pavés qui couvraient le sol. Le vent s’était peu à peu affaibli et n’était plus présent maintenant. La nuit s’était mise en place et la lune avait prit le relai. L’obscurité et la brume mélangés était un excellent moyen pour que la vision soit réduite à quelques mètres seulement. Au moins cette fois-ci, le préfet était certain de ne pas être repéré par qui que ce soit… Tant mieux. Le pire qui pouvait lui arriver était sûrement s’il tombait sur l’un de ses amis. Cette pensée fit grimacer le vert qui commençait à se relever nonchalamment tout en s’aidant du mur derrière lui. Le fait de se relever en lui même n’était pas vraiment difficile, mais contrôler ses jambes pour ne pas qu’elles cèdent sous le poids du Serpentard, c’était un véritable défit. Alors que Serve se tenait à présent debout, presque affalé sur un arbre à proximité de l’endroit où il s’était trouvé auparavant, une petite souris attira son attention. Le rongeur semblait rechercher vainement quelque chose à se mettre sous la dent. Amusé par le comportement du mammifère, Serve se pencha lentement et parvint à recueillir la souris dans sa main droite. Contrairement à se que Serve aurait cru, le rongeur ne cherchait pas à s’enfuir. La petite femelle restait tranquillement dans la paume de la main du préfet, tout en faisant sa toilette.

Alors que le Serpentard continuait d’observer sa nouvelle amie, des bruits de pas se firent entendre, se dirigeant dans sa direction, faisant fuir le rongeur pour la plus grande déception du préfet. Aussitôt après avoir lancer un dernier regard à la souris qui s’était refugiée sous un tas de paille, Serve se redressa, la main dans l’une des poches de sa cape, prêt à sortir sa baguette si besoins. Il contourna le tronc du grand Chêne à ses côtés pour aller se poster juste derrière celui-ci et ainsi guetter les visiteurs qui osaient venir perturber le calme présent. Une grosse voix s’éleva alors au bout de la ruelle. Une voix qui étrangement était familière au Serpentard. Mais ses doutes furent confirmé lorsqu’il aperçu le concierge de l’école, Miss Teigne à ses pieds, passer devant lui. Que faisait-il ici lui ? Aurait été lui aussi se saouler un petit coup ? Rusard semblait s’adresser à sa chatte qui le suivait au pas. Lorsque le concierge eu mit quelques mètres d’écart entre eux, Serve lâcha un soupire et quitta sa cachette pour longer la rue dans le sens opposé à l’homme de Poudlard. Mais quand est-ce que sonnerait la mort de ce vieux bougre ? Il fallait croire que la Grande Faucheuse semblait vouloir faire durer son plaisir de punir les élèves… Levant les yeux au ciel, Serve se laissa aller à ses sombres pensées, replongeant dans une des rares faces sombre et obscure qu’il possédait en lui.

Serve n’était pas vraiment le genre de personne qui déprimait dès que quelque chose allait mal, mais la il fallait dire que c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase… Entre la rentrée qui approchait, ses parents qui semblaient vouloir se séparer, la mort de son grand frère, les quelques problèmes que rencontraient ses meilleurs amis… Y avait pas de quoi avoir le sourire aux lèvres. Mais ce n’était pas non plus une raison de plonger dans l’alcool en même temps… Enfin bon… Etant donné qu’il n’y avait que cela qui semblait « guérir » quelque peu le Serpentard, pourquoi ne se laisserait-il pas aller cette unique fois ? Après tout, il n’avait pour ainsi dire jamais touché à une goutte de boisson alcoolisée de sa vie, si ce n’est lors des rares bals organisés par l’école et les sorties dans Pré Au Lard avec ses amis, mais pas au point d’en être saoul quand même…

Ce ne fut qu’en arrivant prêt d’un des petits bistrots connus du coin que Serve sorti de ses pensées si noires soient-elles. La Tête Du Sanglier… En voilà un endroit pour aller se reposer tranquillement. Surtout à cette heure là. Minuit approchait petit à petit et la plupart du personnel de Poudlard dormait à cette heure-ci. Ou en tout cas presque tout le personnel…

Qui est là ? Je sais que vous êtes de Poudlard ! Ca ne sert à rien d’essayer de m’échapper je vous retrouverais !

Un miaulement vint continuer les mots du vieillard comme pour annoncer l’arrivée du concierge qui se dirigeait droit sur Serve en claudiquant à moitié, Miss Teigne s’étant postée juste devant le Serpentard. Ce dernier poussa un juron avant de faire un pas en arrière puis de s’enfuir à toute jambe vers la première rue qu’il croisa. Au loin, le Serpentard parvint à entendre les menaces accompagnés de jurons du vieillard, se qui fit sourire le jeune homme tout en continuant de courir le long de la grande rue. Ce ne fut qu’après avoir mit plusieurs quartiers entre eux que Serve s’arrêta, s’adossant au mur d’une maison, le souffle court, la tête penchée en arrière. S’il était reconnu, le Serpentard pouvait dire adieu à ses pouvoirs de préfet. Il avait certes, le droit de sa balader dans l’école la nuit, pas en dehors… Quel idiot, maintenant que Rusard savait qu'un élève était ici, il ne césserait ses recherches et finirait bien par le retrouver... Oh et puis après tout tant pi. Au moins Serve pourrai en finir avec Poudlard et partir en quête de l'assassin de son grand frère... Préférant mettre de côtés ses pensées peu "rassurantes", le Serpentard se secoua la tête dans le but de se réveillé quelque peu. En y repensant, cette petite rencontre avec le concierge et sa chatte lui rappela sa meilleure amie, Jess. La capitaine des verts avait aussi un certain don pour sortir tard les soirs et croiser le vieil homme dans les couloirs du château. Y avait qu'à voir combien de fois elle avait faillit se faire chopper par le vieux bougre là. Serve eu un simple sourire en se remémorant le soir où ils s’étaient croisé tout les deux près du lac. Une soirée où ils avaient d’ailleurs terminé dans le lac à se couler chacun leur tour.

Tout en se repassant des souvenirs un peu plus joyeux qu’il y a quelques minutes, le Serpentard ne s’était pas rendu compte que la brume se dissipait peu à peu, laissant place au noir le plus total. La ruelle dans laquelle il se trouvait était simplement éclairée par un pauvre lampadaire don l’ampoule était à moitié grillée. Tout en se laissant glisser lentement contre le mur, Serve se mit assis à terre, sa tête se reposant sur une de ses jambe repliée contre lui, attendant que le temps passe. La lune éclairait le village entier de sa pâle lueure blanchâtre. Une lumière qui était d'ailleurs bien agréable. Ni trop forte, ni trop douce... Le "paradi"...

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Un souffle, terrifiant, qui s’abattait sur lui, sans qu’il n’eût pu rien y faire. Les centaures étaient là, tout autour de lui, et l’observaient de leur regard courroucé, un regard habituel, certes, mais qui ne disait jamais rien de bon en soi... Sous leurs aspects équins se cachaient une intelligence humaine ; et c’est ce qui les rendait aussi effrayant : la force de la bête et l’intelligence de l’Homme, soit un ennemi des plus redoutables que l’on puisse trouver. L’un d’eux le tenait, à présent, et le soulevait en l’air par le haut de sa cape grise. Il ne pouvait rien faire, il était comme paralysé. Cette sensation d’impuissance le tuait tant, qu’il avait bien envie de cracher au visage de son agresseur ; mais tout ce qu’il ferait se porterait contre lui, c’était évident. Le mieux était donc de ne rien faire, et d’attendre, en espérant. Espérer... Ce mot ne servait à rien, à quoi bon espérer si l’on sait que, de toute manière, notre destin ne sera pas différent ? Pourquoi donc s’entêter à croire que l’on aura plus de chances, si à chaque fois, finalement, c’est toujours la même chose ? Au moins, il y avait presque un avantage, maintenant : tous les malheurs de la vie s’effaceraient avec elle à jamais...

Seifer n’osait pas sortir sa baguette. Il en connaissait un rayon, au sujet des centaures ; par exemple, il savait que leur intelligence était comparable à celle des humains. De plus, leur susceptibilité était bien importante, surtout lorsqu’on les disait être des créatures ou des inférieurs. Ils n’étaient aussi pas très amicaux lorsqu’il s’agissait de les menacer, et encore moins lorsqu’on les attaquait carrément. Enfin, ils pouvaient, disait-on, prédire l’avenir, ou du moins en avoir une sorte d’aperçu général, et ce simplement en lisant les étoiles. Tous ces éléments faisaient bien comprendre au jeune homme que sortir sa baguette serait bien la dernière chose à faire. S’il lui restait encore une chance de survie, autant la saisir, même si elle était très mince ! Et puis, de toute manière, sa baguette se trouvait dans les buissons, à quelques mètres. En fait, toute cette histoire, il n’était pas prêt de l’oublier...

Quelques heures auparavant, alors qu’il était allé à la bibliothèque étudier le programme de quatrième année en Soins aux Créatures Magiques, sa matière préférée, là où il excellait et où sa pire note était un Optimal (il avait d’ailleurs trouvé le programme de l’année prochaine d’une simplicité tout à fait effrayante), il avait été attiré par des lumières, provenant de la forêt. Inquiet, mais curieux, il n’avait pu s’empêcher de voir ça de plus prêt, tout en restant sur ses gardes. Il était donc descendu en vitesse, abandonnant sur la table son livre, qui le passionnait pourtant, puis il avait traversé le parc silencieusement, comme si l’action s’y déroulait. Au fond, dans la forêt, il voyait déjà mieux les lueurs, qui étaient principalement rouges. Une fois dans la forêt interdite, il n’avait guère eu à faire quelques pas qu’il tomba sur un sorcier complètement fou qui lançait des sortilèges de Stupéfixion dans tous les sens, sur chaque créature qui bougeait. Trois centaures déjà avaient été pris par le sortilège, et le reste de leur groupe s’élançaient sur l’homme. Mais à chaque fois qu’ils s’approchaient, un jet menaçait de les toucher, et ils devaient immédiatement se décaler afin d’éviter de s’écrouler à leur tour. Seifer n’en revenait pas. Comment pouvait-on prendre plaisir à faire le mal autour de nous ? Quel intérêt y avait-il à stupéfixier toutes les créatures de la forêt ? Il s’était levé, s’était mis face à l’homme, voyant son début de barbe et ses yeux complètement fous qui lui donnaient un air assez délirant ; puis, sans attendre, il avait jeté un sortilège de Désarmement. Alors, après que l’autre se fût protégé, il lança à son tour un sortilège sur le jeune homme, ce qui provoqua un duel acharné. Des sortilèges fusaient dans tous les sens, et le Gryffondor avait bien du mal face à cet adulte qui, bien que semblant affaibli par sa folie, restait plus puissant que lui. Il faisait de son mieux pour aller le plus vite possible, lançant, dès qu’un jet fonçait sur lui à pleine vitesse, un sortilège du Bouclier. Il reculait peu à peu, tandis que son adversaire avançait. Il commençait à fatiguer, était en sueur de devoir rester dans un rythme aussi rapide pendant aussi longtemps. Un sortilège de Désarmement jeté par son adversaire le toucha avant même qu’il eût eu le temps de le contrer, et sa baguette tomba dans des buissons, derrière lui. L’autre, le sourire aux lèvres, levait lentement sa baguette, prêt à jeter un sort dont Seifer se souviendrait sans doute bien longtemps, quand soudain, un centaure le prit par le cou, et s’enfuit avec lui, après lui avoir cassé sa baguette. Le jeune homme, quant à lui, s’était écroulé à terre, pensant que c’était terminé, jusqu’à ce que tout le reste de centaures se mettent autour de lui, l’air offensé et furieux.

« Tu vas périr, misérable... »

Seifer regardait le centaure, tandis qu’un autre le portait. Il allait mourir, c’était évident...

« Non ! Bane ! Ce n’est qu’un poulain ! »

« Il a utilisé la magie sur notre territoire. »

Soudain, comme prit d’une folie, Seifer s’était mis à ricaner. De toute manière, s’il devait mourir, pourquoi ne pas se défouler.

« Votre territoire ? Cette forêt ne vous appartient pas... »

« Alors à qui appartient-elle, Humain ?! »

C’était le dénommé Bane, celui qui semblait le plus dur. Seifer commença à s’énerver.

« ELLE APPARTIENT A RAJA ! »

Raja, son tigre, avait en effet vaincu les centaures, il y a maintenant quelques mois. Seifer, qui s’attendait à ce que ses paroles provoquent des rires, fut prit au dépourvu en voyant les centaures se regarder d’un air inquiet et échanger des regards sérieux.

« Tu es... Seifer, n’est-ce pas ? »

C’était un centaure légèrement plus petit que les autres, qui semblait assez jeune, et dont la voix était timide.

« Oui... »

Alors, le jeune homme se souvint : les centaures, eux aussi, craignaient Raja. Ils s’étaient fait vaincre par lui. Et ils le connaissaient ; Seifer était connu de cette forêt, depuis que Raja était au pouvoir. Comment avait-il pu l’oublier ? Il les avait en plus déjà rencontrés, ces centaures ! C’était avec Jess, il s’en souvenait très bien. Jess, cette fille qu’il détestait au début et que maintenant il appréciait. Il se demandait comment il avait pu oublier une telle chose. Et puis, il fallait l’avouer, Jess n’était pas du genre à s’oublier facilement ; si ce n’était pas l’histoire en elle-même qui aurait dû le marquer, la jeune fille seule n’était pas elle aussi marquante ? Une ennemie qui devient une amie, ou presque, c’était quelque chose, mais en plus une mini-amitié entre un Gryffondor et une Serpentard ; chose très rare à Poudlard.

Seifer savait quoi faire, à présent. Il avait une technique... Et puis, en y repensant, au pire des cas, il pourrait siffler, se débrouiller pour attirer Raja, lui faire comprendre qu’il est là. Si jamais il l’appelait, il viendrait...

« Alors maintenant vous allez tout de suite me relâcher, sinon je l’appelle. Si jamais il vous voit me maltraiter de la sorte, il ne sera pas très content... »

Le centaure qui le tenait le relâcha, et tous le fixèrent.

« Merci. Je ne suis pas votre ennemi, vous savez ? Si je suis venu, c’est pour protéger les créatures de la forêt, tout comme vous faisiez... »

Il avait bien pris soin de ne pas dire qu’ils faisaient partie des créatures, ou de dire qu’il était là pour les aider, préférant ne pas réveiller leur caractère susceptible...

« Bon, je sais que c’est pas trop le moment mais... Je vais devoir y aller alors... à... »

* ... jamais... *

« ... à un de ces jours ! »

Il alla en direction des buissons, y prit sa baguette, puis parti. Il sortit rapidement de la forêt, n’étant guère enfoncé. Une fois dans le parc, il décida de sortir un peu de Poudlard ; de toute manière, c’étaient encore les vacances, ce n’était pas parce qu’exceptionnellement, Poudlard était resté ouvert à tous pendant les Grandes Vacances que c’était une obligation d’y rester ! En arrivant aux grilles du château, il sortit de son enceinte. Il alla vers Pré-au-Lard, se trouvant à peine à quelques centaines de mètres. Il commença alors à vagabonder dans les rues, sans trop savoir où aller. Il vit alors, immédiatement, Rusard, le concierge de Poudlard, avec Miss Teigne, le suivant à chaque pas. Le vieil homme courrait dans tous les sens, lorsqu’il vit enfin une personne encagoulée, assise, appuyée contre un mur, la tête sur un de ses genoux. Le concierge semblait eut un air de vainqueur en le voyant, et s’approcha de lui.

« Ah... Je t’ai enfin trouvé, espèce de sale petit morveux ! Tu vas voir, je vais t’apprendre, moi, ce qu’on fait aux élèves qui vagabondent dans un village... »

Son air était menaçant. Seifer comprit qu’il s’agissait d’un élève de l’école. A en voir son "style de Mangemort", ce n’était sans doute pas le genre de personnes à bien s’entendre avec le Gryffondor, mais qui sait ? Et puis, ce dont il était sûr, c’est qu’il n’aimait pas Rusard, aussi s’interposa-t-il entre eux deux, un sourire narquois aux lèvres.

« Moi aussi je suis un élève de Poudlard ! Mais tu sais quoi Rusard ? On est en vacances ! Déstresse ! Relaxe ! Je ne pense pas que le directeur serait très content que son concierge s’amuse à embêter les élèves dans leur vie privée, pendant les vacances ; car, je le rappelle, on fait ce qu’on veut ! »

Il parlait d’un air provocateur, et même moqueur. Rusard, qui semblait prêt à l’étrangler, se retint, puis, tremblant de partout, il partit, sa chatte à sa suite. Seifer se tourna vers l’autre à qui il sourit, sans même parvenir à voir son visage.

« Tu pourrais enlever ta cagoule ? Ca me gêne un peu de pas voir à qui je parle... »

Cette fois-ci, il parlait d’une voix amusée, presque amicale. Il était bien content d’avoir cloué le bec à ce satané Rusard. Le voir ainsi, impuissant, partir en direction du château de son pas claudiquant, c’était quelque chose dont il se souviendrait encore longtemps ! Mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses ; il aurait bien pu avoir de gros ennuis, ce qu’il aura sans doute à la rentrée car, il en est sûr, le concierge ne le lâchera plus, à présent !

En regardant de nouveau la personne encagoulée, il ne put s’empêcher de se demander si ce n’était pas là le début d’une grande amitié. Et dire que, quelques minutes auparavant, il était sur le point de mourir, entouré de plusieurs dizaines de centaures impitoyables et qui, surtout, avait quelque chose de bien plus redoutable car empestant : leur souffle !

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Où sommes nous cette foie ci ? Une nouvelle foie dans le 5ème dortoir féminin des Serpentards. Celui ci était plonger dans le noir ... le silence était trés pesant. Pas une voix ne s'éleva dans la chambre de 5 des élèves filles de cette maison. Même pas un peut de musique pour vous dire. C'étais donc que l'ambiance était complétement pourrite. Seule une personne se trouvait assise sur un lit. Une jeune fille au long cheveux bruns, au magnifiques yeux noirs mais en même temps remplis de larmes. L'une d'elle commenca à couler sur sa joue et termina sa bouche sur les lévres d'Eleonore. Ou plutôt devrais-je dire Jess' comme tout le monde l'appel ? Ce n'est qu'un surnom aprés tout ... un débile surnom venant d'un prénom qui n'est même pas le siens. Ne connaissez-vous pas l'histoire ? Les parents d'Eleo' étant morts, sa famille lui as cacher de nombreuses choses jusqu'à lui donner un faux prénom : Jessica. Mais ce n'est qu'à Poudlard que la jeune fille découvre que son véritable prénom est Eleonore et que Jessica n'est que son troisieme prénoms. Vous devez vous demandez ce que sa doit faire au complet ? C'est tout "simplement" Eleonore-Elizabeth-Jessica-Kreuk. Mais bon, revenant on à notre "Jessica" adorée. La jeune fille était toujours assise sur son lit et regardait un point fix. C'étais une photo qui se trouvait à l'autre bout de la piéce, elle aussi plonger dans le noir. On aurait put croire que ce n'tais qu'un simple coup de cafard. Mais non, Eleonore avait les yeux complétement vide. Complétement perdue dans ses pensées. Dans ses sentiments elle n'y comprenait plus rien. Heureusement qu'elle était seule dans sa chambre. Imaginez un peut qu'un des Serpentards, un élèves d'une autres maison ou même Rogue la vois dans cette état ? Une véritable catastrophe. Elle ne pouvait pas, elle n'avait pas le droit d'être vue comme sa. A pleurer, à être une pauvre petite fillette. Eleo' est forte, c'est la capitaine des verts, c'est une Kreuk, c'est la cousine des Vendetta, c'est une mangemorte... Et tout sa, elle l'à dans le sang. Et tout sa prouve qu'elle n' pas le droit de pleurer. La capitaine des verts sentie une nouvelle larme couler sur sa joue, elle secoua la tête, faisant voler ses longs cheveux bruns. Puis, la jeune fille se laissa retomber sur son lit. Elle commenca à ne plus respirer. Je dirais presque à s'éttoufer. Eleonore mis sa main autour de son cou comme pour le masser mais en vain. Des sortes de cris sortérent de sa bouche, mais ceux si étaient tellement faible qu'ils étaient presque impossible à entendre. Eleo' sauta de son lit et commenca à faire les cent pas dans sa chambre avant de s'éffondrer une nouvelle foie sur le sol.

Les secondes, les minutes et les heures passaient. Mais pour elle, le temps semblaient s'être arrêter. Enfin, au bout de deux heures elle était à nouveau consciente. Seulement, aucunes forces, même pas celle de bouger. La jeune fille resta encore allonger sur le sol en repensant à tout ce qui c'était passer depuis le jour ou c'est parents sont mort. Le seule mot qui pouvait représenter tout sa est le mot Horrible. Plus de pére, ni de mére, une famille qui vous cache absolument tout jusqu'à vous mentire sur votre prénom. Et surtout, cette famille qui ne lui avait pas dit qu'elle était Fourchlang. Mêttez vous donc à sa place. Et encore ce n'est pas finit. Les problémes ne font que commencer. Eleonore découvre qu'elle à une deuxieme soeur qui à un an de plus qu'elle. Celle ci aurait été abandonné à la naissance par ses parents. Et ce n'est pa sfaute de ne pas avoir d'argent. Car la famille Kreuk et l'une des plus riches au monde. Mais ne me demandez pas d'où vient cette richesses. Quand on sais que toute la lignée des Kreuk est de Serpentard et mangemorts ... Ce n'est certenement pas honnêtement qu'il ont eut tout leur argent. Mais revenont en à notre Eleonore. Elle n'allait pas bien, pourquoi ? Il y plusieurs mois de cela. Elle était tomber amoureuse et vraiment amoureuse. Elle était avec son petit ami depuis plusieurs mois seulement il l'avait abandonné. Sans lui dire ce qu'il voulait et encore moin où il allait. Plusieurs mois c'étaient encore éccouler. Sans aucunes nouvelles. Combien de foies Eleo' avait voulut chasser Jonas Scott de ses pensées ? Elle avait même esseyer de trouver d'autres "mecs" mais rien. Il était dans son coeur et apparement il n'en ressortait pas. Jusqu'au jour ou il était de retour à Poudlard. La capitaine des verts était heureuse mais se posait pas mal de questions en même temps au sujet de ce prince charmant. Ce moquait-il d'elle ? Enfin, quand l'eut à nouveau sous yeux. Tout semblait s'être envoler. C'étais lui le garçon qu'elle aimait ? Bah franchement elle en doutait vraiment. La jeune fille esseya donc de lui laisser une seconde chance, ce qui est assez rare. Mais elle fut bien dessus deux jours plus tard quand elle appris, de la bouche de sa cousine, que son petit copain venait de l'embrasser elle. L'autre Jessica, Jessica Crystal Vendetta. Et comment faire confiance à quelqu'un aprés un tel coup ? C'étais carrement impossible. ET voila ou Eleonore en est maintenant. Allonger sur le sol, dans sa chambre. Sans personne pour la soutenire, pour le comprendre ou pour la ressurer. Où sont vraiment les autres quand on à besoin d'eux ? As se moment la, Eleo' pensa à Serve. Lui, son meilleur ami. La personne en qui elle donait toute sa confiance. Si elle LE perdait que pourrait elle faire ? Resterais il encore un espoir ? Franchement je ne pense pas. Sa vous ai déja arriver de pouvoir vous raccrocher qu'à une seule personne. La seule personne qui pourrait "peut-être" vous comprendre. La capitaine repensa à Serve, à tout leurs moments de délires. As ce qu'ils avaient véccu au lac, ils avaient vraiment bien rigoler ce soir la. Un faible sourire se dessina sur le visage de l'élève. Puis, elle se releva avec beaucoup de mal et se dirigea vers une armoir. Il valait mieux sortire maintenant, histoire de prendre un peut l'air. La jeune fille pris un Jeans, des cnverse, un tee-shirt et sa cape de mangemorts. Aprés avoir mit ses habits et pris sa baguette elle se dirigea vers la sortie de la chambre, laissant derriére elle cet horrible moment.

Encore une foie, les minutes passaient et tout semblait vide dans les yeux de Jess' comme dans les lieux où elle passait. La salle commune était pratiquement vide, seule un couple se réchauffait prés du feux. Eleonore les regarda quelques secondes puis tourna la tête, en se dirigeant vers la sortie. La capitaines des verts poussa la grande porte en bois et commenca à marcher dans les couloirs, toujours les pensées sombres. Les yeux vides. Elle ne savait plus quoi penser ni même quoi faire. Eleo' se contenta de trainée les pieds en fredonnant un petite mélodie. Mais ce n'étais pas en chantant que l'on se sentait mieux. En tout cas, pas pour Eleonore. Elle sortie son MP3 de la poche de son pentalon. Se moquant de se faire "capter" par Rusard ou Miss Teigne; Elle mit les écouteurs dans ses oreilles. Et au bout de quelques minutes ceux ci devinrent trés brouillant tellement la musique était forte. Se perdant dans les paroles de " quatre mots sur un piano " , la jeune fille ne semblait pas se rendre compte qu'elle avait traverser au moin 5 grand couloirs de l'école. Elle regarda autour d'elle. Se demandant même où elle se trouvait. C'étais pas le moment de perdre la mémoire. La jeune fille continua de traverser els couloirs. Il faisait vraiment froid ce soir la. En levant sa mains, Eleonore la passa sur les murs faisant voler toute la poussiere qui s'y trouvait. N'arrivant toujours pas à oublier tout ses malheur, elle continua son chemin, les larmes au yeux. Que dirais Voldemot s'il voyait l'une de ses apprenti comme sa ? Il rigolerait et la jetterais dehors. Ou peut être la tuerais elle ? Cette pensée rendis Eleo' encore plus triste. Elle enleva les écouteurs de ses oreilles et laissa retomber le lecteur sur le sol. Celui ci se brisa et la capitaine des verts ses mit alors à courire. Ses longs cheveux volant toujours derriére elle. La jeune fille sentie le vent caresser son visage. En tout cas, sa lui faisait de bien de sentire encore un peut plus de fraicheur sur son visage. Ses pas semblaient être de plus en plus rapides et de plus en plus grands. La jeune fille arriva à la sortie de Poudlard. Elle jetta un dernier regard derriére elle avant de sortire du chateau.

Les rues de prés-au-lard étaient encore plus vide que Poudlard. Eleonore n'avait jamais vue sa. Le temps c'étais t-il réellement arrêter ? La jeune fille commenca à paniquer. Qu'ece qui se passait autour d'elle ? Au bout de quelques minutes de marche sa peur sembla être calmer. Les pensées de la capitaine des verts emblaient être encore plus sombre. Elle commenca à comparer sa vie à l'une des chansons de Kyo [( Outchiiiiiii Serveuh =D )] " pardonner ". Une chanson que d'ailleure elle adorait. La jeune fille commenca à murmurer les paroles de celle ci : " Marcher ensembles, sauter ensembles c'est parfait. Tomber ensembles, mourire ensemble c'est parfait. Marcher ensemble, sauter ensemble, tomber ensemble, mourire ensemble, partire ensemble, ne rien entendre ... finire ensemble ne plus attendre. Pardonner, et j'ai fermer les yeux j'ai appris à rêver. Et j'ai pardonner et j'ai fermer les yeux sur la réalitée. " Aprés ses mots, toujours dans ses pensées, comme son meilleure ami lui avait appris, Eleonore continuait de marcher en trainant les pieds. La capitaine esseyait de penser à des choses plus joyeuses comme son dernier match de Quidditch. Elle se rappellait avoir réveiller Clara, une des filles de son équipe et du dortoirs en lui hurlant " Réveil toi le match vas commencer, on vas gagner, on doit gagner ! ". Et c'est ce qui c'est passer. Quelques minutes aprés les début du match. Aprés avoir fait quelques looping, ratter plusieurs foie sa cible et eut quelques bobos à cause des Cognars, Eleo' avait enfin eut le vif d'or dans ses mains. Aprés, l'équipe avait organiser une sorte de fête à la salle communes qui avait eut un certain succés. Eleonore lacha un sourire en y repensant. Maintenant la seule maison qui barrait la route au Serpentards pour gagner la coupe de Quidditch était Gryffondor. La capitaine de verts se forca à penser au Gryffondors pour être motivée. Elle voulait absolument les battres ses idiots de Bouffondors. La jeune fille eut un nouveau sourire en imaginant leurs visages quand ils auront perdus. Mais la jeune fille fut vite fait sortie de ses pensées quand elle entendis des voix non loin d'elle. Elle s'approcha à pas de loups du lieux où celles ci se trouvaient et se retrouva nez à nez avec Seifer et Serve. Quand on parle de Serpentard et de Gryffondor il y à de drôle de coincidence. Eleonore les regarda un à un. L'un aprés l'autre. En voyant Serve elle semblait être contente. Mais celui ci semblait plutôt mal en point. La jeune fille se mordit la lévres inférieurs et s'approcha d'eux.

" Qu'ece que ... enfin ... vous faites quoi ici ? "

Demanda celle ci d'une voix assez faible. Elle n'arrivait pas à parler plus fort, ce n'étais pas plus fort qu'un murmure. Elle les regarda une nouvelle foie l'un aprés l'autre. Et elle sembla retomber dans la déprime en voyant Seifer. Pourquoi ? Parce qu'il avait voulut tuer Jonas. Et Eleonore comme une idiote avait tout fait pour que sa ne se reproduise pas. Et maintenant elle commencait à se demander s'il allait vraiment lui manquer ou pas. La capitaine des verts sentie ses yeux se remplire à nouveau de larmes. Elle regarda Seifer d'un coin de l'oeil et baissa la tête sur ses chaussures.

Le vent venait de faire son retour, faisant voler les quelques mèches de cheveux du jeune homme qui dépassaient de son capuchon. Le préfet des Serpentards était toujours installé à la même place, adossé à un mur, son front appuyé sur son genoux, ses bras entourant ce dernier. Aucuns bruits ne venaient rompre le doux silence installé. De temps en temps, le jeune garçon entendait vaguement quelques croassements provenant du vieux corbeau qui venait de se poser sur le lampadaire moyenâgeux, mais rien de plus… La lune venait de disparaître derrière un épais nuage noir, laissant les ténèbres recouvrir entièrement la rue ou se trouvait l ‘élève. Rien de bien rassurant en somme. Alors qu’il s’apprêtait à sortir sa baguette pour illuminer un peu les alentours, Serve s’arrêta aussitôt, la main plongée dans sa poche. Des miaulements venaient de se faire entendre à quelques mètres à peine devant lui. Rusard l’avait-il suivit jusque ici ? Comment avait-il fait ? Le cœur du Serpentard manqua un battement et sa main fut aussitôt crispée sur sa baguette. Lorsqu’une grosse masse noire sortie de l’ombre traversa d’un pas vif la route pour regagner le trottoir voisin. Serve eu un léger hoquet de surprise mais soupira bien vite de soulagement, relâchant sa prise sur sa baguette. Incroyable se que les félins pouvaient être effrayant…

Le Serpentard ferma quelques instant les yeux, se pinçant de sa main libre l’arrête du nez. L’alcool commençait à se dissiper mais son effet était toujours présent. Et pour empirer les choses, un mal de tête épouvantable venait de faire son apparition. Décidément, c’était la journée… Le préfet ne put que lâcher un grognement pour montrer son mécontentement, puis il tenta de se relever. La rue était bien trop sombre pour pouvoir rester ici, le concierge pourrait vite fait lui mettre la main dessus sans qu’il ne l’ai aperçu venir… Mais alors qu’il venait de se redresser comme il le pouvait, Serve fut assaillit de vertiges et tomba en arrière sous le coup de la surprise. Le dos complètement étalé le long du trottoir, le jeune homme plissa des yeux en retenant un gémissement de douleur. En tournant la tête sur le côté, Serve pu se rendre compte que son bras venait de heurter un morceau de verre appartenant certainement à une bouteille de bière au vue de sa couleur. Le dit morceau semblait s’être enfoncé dans l’épiderme du Serpentard et celui-ci poussa un juron avant de se redresser en s’aidant de son bras valide. Tout en s’asseyant au même endroit qu’avant, Serve releva sa manche, jetant un rapide coup d’œil à la blessure. Le sang recouvrait le verre qui avait prit une teinte rouge et le préfet en pu que réprimer une mine de dégout en retirant le morceau de son avant bras. Aussitôt après avoir terminé cela, le sang ne cessa de s’écouler et le Serpentard décida d’ignorer sa blessure en jurant. C’était le cadet de ses soucis, il avait autre chose en tête et qui était bien plus important…

Tout en grimaçant, le Serpentard tenta de se relever de nouveau mais s’arrêta à mi-chemin, sentant que de nouveaux vertiges s’emparaient de lui. C’était la dernière fois qu’il allait se saouler dans un bar… Tout en plongeant sa tête dans ses bras, Serve lâcha un dernier soupire de résiliation. Alors qu’il pensait pouvoir passer tranquillement la nuit ici, un nouveau miaulement vint réveiller le jeune élève qui redressa le visage, les sourcils froncés. Si c’était le même chat que tout à l’heure, il risquait de finir allongé sur la route sans vie. Mais un sourire remplaça l’air furieux du préfet. Rusard venait de faire son apparition, Miss Teigne à ses côtés, se dirigeant droit vers le jeune élève qui semblait décidé à rester ici. Serve eu un simple rire moqueur à la phrase de vieux concierge.

« Ah... Je t’ai enfin trouvé, espèce de sale petit morveux ! Tu vas voir, je vais t’apprendre, moi, ce qu’on fait aux élèves qui vagabondent dans un village... »

Bah voyons, comme s’il allait réussir à bouger le jeune homme d’ici alors qu’il ne tenait même pas lui-même sur ses pattes… Invraisemblable… Serve avait levé le regard vers le vieil homme et le toisait d’un regard mi amusé, mi distant. Mais alors que le Serpentard s’attendait à entendre de nouvelles menaces et réprimandes venant du concierge, une ombre vint se placer entre eux deux tout en brisant en même temps le silence installé. Surpris, le préfet ne prononça pas un mot, écoutant l’autre prendre apparemment sa défense…

« Moi aussi je suis un élève de Poudlard ! Mais tu sais quoi Rusard ? On est en vacances ! Déstresse ! Relaxe ! Je ne pense pas que le directeur serait très content que son concierge s’amuse à embêter les élèves dans leur vie privée, pendant les vacances ; car, je le rappelle, on fait ce qu’on veut ! »

A ces mots, Serve haussa un sourcil. Depuis quand un élève se souciait-il de lui ? Un élève qui lui était totalement inconnu de plus… Mais cette affirmation fut démentie lorsque le dit inconnu se retourna vers Serve en souriant. Ce dernier resta quelques instants bouchée bée. Cet élève il l’avait déjà rencontré plusieurs fois auparavant et s’en était d’ailleurs fait un ami. Le Gryffondor reprit alors la parole, d’adressant cette fois au Serpentard qui se secoua rapidement la tête et rendit son sourire à Seifer qui ne semblait pas l’avoir reconnu… Un peu normal en même temps… Même ses meilleurs amis auraient du mal à le reconnaître alors… Un élève à moitié saoul, étalé à terre contre un mur, écroulé sous le poids de la fatigue et de la lassitude, ainsi que blessé au bras n’était pas vraiment l’image que ses proches connaissaient de lui… Serve releva lentement le regard vers le préfet des rouges et ne tenta même pas de se relever. A quoi bon… Il se contenta juste de porter ses mains à son visage en enlevant sa cagoule, puis il répondit d’une voix qu’il se voulait amicale :

Salut Seifer ! Tu m’excuseras pour mon… accoutrement peu accueillant mais je ne tenais pas à être reconnu dans le coin…

Faisant une pause, le Serpentard adressa un sourire à Seifer avant de s’appuyer sur son bras valide et de tenter une nouvelle fois de se redresser. Un véritable défis... Serve parvint alors à se mettre debout, restant appuyer contre le muret derrière lui, et pencha sa tête en arrière avant de plonger son regard dans celui du Gryffondor.

Sinon toi ça va depuis notre dernière rencontre ? Ca faisait longtemps…

Tout en essayant de faire apparaître un air joyeux sur son visage, chose totalement impossible pour le moment, Serve baissa le regard vers son bras. Un filet de sang s’écoulait le long de celui-ci et quelques gouttes étaient tombée à terre. Le Serpentard plaça ses deux mains derrière son dos pour cacher la plaie, puis il redressa la tête, l’air maussade. Mais un léger sourire vint effleurer ses lèvres en voyant au loin une élève s’approcher d’eux. Jess’, sa meilleure amie venait d’arriver pour le plus grand bonheur du préfet. Mais son sourire laissa vite place à un air sceptique et un soupire accompagna ce dernier. Lui qui tenait à ne pas se faire voir de ses amis, c’est loupé… Espérons simplement que l’effet de l’alcool se soit dissipé… Lorsque la capitaine arriva, elle semblait elle aussi un peu perdue. Voir même autant que lui même. Et bien c’était la soirée des déprimes ce soir… Fixant la Serpentarde d’un regard inquiet, Serve la salua d’un simple sourire accompagné par un signe de tête. Ce qu’ils faisaient ici ? Bonne question… Le préfet ne connaissait d’ailleurs même pas la réponse alors… Autant garder le silence et laissé Seifer répondre pour lui. Jess pendant ce temps fixait le Gryffondor depuis son arrivée. Etrange… Le Serpentard préféra ne rien dire de plus, toisant son amie d’un regard inquiet. Bien entendu, Serve se doutait bien de la raison de la présence des larmes de la capitaine des verts. L’autre fois au lac déjà elle semblait aller mal en point mais ce soir… c’était bien pire… Le préfet jeta un coup d’œil aux alentours puis déclara d’une voix basse, presque inaudible :

Ne restons pas ici… ça fait un peu plus d’une heure que je suis installé là et je suis pas fan de cette ruelle…

Mais en disant ces mots, le Serpentard se mit une gifle mentalement. Quel idiot… Il avait oublié que ses jambes avaient décidé de lui faire la gueule pendant un moment sous l’effet de l’alcool. Enfin bon… Voyant que les deux élèves le regardaient comme attendant qu’il ouvre la marche, Serve se décolla à peine du mur sur lequel il était adossé depuis un moment, et tout en sentant quelques vertiges le prendre à nouveau, s’avança en vacillant légèrement vers le lampadaire se trouvant sur le trottoir en face. Pas vraiment sûr de lui, le Serpentard se retourna lentement vers ses deux amis en levant un sourcil.

Vous suivez ou jdois vous porter ?

** même si jpeux déjà pas me porter moi même… Serve éspèce de cr*tin ! **pensa-t-il pour lui même avec une grimace.

Tout en se tournant vers les deux autres, le préfet haussa les épaules et attendit leur réaction en priant le ciel pour qu’ils n’aient rien remarqué.

Invité

Seifer observait toujours celui qui lui faisait face, un regard impatient au visage. Pourquoi ne pas se dévoiler ? Quelle était la crainte de montrer son visage à autrui ? Cacher son visage, même à Rusard, ne servait à rien : il suffisait d’avoir l’audace d’enlever soi-même cette cagoule et l’on voyait tout de suite à qui on avait affaire ! Cependant, le jeune Gryffondor n’était pas du genre à faire ça. Il attendait donc, d’une impatience polie, que l’autre enlevât sa cagoule. Le vent lui fouettant le visage, il devait légèrement fermer les yeux, mais préférait tout de même rester attentif. Il était face à un inconnu, et ce n’était pas vraiment ce qu’il y avait de plus rassurant : ne pas savoir ce qu’il y a en face de soi est parfois la pire peur pour le jeune homme : celle de l’inconnu.

Mais, alors qu’il commençait à se demander si l’autre allait montrer son visage, ce dernier enleva sa cagoule. Aussitôt, ce fut comme un sursaut pour Seifer, qui venait immédiatement de reconnaître un ami : Serve. Bien qu’étant à Serpentard, Serve était quelqu’un d’assez amical, et ne se rabattait pas seulement à ceux de sa maison. C’était donc, pour le Gryffondor, quelqu’un de bien, qui méritait d’être respecté. Il ne l’avait rencontré qu’une fois, c’était dans le parc de Poudlard, et aussitôt, ils s’étaient bien entendus. Si Seifer n’avait pas été Préfet, ça aurait peut-être été différent ; mais, quelque en soit la raison, il était sincèrement gentil avec lui, et c’est tout ce qu’il y avait à en retenir. Et puis, peut-être qu’au fond de lui, le Gryffondor voulait se prouver qu’il ne s’arrêtait pas simplement aux maisons pour faire ses "critères d’amitié"...

Alors, Serve parla. Il semblait assez fatigué, étrange même, que ce soit à la vue de son visage ou à l’écoute de sa voix, mais l’important était qu’il semblait toujours aussi gentil. Il s’excusa de sa tenue, disant qu’il ne souhaitait pas être reconnu ici. Seifer comprenait, il devait avoir ses raisons, mais tout de même, s’habiller de la sorte ! Il lui fit un grand sourire, quand même, afin de lui montrer qu’il était content de le revoir ; il était aussi bien rassuré !

« Serve ! Ca fait plaisir ! Tu sais que pendant un instant, j’ai cru que t’étais un... »

* Mangemort... *

« ennemi ? Enfin bon, c’est pas grave, bien sûr, mais je voudrais quand même te dire que, si quelqu’un souhaite vraiment voir qui se cache sous ces vêtements étranges, il n’aura qu’à enlever la cagoule... »

Il eu un petit rire, gentil bien entendu ! C’était vrai, pourquoi ne s’était-il pas tout simplement habillé de façon normale, et donc peu visible, tout en se cachant le visage sans que ce ne se voit ? Ainsi accoutré, il attirait bien l’intention ! Mais, après un petit instant de réflexion, Seifer se dit que, de toute manière, c’était fait, et puis ce n’était qu’un détail, pas la peine d’en faire toute une histoire !

Il constata tout de même que l’air assez étrange de Serve n’était pas dû qu’à de la fatigue. L’autre semblait stressé, comme s’il lui cachait quelque chose. Il mit d’ailleurs rapidement ses mains derrière son dos, et ce d’une manière si vive qu’il n’était pas difficile de croire qu’il cachait quelque chose... Mais quoi ? Une pensée vint immédiatement à l’esprit du jeune homme : et si c’était la Marque des Ténèbres ? C’était absurde, il ne pouvait pas être Mangemort, pas lui... Enfin... Certaines personnes très gentilles pouvaient parfois se laisser entrainer par ce que l’on pouvait appeler "le côté obscur"... Mais même, Serve était toujours gentil.

* Il est quand même bizarre... *

Oui, c’était vrai, il était changé, mais pas au point d’être devenu un partisan de Lord Voldemort ! De toute manière, c’était ainsi, et Seifer n’y pourrait rien. Ce n’était d’ailleurs pas à lui de s’occuper des affaires d’autrui. S’il décidait de devenir Mangemort, c’était son problème, son choix...

Alors qu’il commençait à se plonger dans ses songes, et qu’un silence pesant s’installait entre les deux élèves, tout se cassa par la brusque arrivée d’une jeune fille. Elle semblait avoir voulu jouer sur l’effet de surprise, en tout cas Seifer ne l’avait pas entendu venir. Immédiatement, ce fut le même choc que lorsqu’il avait vu le visage de Serve : il la connaissait, elle aussi ! C’était Jess, la fille qu’il commençait à bien aimer, et dont la première rencontre avait été assez... explosive...

Seifer lui fit un mince sourire, montrant un petit peu de timidité, tandis qu’elle, après leur avoir demandé ce qu’ils faisaient ici, baissa les yeux, qui, étrangement, étaient un petit peu brillants. C’était lui qui faisait cet effet à la Serpentard ? Elle semblait malheureuse, était-ce sa faute ? Il espérait que non, il ne voulait pas être un problème pour quelqu’un ; s’il fallait qu’il parte, il s’en irait ; elle n’avait qu’à lui demander ce qu’elle voulait qu’il fasse. Mais elle ne dit rien de plus, et ce fut de nouveau le silence, un silence cette fois-ci où l’on sentait la gêne de tout à chacun. Bien que ponctué parfois par un souffle du vent, ce calme semblait s’emparer d’eux de plus en plus à mesure que le temps passait.

Enfin, et heureusement, Serve rompit le silence. Il disait ne pas vouloir rester ici. C’était bien compréhensible, d’ailleurs : cette ruelle n’était pas vraiment très rassurante... Il commença à marcher, mais Seifer restait. Il avait perçu dans sa marche quelque chose montrant un manque d’assurance. Mais qu’avait-il donc, pour être si mal ? Le Serpentard se retourna, les voyant à la traîne, et leur redemanda de venir. Le jeune homme, après un instant, obéit, et le rejoignit. Il le regarda alors, inquiet.

« Ca va bien ? »

Il n’eut pas le temps d’attendre une réponse qu’un hurlement proche se faisait. Seifer se tourna, et vit apparaître, dans la brume, un loup-garou à l’air affamé. Il s’avançait lentement vers eux, comme pour leur faire le plus peur possible. Etant donné l’état physique de Serve et l’état psychique de Jess, il n’y avait que le Gryffondor qui était en état d’affronter la bête. Il s’avança donc, essayant ainsi de l’attirer dans sa direction. Mais maintenant, que faire ? Se battre physiquement ? Jamais de la vie : non seulement il n’était pas de taille, mais aussi et surtout, la moindre griffure ou morsure le rendrait loup-garou. C’était donc se jeter dans la gueule du loup !

* C’est le cas de le dire... *

Il brandit sa baguette, et la pointa d’un air menaçant, tout en tremblant légèrement, sur le canidé. Il espérait que cette simple menace suffirait à le faire reculer, mais le loup-garou semblait ne pas se rendre compte de ce qu’était une baguette magique. Seifer chercha donc rapidement un sortilège dans sa tête, quelque chose de simple qui pourrait le faire partir... Un sortilège de feu suffirait sans doute... Le loup-garou n’était-il pas du même caractère que tout autre carnassier sauvage ? Il fuirait à la simple vue du feu... Le jeune sorcier se concentra donc, ou du moins du mieux qu’il le pouvait, malgré la peur de ce qui lui faisait face.

« Ignis ! »

Une petite boule de feu, de la taille d’un poing, apparut alors en l’air, non loin de l’animal. Ce dernier la regarda un instant, puis partit en courant, sa petite queue placée entre les jambes. Seifer se tourna vers les autres et souffla.

« On l’a échappé belle. Continuons, je n’ai pas envie qu’il revienne... »

C’était donc la pleine lune ? Les nuages brouillaient tout. Habituellement, le jeune homme était sur ses gardes, en temps de pleine lune... Mais que pouvait bien faire un loup-garou à Pré-au-Lard ?

Invité

¤- C'est moi ou il fait de plus en plus froid ? -¤

Se demanda la capitaine des Serpentards en passant ses mains sur ses bras pour se réchauffer. La jeune fille garda ses yeux river sur ses chaussures comme d'habitude. Elle lacha un soupire, Eleonore se serait presque crus en hiver. La jeune fille sautilla sur place pour se réchauffer encore un peut plus. Puis elle leva la tête, ses yeux étaient noir. Un noir trés effeyant comme si elle ne pouvait plus rien ressentire. Comme si les sentiments n'existaient plus. La capitaine des verts regarda le fond de la ruelle ou elle vit une sorte d'ombre. Apparement c'étais la seule à l'avoir remarquée. C'étais comme si elle savait qu'un loup-garous était dans le coin. Mais étrangement elle ne dit rien au deux jeunes hommes à ses côtés. Comme si Eleo' n'avait rien vue, elle resta silencieuse. C'est vrai que c'étais une jeune fille qui était passer du côté obscure depuis un bon moment maintenant. Que cherchait-elle ? savait-elle qu'un loup-garou allait venir eles attaquer ? Si c'étais le cas elle leurs aurait dit. Jamais elle n'aurait put supporter qu'on fasse du mal à Serve, son meilleur ami. Je crois que jamais on ne sauras pourquoi elle n'aurat rien dit ce soir la.

Les minutes passaient et pas un bruit. Ce silence devenait vraiment pesant. La capitaine des verts pensaient réellement que le temps était arrêter. Elle ferma les yeux et baissa la tête en repensant à toute sorte de choses. Mais sa premiére pensée était pour le siegneure des ténèbres. Lord Voldemort, le seule sorcier qu'elle craignait. La personne qu'elle admirait. Lui, ce véritable modéle à ses yeux. Ele c'étais jurer qu'elle serait toujours de son côtés, qu'elle le servirait toujours. Si jamais elle devait être "soumise" se serait par lui. Et pas par un garçon débile qui c'est moquer d'elle par le passer. La jeune fille secoua la tête comme pour se réveiller et regarda les deux garçons l'un aprés l'autre. Etant d'un caractére assez fort, Eleonore les auraient abituellement secouer mais la non. Elle ne pouvait pas puisqu'elle même ne devait pas avoir la force de dire le moindre mot. Elle se replongea dans ses pensées. Se rapellant les paroles de "Pardonner" de Kyo. [( décidement u_U' )] Cette chanson qu'elle aimait tant. Enfin, surtout les paroles car la musique était plutôt bannal. Ou plutôt elle n'avait rien de bien interessent en elle. Eleonore regarda alors à nouveau les deux autres élèves.

¤- Je commence à en avoir marre de tout ... -¤

Se dit-elle en passant sa main dans ses cheveux. Elle resta toujours immobil perdue dans ses pensées. Toutes plus noir les unes que les autres. Elle avait remarqué dans le comportement de Serve que quelque chose n'allait pas. Mais elle n'avait rien dit de peur qu'ils la prennent pour une folle. Et pourtant la capitaine est loin d'être folle. C'ets plutôt quelqu'un de super malin même si ce n'est pas une personne apprécier de tout les élèves de Poudlard. Elle est souvent source de conflit entres les élèves des autres maisons. Mais rarement de la sienne car Serpentard, c'est vraiment la meilleure de tout. Pourquoi ? Parce que c'est celle qui à acceuillit Voldemort. Une chose qui l'énervait au sujet de se mage noir, c'étais qu'il semblait ne s'interesser qu'à se Potter. Et qu'avait-il de plus qu'elle celui la ? Ce n'est qu'un sang de bourbe ! Une fillette qui n'est bonne qu'à lancer n'importe qu'elle sorts et sa n'importe quand. Et quand il arrive à se sortire des pires situations c'ets souvent des coups de chances. Alors pourquoi lui ? Peut être parce qu'il avait réussit à survivre à la baguette de Voldemort alors qu'il n'étais qu'un nourrisson. C'est absolument dégoutant pour la capitaine de verts.

" Ne restons pas ici ... "

Jess' sursauta quand Serve la sortie de ses pensées. Peut être que c'étais mieux aprés tout. Car si ce n'est que pour penser à Potter ... il vaut mieux se pendre par la suite. Ce n'étais pas de sa faute. Eleonore ne pouvait pas voir les Bouffondors, pardon Gryffondor. Et surtout pas lui, ce Harry ... Eleo' secoua la tête et regarda Serve s'éloigner en titubant. Sur le coup, elle ne le remarqua pas tellement mais ensuite. Aprés s'être repasser la scéne dans sa tête elle se rendis compte que quelque chose n'allait pas. Puis la remarque de Serve la fit à nouveau sursauter. La jeune fille lanca un regard à Seifer. Toujours avec ses yeux noirs, dépourvues du moindre sentiments. Elle se dirigea vers Serve en regardant son meilleur ami mais celui ci semblait être ailleure. Quand elle arriva à sa hauteur elle s'approcha encore un peut plus de lui. Elle plongea son regard dans le sien. La c'étais sur que quelque chose n'allait pas. Il devait avoir trop bus. Comment elle le savait ? Bah vous savez l'alcool est le deuxieme meilleure amie d'Eleonore. Elle savait donc quand quelqu'un était soaul ou sobre. Dans l'alcool il y à plusieurs pallier [( j'ai appris sa Samedi dernier )]. Il y à celui ou tu sent que t'est plus tout net mais ton cerveau marche toujours aussi bien. E fait c'est comme un coup de fatigue. Puis les paliers monte jusqu'à cleui ou tu ne sais plus qui tu est. Visiblement, Serve n'en était pas encore arriver ici. Et d'ailleure tant mieux pour lui. Eleonore pensait qu'il avait déja du mal à marcher et qu'il devait mal voir.

" Serve ... tu as bus quoi ? "

Lui demanda la jeune fille en lui donnant un tape sur l'épaule pour le réveiller un peut. Celui ci leva la tête mais au moment ou il allait lui répondre. Un "monstre" surgit alors de nul part. Eleonore se retourna et regarda Seifer face à la scéne. Physiquement elle n'allait pas bien et mentalement c'étais pas bien mieux. Elle avait pensé sortire sa baguette pour aller aider le Gryffondor mais étrangement ne fit rien. Peut être était-elle fatiguer elle aussi ? C'étais surment sa. La capitaine des verts leva la tête vers le ciel et put voir que c'étais la pleine lune. Elle ne l'avait pas vraiment remarquer .. Puis elle baissa la tête vers Serve pour voir s'il tenait toujours debout. Apparement oui, mais il avait toujours besoin de son lampadere pour tenire sur ses jambes. Eleonore lui lanca un dernier regard inquiet puis se tourna vers Seifer. Elle ne savait pas ce qu'il alalit pouvoir faire pour se défendre mais elle pensait à l'aider en tout cas. Avec beaucoup de courage et de lutte face à elle même; Jess' mit sa main dans ses poche et en ressortie sa sublime baguette. Celle ci était noir. Je ne dirait pas que c'est rare d'en voir mais disons que sa ne se trouve pa sà tout les coins de rues. Au moment ou la capitaine des verts voulait s'avancer pour aider le Gryffondor, celui ci se débrouilla tout seule et d'ailleure tant mieux. Elle rnagea sa baguette en regardant le loup quitter la ruelle. Puis ele regarda Seifer s'avacer vers elle et son meilleur ami.

"Bien jouer, c'est bien pour un Bo.. euh Gryffondor. "

Eleonore se rattrapa, c'étais pas le moment de l'insulter de Bouffondor alors qu'il venait peut être de leurs sauver la vie. La capitaine des verts se tourna vers Serve. Celui ci était toujours accrocher à son poteau. Elle se rapporcha de lui et lui demanda en remettant une de ses méches :

" Ece que sa va ? Tu crois vraiment que tu pourras bouger ? "

Le préfet des verts se tenait toujours debout, appuyé contre un lampadaire se trouvant à proximité en attendant un quelconque mouvement de ses deux amis. Mais étrangement ceux ci avait l’air comme parti ailleurs… Une habitude que connaissait assez bien le Serpentard pour l’avoir « enseigné » à Jess lors de leur première rencontre… Le vent venait de reprendre sa place et faisait voler les quelques feuilles mortes qui se trouvaient dans le caniveau près du trottoir. La fine pluie qui continuait de tomber ne semblait pas déranger les trois élèves qui étaient tous partis se refugier dans leurs pensées plus ou moins sombres. Serve pour sa part avait les yeux rivé sur sa blessure, pensant à diverses choses. Le préfet était assez gêné vis à vis des deux personnes l’entourant. C’était une situation bien délicate pour lui… Tous deux finiraient bien par se rendre compte de son état si ce n’était déjà fait. En relevant au bout d’un moment la tête, le Serpentard eu une légère grimace. Seifer semblait l’observer depuis quelques minutes et pas d’un air très rassurant… Et bien en voilà un au courant au moins… Le Gryffondor semblait déjà douteux lorsqu’il avait aperçu le jeune homme. Ce n’était pas dans ses habitude de porter une longue cape noire ainsi que de sortir le visage caché. Il l’avait certainement prit pour un Mangemort à son arrivée, rien de plus normal en somme. A cette pensée, Serve eu une mine de dégout, dégout pour lui même. Même si le Seigneur des Ténèbres avait quelques qualités certes, il possédait beaucoup plus de défauts… Une des raisons majeure pour laquelle Serve ne rejoignait et ne rejoindrait pas ses rangs : le fait qu’il juge les personne sans les connaître et qu’il considère ses partisans comme de simples serviteurs. Il était hors de question que Serve se mette sous les ordres d’une seule et même personne… Le mot « liberté » n’était certainement pas dans le vocabulaire du Lord Noir… Dommage…

Sortant alors seulement de ses sombres pensées, Serve jeta un dernier coup d’œil aux deux élèves devant lui. Cette fois-ci c’était les deux qui le regardaient étrangement, comme s’il y avait quelque chose d’anormal en lui… Ce qui n’était d’ailleurs pas faux du tout. C’est ce moment précis que choisi le Gryffondor pour s’approcher du Serpentard, un air inquiet remplaçant son sourire. Lorsque Seifer fut arrivé à proximité de Serve, il lui demanda si ça allait. En voilà une excellente question ! La réponse ? Même Serve ne la connaissait pas… Il se sentait mieux qu’avant en compagnie d’un ami et de se meilleure amie mais malgré tout, quelque chose clochait encore et toujours. Quoi ? Peut-être le fait que Jess’ n’aille pas très bien ? Mais alors que le Serpentard ouvrait la bouche pour répondre quelque chose, Jess’ s’approcha d’eux en vint se poster aux côté du préfet qui en profita pour éviter la réponse à la question de Seifer. Son amie posa la question que redoutais le Serpentard… Le pire dans l’histoire, c’est qu’il ne tenait pas à mentir à ses amis, encore moins à Jess ‘. Avalant difficilement sa salive, le préfet chercha une quelconque réponse dans sa tête. Mais alors que Serve toisait son amie d’un regard faussement interrogatif, un hurlement le fit tressaillir et il se retourna immédiatement vers l’endroit d’où il provenait.

A première vue, rien ne se trouvait dans la rue don l’obscurité régnait en maître, mais au bout de quelques secondes, le Serpentard resta bouche bée devant l’immense créature se trouvant devant les trois jeunes gens. Créature qui semblait être un Loups Garou. S’il n’avait pas eu un minimum de raison, le Serpentard se serait certainement écroulé de surprise mélangé à la peur. En jetant un regard rapide vers ses amis, Serve eu une mine déçu et quelque peu contrarié. Seifer venait de s’avancer en sortant sa baguette, Jess’ aussi, laissant le préfet derrière eux comme s’ils tenaient à le protéger. Le Serpentard resta sur place, sidéré par leur réaction. Le Gryffondor hurla alors un sortilège qui fit apparaître une petite boule de feu se dirigeant vers le « monstre » qui s’enfuit immédiatement à la vue de cette dernière. Jess’ elle regarda le lupus partir avant de se retourner vers Serve qui venait de se laisser glisser le long de son point d’appuis. Ce dernier regarda ses deux amis se rapprocher de lui et le préfet ne pu que murmurer un simple remerciement aux deux élèves. Perdant patience en voyant la mine inquiète de ses deux amis, le Serpentard se releva plus brusquement qu’il ne l’aurait voulu, provoquant de nouveaux vertiges bien plus forts que le précédent. Vacillant sur les côtés, Serve déclara d’une voix faible :

Je vais parfaitement bien merci ! Désolé si je m’emporte un peu mais le Rhum mélangé à la bière n’est pas un excellent moyen pour être calme et patient.

* encore moins pour être toi-même abruti !*

Se giflant une nouvelle fois mentalement, le préfet releva le regard vers ses deux amis, l’air désolé. Il ne se sentait pas bien c’était vrai, pas plus que Jess’ d’ailleurs. Et l’alcool n’arrangeait en rien les choses. Seul Seifer semblait avoir toute sa raison. Il en avait de la chance… Le Serpentard poussa un soupire. Quel idiot… En voilà un parfait exemple en tant que préfet de sa maison… Quelle honte… Plaçant ses deux mains sur son visage, le jeune homme fini par avouer aux deux élèves, un air désolé :

Désolé... je...

Mais le préfet garda le silence, préférant ne pas rajouter autre chose. Décidé, Serve s’avança le long de la ruelle, contournant ses deux camarades et se retourna vers eux, un simple sourire aux lèvres.

Allons faire un tour. Ca nous changera un peu les idées… Et je pense pouvoir avancer seul, merci !

Avec une légère pointe d’humour dans la voix, Serve fit signe aux deux autres de le suivre. Pourquoi n’iraient-ils pas s’installer dans un coin tranquille du village ? Le Serpentard s’avança le long de la rue, s’appuyant de temps à autre contre les murs lorsqu’un nouveau vertige s’emparait de lui. Jess’ et Seifer le suivant au pas. Un lourd silence venait de s’installé, chacun regardant soit devant lui, soit à ses pieds. Le préfet jeta un coup d’œil derrière lui et eu un léger sourire. En arrivant à l’angle d’une rue, un grand lampadaire vint les accueillir. Un parc leur faisait face. Une balançoire ainsi que quelques autres jeux d’enfants, tel qu’un toboggan leur tendaient les bras. Le coin semblait tranquille. Pas un bruit ne trahissait la présence d’une quelconque personne. Souriant, Serve se retourna vers Jess et Seifer.

Un petit retour en enfance ça vous dit ?

L’air déjà plus naturel qu’il y avait quelques minutes, le Serpentard s’avança vers Jess’ et se pencha un peu, dans le but que leurs yeux soient face à face. Elle savait se qu’éprouvait son ami, étant elle-même dans le même cas que lui. Cependant, Serve s’était toujours arrangé pour tenter de remonter le moral à ses proches, et c’était pas ce soir que ça allait s’arrêter. Restant quelques instants silencieux, le préfet lui chuchota alors pour que seule la capitaine puisse l’entendre :

Hey Jess’, oublie-le. Ne pense plus à lui ni aux autres problèmes que tu as pu rencontrer. Ecoute, ce soir je veux que tu puisses t’amuser comme l’autre fois au lac, tu te souviens ? Allez, cesse de t’inquiéter pour tout ça, et vient un peu par là tu veux ?

Tout en enlaçant son amie pour lui remonter comme il le pouvait son moral, Serve décrocha son regard de celui de la capitaine pour le reporter droit devant lui. Le Loups ne semblait pas les avoir suivi, tant mieux ! Lorsque le préfet s’éloigna de son amie, il adressa un léger sourie à cette dernière puis recula pour ensuite se diriger vers l’entrée du parc en faisant signe à Seifer de le suivre. Le Gryffondor était certainement l’une des rares personnes à ne pas juger les gens à premières vue. Lors de leur rencontre, Serve n’avait pas été très enchanté de faire la connaissance du préfet des rouges, mais au fut et à mesure du temps passé avec lui, il avait appris à apprécier le jeune Gryffondor et le considérait à présent comme un véritable ami. Sortant de ses pensée, Serve se rendit seulement compte que sa main avait prit la teinte rouge de son sang. Lançant un regard discret à celle-ci, il l’essuya à l’aide de sa cape puis se retourna vers ses deux amis, attendant leurs réactions.

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Seifer soufflait. Ce n’était pas ce sortilège mineur qui l’avait affaibli, mais la peur, tout simplement. Il avait une réelle terreur des loups-garoux, depuis qu’il était tombé sur tout un groupe lancés contre lui par des Mangemorts... Mangemort... Ce nom le dégoûtait, sa haine s’intensifiait à cette écoute, et il était assez inquiet. Ce n’était pas les Mangemorts en eux-mêmes qui lui faisaient le plus peur, mais celui qui les contrôlait. Lord Voldemort n’avait encore jamais été vaincu, pourtant nombres de sorciers sont contre lui. Qu’est-ce qui peut bien empêcher tout le monde de s’unir et de le vaincre, ensemble ? Etait-ce parce qu’il avait une puissance surhumaine ? Non... De toute manière, si tout le monde des sorciers se mettait face à lui, le Mage noir aurait bien du mal à survivre ne serait-ce qu’une seconde... Et puis, il ne pouvait pas être si fort, si Albus Dumbledore était aussi puissant et même plus, disait-on ; et le simple fait que son Avada Kedavra, lancé sur un enfant de un an, n’ait fait à ce dernier qu’une seule cicatrice était bien la preuve que, de toute évidence, il était loin d’être omnipotent ! Pourtant, aucun regroupement de sorciers n’avait encore été fait, jusqu’ici... Le Gryffondor cherchait dans sa tête quelque chose qui expliquerait tout ça. Ce qu’il se passait lui rappelait un événement terrible apparu chez les Moldus : c’était en Allemagne, un homme du nom de Hitler était au pouvoir... Personne n’a jamais osé s’attaquer à lui, c’était pareil, et pourtant ce dictateur n’était qu’un simple homme, un Moldu même. C’était la peur, sans doute. Il était impossible de faire confiance à qui que ce soit, ou presque, à présent. Seifer imaginait bien Jess Mangemorte, par exemple, de par son caractère, même s’il l’aimait bien, au fond...

Il s’était mis à penser à des choses qui n’avaient plus aucun rapport avec l’instant présent. Il regarda Jess. Elle venait de parler. Ses paroles firent le plus grand bien au jeune homme : venant d’elle, c’était vraiment adorable. Il lui fit un mince sourire, pour la remercier d’avoir pris la peine de lui faire un compliment. Il préférait n’en pas faire toute une histoire, de peur qu’on l’estime bien trop vantard. Il fit donc un petit signe de la tête.

« Merci. »

Il allait ajouter "C’était un coup de chance", mais jouer les faux modestes ne servait à rien, et il en était bien conscient ! Il ne dit donc plus rien, préférant passer à autre chose. Il constata que Jess avait pensé à la même chose que lui, en voyant l’état de Serve : en effet, elle venait de lui demander si ça allait, et s’il pouvait bouger. Le Préfet de Serpentard, avec un air assez agacé, vacilla sur le côté. Sur le moment, Seifer cru qu’il s’évanouissait, et eut le réflexe de vouloir le rattraper dans sa chute, mais l’autre parvint à rester sur ses pieds, l’air tout de même assez faible... Il répondit, d’une voix sûrement plus dure qu’il ne l’aurait souhaitée, qu’il allait parfaitement bien. Pour le Gryffondor, il semblait tout le contraire... Ne pas pouvoir tenir debout sans risquer, à chaque effort, aussi mince soit-il, de tomber dans les pommes, n’était pas vraiment signe de bonne santé... Il ne dit cependant rien, le laissant continuer sa phrase. Il avait bu de la bière mélangée à du rhum, voilà ce qui le rendait aussi... chose... Et il disait bien aller ? Il plaisantait ! Il venait de se bourrer, et disait aller bien ! A voir sa tête, il semblait ne pas avoir hésité sur la quantité...

Un silence prit alors le dessus, tandis que les trois élèves se regardaient. Serve semblait être le plus gêné, ce qui d’ailleurs était bien normal... Jess, quant à elle, ne semblait pas se sentir très bien, elle avait l’air de ne plus savoir où elle en était, d’être même peut-être un petit peu malheureuse... Enfin, Seifer, lui, repensait à tous les récents événements qui s’étaient succédés, pensait à Delrya, à Elwina, à Voldemort et... à Ultimecia... C’était en fait surtout du côté d’Ultimecia que ses pensées étaient tournées. Bien que ne connaissant rien de cet "être", pas même son sexe ou son espèce, il était bien conscient qu’il s’agissait d’une personne, si encore c’était une personne, très puissante : qui est capable de rentrer dans l’esprit de quelqu’un et de prendre tout son contrôle ? Le jeune homme se doutait que des sorciers tels que Lord Voldemort ou Albus Dumbledore en étaient capables, mais qui d’autre ? Le pire, c’est que pendant ces "transes", lorsqu’il était possédé, il n’enregistrait aucun souvenir ; aussi avait-il un blanc dans sa tête, juste après. S’il connaissait le nom de ce qui le possédait, c’est tout simplement parce que, la première fois que ça lui était arrivé, il était avec Siam, et que cette dernière lui avait répété ses paroles : "Je t’obéirais, Ultimecia.". Il ne savait rien de plus, ne savait pas à quoi il devait obéir, ne savait rien, et c’est cette sensation d’impuissance, mêlée à cette crainte face à l’inconnu, qui le rendait si soucieux et si pensif, ces temps-ci.

Serve, alors, se mit les mains sur la tête, faisant ressortir Seifer du fin fond de ses pensées. Le Gryffondor observa son ami d’un air inquiet ; ce dernier semblait bien mal. Pleurait-il même ? Il n’en savait rien. Il parla alors, rompant ce silence devenu bien lourd. Tout ce qu’il dît, c’est être désolé... Désolé ? Mais de quoi ? D’avoir bu ? Ca arrivait à tout le monde d’avoir un coup de déprime, en particulier à l’adolescence ! Ou peut-être était-ce pour le ton qu’il avait employé en leur parlant, quelques minutes auparavant ? Mais ce n’était rien, il avait juste utilisé un ton assez dur, mais c’était normal ! Il ne fallait pas s’en vouloir pour des choses qui étaient complètement ridicules ! Le jeune homme, voulant lui prouver qu’il n’avait pas à être désolé, qu’il avait seulement commis une erreur, chose tout à faire humaine, et qui plus est une erreur qui s’oublierait bien vite, lui plaça une main sur l’épaule.

Le Serpentard n’ajouta rien, puis soudain, commença à marcher. Après quelques difficiles pas, il se retourna vers lui et Jess, qui n’avaient pas bougé. Le sourire aux lèvres, il leur proposa d’aller faire un tour, afin de se changer les idées. Pourquoi pas, après tout ? Chacun pensait à ses petits problèmes, mais étant ensemble, il fallait bien essayer de passer le cap ! Marcher était parfois une bien bonne solution pour oublier tous nos tracas, même si parfois ça ne fait qu’empirer les choses... Le Préfet de Serpentard ajouta, avec ironie, qu’il pourra avancer seul. Seifer lança un regard furtif à Jess, puis rattrapa Serve en courant. Ils marchèrent silencieusement, personne n’osant dire quelque chose, et surtout personne n’ayant d’idée de conversation. Parfois, Serve s’appuyait contre un mur, le temps que son vertige passât. Ca ne rassurait guère le Gryffondor, qui à chaque fois se demandait s’il ne s’écroulerait pas. Finalement, ils arrivèrent dans un petit terrain avec balançoires et toboggans, qui était pour le moment désert. Serve s’arrêta, se retourna et, le sourire aux lèvres, leur proposa de retourner en enfance. Seifer lui rendit son sourire puis, voyant qu’il murmurait des paroles rassurantes à Jess, et sachant que ça ne le concernait pas, il s’assit sur une balançoire et ferma les yeux, lentement, se laissant ainsi absorber par les profondeurs obscures de ses pensées...

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[ ( Dzo' c'est pas long mais je suis crevée T_T ) ]

Pas un bruits. Seule les trois élèves marchaient encore dans la sombre ruelle. Et apparement, aucun d'eux ne savait quoi dire. Ils étaient chacuns perdue dans lerus pensées. Et vue ce que je vois, sa ne devait pas être des pensées trés joyeuse. La premier à ouvrire la marche fut Serve suivit de trés prés par Seifer. Seule Eleonore restait en retrait toujours en pensant à Scott. Elle n'avait pas compris pourquoi, pourquoi lui disait-il qu'il l'aimait pour aller se jetter dans les bras de sa cousine ? Enfin, ce n'étais pas la faute de Jessica loin de la. Ce n'étais pas son genre de faire se type de coup au autres et encore moi à sa cousine Eleonore. La jeune fille jouait avec ses méches de cheveux. Elle s'amusait à les rouler un peut dans tout les sens, comme des verres de terres. Sa l'amusait assez. D'ailleur, il faut pas grand chose pour l'amuser la miss. Metter lui une Clown [( même avec un nez vert )] qui dit que des c*nneries, elle explose de rire. D'ailleur tant mieux si c'étais comme sa. C'étais donc pas la peine de se casser la tête à trouver des p'tits jeux aussi compliquer les uns que les autres.

La capitaine de verts, comme les deux autres d'ailleur, n'avait pas ouvert la bouche depuis un bon moment maintenant. Les trois élèves marchait sous la faible lumiére des lampaderres laissant derriére eux un Loup-Garous qui apparement n'avait pas osé se montrer à nouveau. Et dire que des personnes ont peur de ses bestioles ... franchement ce n'étais pas le cas d'Eleonore. C'étais juste des loups-humains ... Vous allez me dire, elle est folle cette Jess' ? Bah je ne vous dirait pas non puisque c'est peut être le cas. C'est une qualité mais aussi un défaut de n'avoir peur de rien mise à part de Lord Voldemot. Enfin, pour le seigneur des ténèbres c'étais plus de respect mélanger à de l'admiration plutôt que de la peur. La capitaine des Serpy's semblait aller un peut mieux mais toujours aussi mal en point. Elle lacha un soupire en regardant autour d'elle. Il y avait une sorte de maison en ruise à sa droite. Plus de fenêtre, une porte en bois qui tenait à peine debout et le reste de pierre. C'étais surment en grange car ont pouvoir des bouts de paille dépasser des fenêtres. Eleonore s'arrêta cinq seconde devant la vieille grange avec l'envie d'y entrer. Oui, la c'est confirmer ... elle est complétement cinglée. Surtout qu'un vieux batiment en ruine pouvait trés vite tomber en poussiére; y compris avec les gens s'y trouvant dedans. La jeune fille fit un pas vers la porte mais entendis les pas des deux élèves s'éloigner alors elle y rennonca.

Cela faisait dix bonnes minutes qu'il marchaient tout les trois sans dire un seule mots. Puis ils arrivérent enfin dans une sorte de parcx avec toutes sortes de jeux. Eleo' regarda la balancoir, quand elle était gosse elle adorait monter la dessus. Il y avait une sorte de tourniquet et sa aussi c'étais de bon souvenirs. Enfin, plutôt de mauvais enfin de compte. La premiére foies qu'elle était monter la dessus avec ses amies, toutes sans excéption avait "gerber" toutes leurs tripes. Du coup, plus jamais elles n'étaient remonter sur se genre de jeux. Sa c'ets trés bien pour se faire vomire mais pas pour autre choses. Eleonore lacha un sourire, sa c'étais le bon vieux temps. Tout avait beaucoup changer depuis se jour la. La jeune fille passa sa main sur la tobogan quand elle passa à côtés. Et la "un p'tit retour en enfance" comme dit Serve. Cette remarque fit sourire la Serpentarde. Enfait, si elle était sortie c'étais pas plus mal. Au moin elle était avec son meilleur ami et son "ami". Enfin, je ne sais pas comment ont peur parler de Seifer et Eleo'. Malgrés des débuts plutôt difficils, sa c'étaient assez bien terminer mais la Serpentarde n'est pas du genre à oublier facilement. Elle se plongea à nouveau dans ses pensées mais y fut vite rettirer quand Serve vint lui parler. Il avait vraiment le chic pour la faire sourire. Il s'inquietait toujours des autres mais jamais de lui.

" Tu as raison mais ... on efface pas le passé. "

Et voila, encore une part de mauvaise volonté de la part de Eleonore. Enfin bon, bref, passons. La jeune fille fit quelque pas en direction de la balansoir où se trouvait Seifer. Mais ne s'arrêtta pas, elle continua son chemin du côtés de tourniquer. En observant les lieux, elle avait l'impression de revoir son village en espagne. La ou il faisait beau et où le soleil étai pratiquement toujours présent. Elle commenca à se souvenirs de tout ses ami(e)s, des petit vieux du village, de l'école, du bar et des fêtes. D'illeur en parlaznt des fêtes, quel souvenirs ! Un soir, avec deux petites filles de son age. Elle avait enfiler des robes traditionnel et faisait des claquettes sur la pistes de danse. Des hommes à côtés d'elles jouaient de la guitares et d'autres instrument Espagnol. Chacunes des trois petites fille étaient représenter par un couleure. Celle de la premiére, c'étais le rose. Simplement parce que c'étais sa couleure préfèrée. Celle de la seconde, c'étais le rouge. Comme Eleonore c'étais une fille qui voulait être remarqué et donc quoi de mieux que le rouge vif ? Quand à notre petite Espagnol. Sa couleure était le bleu. C'étais pas vraiment un couleure qu'elle appréciait même celle ci représentait le ciel et donc la libertée. Et comme Eleo' était une fille trés indépendente, cette robe lui allait donc à merveille. Alors que la capitaine des verts commencait à se plonger dans ses souvenirs elle entendit des pas. Elle sursauta alors en voyant Serve assis à ses côtés. Sa faisait combien de temps qu'il était la ? Et apparement il la regardait. Comme l'autre jour au lac quand elle c'étais mise à chanter.

" Pourquoi tu me regarde ? Tu sais que c'est un truc de psychopate ? "

Dit-elle avec une pointe d'humour quand même. C'étais pas en ce mettant à pleurer [( même si ils en avaient envie )] que tout irais mieux par la suite. En tout cas, Eleonore avait verser bien assez de larmes. La jeune fille regarda alors la main de Serve. C'est bizzar elle semblait plus rouge que d'habitude. Elle leva les yeux verts son bras, celui ci aussi était d'un rouge vif. Jess' commenca à se poser des questions la. Pourquoi ece qu'il saignait ? C'étais pas tout à fai normale sa. Elle fronc ales sourcils et d'un mouvement trés rapide, souleva la manche du préfèt. Et la, elle faillit tomber dans les noix de coco [( Oui oui xD )]. Du sang, du sang partout. Tellement étonner, Eleonore eut du mal à garder la bouche fermer. Elle secoua la tête, histoire de se remettre les idées en place puis regarda son ami. Celui ci smeblait assez gêner du fait qu'elle ai découvert une tel chose. Bah en même temps il y à de quoi. Imaginez vous, le bras remplis de sang depuis plusieurs dizaines de minutes. Vous ne dites rien, esseyer de le cacher et aprés c'est votre meilleure amie qui tombe dessus. Sa m'ai jamais arriver mais j'éspére tomber dans cette situation un de ses jours.

" Mais enfin qu'ece qui ta arriver, ta fait quoi ? "

[(Nan nan Jess voilà un post court xD dzo jdevais partir alors j'ai abrégé T__T )]

Le jeune Serpentard se tenait toujours debout devant ses deux amis, attendant qu’ils le rejoignent. Seifer fut le premier à entrer dans le parc, suivit quelques instants plus tard par les deux Serpentards. Le Gryffondor venait de s’installer sur l’une des balançoires, l’air ailleurs. Au vu de son regard neutre, le préfet des rouges devait certainement être de nouveau replongé dans ses pensées. A cet instant, le Serpentard ne pu qu’afficher un léger sourire. Au moins ils étaient trois maintenant à être pensif vingt trois heures sur vingt quatre. Le préfet des verts s’avança dans le parc, contournant distraitement tous les jeux qui s’y trouvaient. Jess semblait avoir eu la même idée que son ami étant donné qu’elle faisait de même. Au bout de plusieurs minutes passées à contempler les attractions qui avaient autrefois fait leur bonheur, Serve revint aux côtés de Seifer qui semblait toujours aussi pensif. Ne voulant jouer les troubles faits, le Serpentard passa discrètement le long de la balançoire et longea le toboggan à ses côtés pour aller rejoindre un arbre juste derrière celui-ci. En arrivant à destination, Serve s’installa dos au tronc et se laissa lentement glisser contre le bois comme à son habitude. Le vent semblait s’être calmé entre temps, tout comme la pluie qui avait cessé. La lune quand à elle, venait de refaire son apparition, éclairant ainsi de sa pâle lumière blanchâtre les environs. Une source lumineuse bien plus utile que ces vieux lampadaires qui ne marchaient qu’une fois sur deux….Serve s’étira bras et jambes à terre tout en grognant de déception. Même si les effets de l’alcool commençaient à se dissiper, sa migraine venait de refaire surface. Le Serpentard ne pu que se taper la tête contre le tronc pour tenter de la stopper, ce qui ne fit que l’empirer.

Tout en continuant à râler, le préfet se releva lentement, sentant quelques légers vertiges le prendre à nouveau. Ignorant ces derniers, Serve fit quelques pas en avant puis jeta un coup d’œil aux alentours. Seifer était encore et toujours assis sur sa balançoire, juste derrière celui-ci se trouvait Jess’ qui venait de s’asseoir sur un banc l’air tout aussi pensive que le Gryffondor. Haussant un sourcil, Serve afficha un simple sourire, amusé. Voilà que les deux élèves le battaient sur son propre terrain ! L’élève à dépasser le prof apparemment… Soupirant, le Serpentard s’avança le long des divers jeux, s’arrêtant de temps en temps pour voir à quoi ils ressemblaient. Tout en avançant, le préfet trébucha dans une bouteille vide, une bouteille de Rhum précisément… Serve ne pu réprimer une mine de dégout avant de prendre la dite bouteille et de l’envoyer s’écraser contre le tronc de l’arbre derrière lui. Légèrement calmer, le préfet continua sa route pour aller rejoindre son amie. En arrivant près d’elle, le Serpentard s’installa discrètement à ses côtés souriant en voyant que la capitaine ne l’avait même pas remarqué. Serve se pencha alors lentement afin d’observer son amie, replongeant à son tour dans ses propres pensées, pas forcément sombre cette fois. A vrai dire, il commençait à se faire à nouveau du souci pour la capitaine des verts. Déjà avant qu’elle apprenne la mauvaise nouvelle de la bouche sa cousine, Jess semblait soucieuse, mais depuis, elle était véritablement déprimée et perdue. Et c’était compréhensible en même temps… Il ne devait pas y avoir que ça, mais un accumulé de chose déprimante en font un moyen redoutable pour s’enfermer sur soi-même.

Serve revint alors à la réalité en guettant toujours Eleonore qui venait de se reprendre elle aussi. Le Serpentard eu un sourire lorsque son amie sursauta et leva les yeux au ciel à sa remarque. Un psychopathe … Quoi que habillé de cette manière, on pourrait le croire en effet… Le préfet reporta son regard dans celui de Jess et haussa les épaules en souriant.

Qui te dit que je n’en suis pas un.

Laissant une pointe d’humour parcourir sa phrase, le sourire qu’abordait le jeune élève disparu en voyant la capitaine. Elle était exactement comme lui. A toujours vouloir cacher ses soucis et se montrer un minimum joyeux aux yeux des autres. S’il n’était pas certain du contraire, Serve aurait pu croire que Jess et lui était frère et sœur. En voyant la mine déprimée plus qu’autre chose, affichée sur le visage de la Serpentarde, Serve voulu ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais fut coupé en voyant que le regard de Jess était rivé sur sa main. Il n’eu même pas le temps de retirer cette dernière que déjà la capitaine venait de relever sa manche en observant bouche bée sa coupure. Le préfet ne put que se pincer l’arrête du nez à l’aide de sa main libre en soupirant. Tout en se relevant, faisant ainsi lâcher son bras de l’emprise de son amie, Serve resta quelques instants debout sans rien dire. Il reporta ensuite difficilement son regard sur la Serpentarde, l’air gêné.

C’est rien… c’est juste que Rusard et sa chatte peuvent faire peur parfois...

Faisant allusion à l’autre fois au lac, lorsque c’était Jess qui était blessé, Serve eu un sourire sans joie. La dernière fois, c'était elle qui s'était fais mal à la jambe et qui, quelques minutes après, s'était évanouie. Revenant à la réalité, Serve pensait avoir éviter le sujet, mais devant le regard plein de menaces de la capitaine, le préfet décida de raconter rapidement les faits. S'il avait pu, le Serpentard se serait bien niché six pieds sous terre. Avalant difficilement sa salive, Serve reprit en un murmure :

Je… je me suis simplement ramassé sur un morceau de verre… Je n’étais pas vraiment en état de soigné ça tout à l’heure. M’enfin…

Sortant un simple mouchoir, Serve s’essuya rapidement le sang qui coulait le long de son avant bras, puis balança le tissu d’un geste nonchalant dans la poubelle derrière lui. Incroyable comme Jess pouvait faire peur parfois en regardant les gens comme elle venait de le faire… Cette pensée fit sourire le préfet qui rabaissa aussitôt sa manche en se réinstallant aux côtés de son amie sans rien dire. Cherchant à changer le plus rapidement de sujet, le Serpentard enchaîna aussitôt un peu gêné :

Et toi alors ? Ca va mieux ?

Même s'il savait bien que la capitaine destait qu'on aborde ainsi son "état", c'était le risque à prendre après tout. Le Serpentard s'en voulait. Il s'en voulait car il savait bien qu'en le voyant ainsi, Jess devait s'inquièter un peu qu'elle ne l'était avant.

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Cela faisait un bon moment que Serve n'avait toujours pas répondu à la question d'Eleonore. Celle ci resta calme, en tout cas elle devait l'être avec son meilleur ami ce qui est assez normale. La jeune fille attendait toujours sa réponse. Mais rien, pas un mot ne sortie de la bouche du préfèt qui avait l'air assez mal à l'aise dans cette situation. En même temps c'étais assez compréhensible. La jeune Serpentarde mis ses mains dans ses poches et regarda les quelques feuilles de l'allée, voler à présent dans le parc. Elle baissa alors les yeux, elle allait presque se perdre à nouveau dans ses pensées quand Serve la ramnea à la réalitée. La jeune fille leva la tête assez vivement, comme si on venait de la réveiller. Elle cligna légérement les yeux, qu'ece qui lui raconter comme conneries encore ? La capitaine des verts continuait de regarder son ami, l'air assez mécontent. Elle détestait qu'on lui mente. D'habitude, elle aurait sauter sur la personne qui lui racontait des bobards. Elle s'y serait même défouler avec sa baguette magique. Mais la, elle ne le pouvait pas. Sa se fait pas sur un ami et surtout pas sur son meilleur ami.

¤ - Meuh il se moque de moi ou quoi ? - ¤

Eleonore se mit à regarder le préfèt dans les yeux. Vous savez avec son regard de tueuse. Sa fait peur à plus d'une personne quand elle s'y met. C'étais même pas facile d'y résitser; La preuve, le préfèt des Serpy's venait de craquer. Eleonore enregistrait chacun de ses mots. Bout de verres ? Aïe en voula quelque chose qui doit faire mal. La jeune fille fit une grimace et ressortie sa baguette de sa poche. Elle l'observa. Sa si précieuse baguette, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Je ne dirais pas que c'est une baguette trés rare; disons juste qu'on ne la trouve pas à tout les coins de rues. Elle l'avait payer une fortune et d'ailleur elle ne le regrettait pas. Elle était absolument p-a-r-f-a-i-t-e et jamais Eleonore ne s'en était plaind. Enfin, elle retourna à la réalité et se leva. Elle regarda un moment Serve, dans les yeux, éspérent savoir qu'ece qui le tracassait. Mais elle ne préfèras pas insister. Elle savait ce qu'éprouvais ceux qui n'avait pas envie de parler de leurs pproblémes ( ou même d'autres choses ) à personne. Eleo' pris donc le bras de Serve, pointant sa baguette sur sa bleissures en mumurant une formule magique. Et voila, elle avait réussis son coup. Sa ne saignait plus et apprement c'étais en vois de guérison [( genre tu vas mourire u_U' )]. Elle eut un sourire satisfait puis regarda à nouveau Serve.

" Tu crois pas que c'est moi comme sa ? "

Sa comme le dit mon prof de francais : la fausse question xD Bah ouais parcequ'on connait déja la réponse. Eleonore souria au préfèt de sa maison puis s'asseya à nouveau sur le tourniquet, l'air pensive. La jeune capitaine pensait à ses ami(e)s, ses cours, son école, sa famille ... ses parents. Ceux qu'elle aimait tant. C'étais injuste, mais dans la vie tout est injuste. La jeune fille fit alors une grimace en frapant avec son pied dans un cailloux. Celui ci vola d'un mettres pour roula dans une sorte de plaque d'égout. Eleonore fut vite fait bien fait à nouveau sortie de ses pensées toujours par le même garçon. Elle lui lança un sourire. Enfin, un sourire complétement moche qui d'ailleur n'en était pas un.

" Moi ? Je sais pas si on peut dire que sa vas mieux tu sais ... Je commence à en avoir marre. Marre de tout ce qui se passe. J'voudrais changer de peau, être quelqu'un d'autre. "

¤ - J'en ai tout simplement marre de moi. - ¤

Sortez les mouchoirs, la séance déprime est ouverte. N'ayant plus le courage d'affronter le regard de Serve; Eleonore se leva et alla s'appuyer contre une barriére en bois. Elle commenca donc à regarder le champs en face d'elle. Celui ci semblait absolument immense. "Terre de libertée" comme le disait les vieillard Espagnol de son ancien petit village. La capitaine des verts leva les yeux vers le ciel ou les nuages semblaient presque avoir disparut. Seule un commencait à être seule. Les rayons de la pleine lune venait se perdre dans le petit village. Tout smeblait vide et insencé ; enfin surtout dans les yeux d'Eleonore qui commencait à mourire de froid, même avec sa cape de mangemort. Celle ci sautilla sur place pour se réchauffer puis se retourna vers les deux autres élèves. Seifer était toujours assis sur sa balncoir quand à Serve elle ne le voyait plus. ¤- Où c'est qu'il est encore passer ? -¤. Puis Eleonore sursauta en voyant le préfè des verts à sa droite. Elle mit une main sur sa poitrine en reprennant son souffle, c'étais dingue la façon qu'il avait de l'effreyer.

[( dzo c'est court )]

Le préfet des Serpentard était resté debout à attendre la réponse de son amie. Il venait à nouveau de se perdre dans ses pensées, se rendant à peine compte que son amie venait de lui soigner son bras. Le vent venait de se lever et faisait ainsi voler les mèches de cheveux des élèves, excépté Seifer qui avait une coupe assez courte. Le vent était assez froid et plus fort contrairement aux précedents et Serve fut sorti rapidement de ses diverses pensées par une poubelle de la rue qui venait de se renverser. Le Serpentard eu un léger sursaut et regarda vite fait autour de lui. Jess venait de s'installer de nouveausur le tourniquet l'air ailleurs. C'est à ce moment que Serve baissa les regard en s'apercevant que la blessure qui se trouvait il y a quelques instant sur son avant bras n'était que pûr souvenir. Le préfet redressa la tête, arquant un sourcil. Il était si peu présent pour ne pas se rendre compte de ça lorsqu'il pensait ? Et bien il fallait le croire en effet. Fixant la Serpentarde avec un léger sourire en signe de remerciement, Serve alla rejoindre son amie qui était toujours aussi pensive.

En s'asseyant aux côtés de Jess, le Serpentard écouta attentivement la réponse de cette dernière avant de reporter son regard dans celui de son amie qui baissa rapidement le sien. C'était à ça qu'elle pensait sans cesse ? Mais pourquoi donc se sentait-elle si mal ? Aussi mal que lui d'ailleurs... Mais contrairement à son amie Serve préférait éviter d'aborder les sujets qui le tracassaient, il fallait dire qu'il y en avait tellement. Le Serpentard lâcha un soupire et jeta un coup d'oeil à Seifer. Le Gryffondor semblait s'être légerement assoupi sur son siège. A cette vue, le préfet ne pu retenir un simple sourire, sourire qu'il remplaça vite par un air grave. Ne préférant rien dire pour le moment à Eleonore, Serve la suivit simplement du regard lorsqu'elle se releva. La capitaine semblait complétement obsédée par le champs se trouvant face à eux. Un immense coin couvert d'herbe sur laquelle venait se dresser quelques arbres fruitiers.

Le Serpentard eu un nouveau sourire en voyant sa meilleure amie sautant sur place pour se réchauffer. Elle semblait véritablement mourir de froid et y avait de quoi. C'était incroyable comme le temps avait changé en si peu d'heure... Il y avait à peine quelques instants, on aurait presque pu se trimbaler en T-Shirt, mais la, il fallait avouer qu'une veste était indispensable... Tout en se levant lentement du tourniquet, le préfet se dirigea à pas de loups vers Jess qui semblait être de nouveau ailleurs. Tout en se postant à ses côtés, le Serpentard attendit qu'elle revienne à la réalité avec un sourire. Mais Jess fut de nouveau sur terre lorsqu'elle remarqua en sursautant son ami à ses côtés. Ce dernier légerement amusé par le bond qu'elle venait de faire. A croire que le métier de psychopathe lui réussirai à merveille ! Souriant devant la mine faussement boudeuse de la capitaine, Serve ôta simplement sa cape en contournant Jess pour aller lui poser l'habit sur les épaules. Penchant la tête sur le côté pour retrouver les yeux de son amie, le Serpentard ouvrit alors la bouche :

Faudrai pas que tu retourne à l'infirmerie pour un rhume ou je ne sait quoi d'autre.

La Serpentarde venait de se retourner vers Serve, lui faisant ansi face. Même si un sourire parcourait ses lèvres, la tristesse se lisait toujours sur la visage de la jeune fille. Même si les chances de remonter le moral momentanement fragile de la Serpentarde étaient plus que faible, le préfet décida de retenter sa chance. Plaçant ses deux mains sur les épaules d'Eleonore, Serve se pencha légerement pour lui murmurer quelques paroles se voulant rassurantes :

Tu es très bien comme tu es Jess'. Arrête de penser à ceux qui ne t'aime pas ou ceux que tu ne peux pas voir. Pense d'abord à toi même ! La personne qui se trouve en face de moi ne serait pas ma meilleure amie si elle n'était pas comme elle est maintenant... Et je pense que c'est pareil pour beaucoup d'autres personnes qui t'aime.

Faisant un pause le temps de récupérer un peu, le Serpentard adressa un simple sourire à Jess avant de continuer :

Tu es très bien comme tu es, ne change pas... Ca serait du gâchi crois moi... Allez pense à autre chose.

Gardant les yeux rivé sur Jess, Serve abaissa ses bras et s'avaça quelque peu pour enlaçer son amie [(gros calin xD)]. Ignorant totalement si ses paroles avait eu un effet sur la capitaine, le préfet pria le ciel pour que celle-ci se sente un minimum mieux qu'avant. Cela faisait un peu plus de deux semaines que ça durait et le Serpentard commençait véritablement à s'inquietter pour la jeune fille. Une habitude chez lui de se faire du soucis pour chacun de ses proches, que ce soit amis ou famille. Reculant alors lentement de la Serpentarde, Serve jeta un coup d'oeil à Seifer qui semblait toujours ailleurs. Qu'avait-il lui ? Etait-il aussi soucieux que ses deux camarades ? En tous cas, il ne semblait pas vouloir le montrer... Quel don ! Si seulement le préfet était comme ça aussi... Soupirant de frustration, Serve reporta son regard dans celui de la capitaine.

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Toujours les même questions se balladaient dans la tête d'Eleonore. La jeune fille commencait à en avoir marre de sautiller comme une imbécil pour se rféchauffer. Elle sauta donc sur le premier piquet de la barriére et se mit à regarder à nouveau le champs qui lui faisait face. Il smeblait presque interminable, immense. La capitaine des verts sentie une de ses méches s'élever dans les air quand le vent approcha. Puis , ce n'est pas de simple méches qui s'élevérent dans les airs mais plutôt une partie de ses cheveux qui commencait à faire une sorte de drapeaux sous les effets du vent. La capitaine des verts eu un léger sourire dessiner sur le visage puis elle remit les pieds sur le sol. Cette foie, elle regarda le terrain boueux sur lequel elle se trouvait. On voyait même des sortes de traces de tracteurs. La jeune fille commenca à relever la tête et à suivre du regard les empreintes. Puis, son regard attérit sur une sorte de cimetiére qui se trouvait tout en haut d'une colline. Elle n'avait jamais rien vue d'aussi effreyant. Il y avait au moin une dizaine de corbeau qui volait en haut des tombes. Certain se posait en ils semblaient même voler les quelques fleures fannées qui s'y trouvaient. La jeune fille n'avait même pas sentie Serve lui déposer sa veste sur le dos. C'est à ses quelques mots qu'elle réagis alors.

" Oh merci c'est trés gentil. Tu n'auras pas froid toi ? "

Lui demanda t-elle mais apparement celui ci fit mine de ne rien avoir entendut. Elle baissa donc la tête, son regard viré sur ses chaussures. Des converses ? Sa cousine n'allait pas être bien contente en voyant leurs états. Mais aprés tout, qu'ece que cela pouvait faire ? Eleonore se sentait comme morte à l'intérieur. Alors se faire disputter ou pas par l'un des membres de sa famille ou même quelqu'un d'autres n'allait pas la démoraliser ... de moin parcequ'elle l'étais déja. A nouveau le préfèt des verts pris la capitaine par les péaules pour la mettre en face d'elle. En le regardant dans les yeux son sourire s'effaca. Il était impossible de mentire en se cachant dérriére un sourire. Enfin .. ne disons pas que c'est impossible mais l'avoir fait pendant plusieurs heures ... on avait plus envis de continuer le jeux. La capitaine des verts écouta le préfèt. Il trouvait vraiment les mots pour lui remonter légérement le morale. Trés bien comme elle était ? Ce n'étais pas ce qu'il pensait ... ce Jonas Scott. Puisqu'il était aller voir ailleur, et en plus pas la bonne personne. Sur ce coup la, joli coeur n'auras pas eu de chance. Eleonore regarda Serve avec un faible sourire.

¤ - Ecoute ton meilleur ami pour une foie Eleonore, oublie Scott ! - ¤

Ce dit la jeune fille en se plongeant dans les bras de son meilleur ami. La capitaine s'accrocha au vétements du préfèt comme si quelqu'un la tirait en arriére et qu'elle ne voulait pas bouger. Plusieurs évenements continuait à traverser sa mémoire. Le fait de découvrire qu'elle était Fourchlang nottement. Il faut dire que c'étais vraiment quelque chose de torublant. Quand on se retrouve nez à nez avec un Serpant est que l'ont dit des mots s'en même s'en rendre compte. Eleonore commenca à sentire les larmes monter dans ses yeux. Elle se sentie complétement incomprise et surtout salit. Pourquoi ? C'étais vraiment i-n-j-u-s-t-e. Si Serve ne l'avait pas lacher pour regarder Seifer, Eleonore aurait surment fait de son épaule une véritable éponge géante ! La jeune fille passa sa main sous ses yeux pendant que Serve avait le dos tourner puis se tourna elle ausis vers Seifer. Le gryffondor semblait aussi pensif que les deux autres. Qu'ece qui lui était arriver à lui ? C'est dingue sa , trois déprimer qui se retrouve dans la même ruelle. La jeune fille se tourna vers Serve en se rapprochant de lui. Elle pris sa respiration et demanda au jeune homme :

" Et toi, je vois trés bien que sa va pas, je veut savoir pourquoi ! "

Dit celle ci en le regardant dans les yeux. En générale, peut de gens arrive à resister quand elle lance se genre de regard. Mais elle savait que Serve était différent des autres, de beaucoup de monde. Elle n'avait jamais rencontrer quelqu'un comme lui, surtout pas à Serpentard. C'étais étrange qu'il n'ai aucun projet dans le "mal". C'était se que désirait pas mal de Serpentards pourtant. La jeune fille était quand à elle sur de ce qu'elle voulait. La premiére chose qu'elle feras quand elle sortira nde Poudlard : venger ses parents en tuant les aurors qui leurs ont donner la mort.

[ ( je suis vraiment désolée c'est nul à côtés des tiens... mais j'ai vraiment aucunes inspiations la . ) ]

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Seifer, assis sur sa balançoire, ne savait plus quoi faire, plus quoi dire. Il était perdu dans une déprime qui l’entraînait peu à peu jusqu’au profond gouffre du désespoir. Il ne sentait presque plus le léger vent qui lui balayait délicatement son visage. Ses yeux, d’un magnifique bleu d’azur, semblaient représenter, en dehors de leur beauté, le mal qu’il éprouvait et la haine grandissante en lui. Il se balançait légèrement, sans vraiment s’en rendre compte. Il était comme dans un état semi-conscient, ne voyant ni des rêves, ni la réalité. Il ne savait même pas s’il pensait, et à quoi il pensait ; jusqu’à ce qu’il croie être mort et, qu’en sursaut, il se réveille sur sa balançoire.

Il respira profondément. Il se rendait compte avoir peur de mourir. A l’instant, il en était persuadé, il était en train de s’enfoncer vers la mort. S’il ne s’en était pas aperçu, il serait sans doute mort, à présent. Mais ce n’était pas la mort elle-même qui le terrifiait : c’était mourir. Le passage entre la vie et la mort, entre ces deux univers différents. Devoir quitter ce qu’on a tant connu pour se rendre en direction de l’inconnu. C’était redoutable... Mais ce n’était que la nature... Mais pourquoi cette peur soudaine ? Lui qui avait toujours bien vécu, et même pris de nombreux risques ? Lui qui était toujours là pour ses amis, et qui avait, par d’innombrables fois, vu la mort en face ? Et maintenant, il était là, assis sur une balançoire, même pas avec les deux autres élèves. Etait-il faible ? Il prit bêtement une petite pierre par terre.

Un mouvement droit devant lui le fit sortir de ses rêveries. Il voyait, apparaissant petit à petit dans la brume, une silhouette. Il vit se dessiner le corps d’une fille, puis, peu à peu, il pu voir son visage. Non... C’était impossible... Que faisait-elle là ? Pourquoi ? Comment ? Elle était juste en face de lui, à présent. Elle lui souriait, de son sourire qui fait tant du bien, qui réchauffe le cœur... Il se sentait rassuré, maintenant. Son regard étonné finissait par se transformer en un sourire heureux.

« Delrya... »

Le sourire de Delrya s’agrandit. Seifer se tourna vers les deux autres. Ils ne semblaient s’être rendu compte de rien. Etaient-ils aveugle ? Pourquoi ne jetaient-ils pas même un regard à la jeune fille qui était arrivée ? Ce n’étaient pas de leur habitude d’être ignorants... Seifer se retourna vers Delrya. Ses yeux humides le faisaient voir flou. Il était avec elle, il avait retrouvé son amie...

« Delrya... »

« Seifer... »

Elle tendit une main vers lui. Seifer respira profondément. Son cœur battait à toute allure. Il leva sa main, l’approcha de la sienne. Il l’avança de plus en plus. Les deux mains n’étaient plus qu’à un centimètre. Il l’approchait, l’approchait... Mais il ne sentit rien, pas la moindre chaleur... Il traversa la main qui partit en fumée, tandis que le corps tout entier commençait à faire de même. Delrya avait à présent un regard triste, puis disparut dans ce décor brumeux...

« Delrya ! Delrya ! Ne me laisse pas ! Ne m'abandonne pas ! »

Il venait de lancer la pierre qu’il tenait. Il ne s’en était pas rendu compte, avait les yeux bêtement fixés sur l’endroit où se trouvait Delrya quelques secondes auparavant. Il tomba enfin par terre, complètement abattu, ses yeux en larmes, le corps tremblant et frissonnant. Il resta à genoux par terre, pleurant comme un petit enfant, le visage aussi pâle que celui d’un mort. Ses yeux étaient déments, on aurait dit qu’il était un drogué en manque. C’était d’ailleurs ce qu’il était : il voulait, il devait revoir Delrya ! Mais elle ne reviendrait pas, il en était persuadé. Elle avait disparu, elle était partie...

« NOOOOOOOOOOOOON ! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! »

A crier ainsi, il avait dû attirer l’attention des deux autres ; mais il s’en fichait, il ne voulait plus que revoir Delrya. Il n’en pouvait plus, sa vie n’était qu’un gâchis. Il n’avait pas été là lorsque Delrya avait besoin de lui. Il aurait dû l’aider, mais il ne l’avait pas fait. C’était sa faute, si elle était morte. Et là, ce n’était qu’un rêve, Delrya n’était pas revenue : c’était son esprit qui avait déliré ; les autres ne l’avaient pas vus. Ce n’était qu’une illusion, mais elle n’était pas revenue. Elle était morte, c’était irréfutable. Il ne la reverrait plus...

Alors, une pensée lui vint en tête : il n’avait plus aucune raison de vivre. C’était vrai, il avait tout perdu. Ca ne servait à rien de continuer ainsi. Il s’était détruit lui-même. Ce n’était qu’une erreur, quelqu’un qui n’aurait pas dû exister. Il avait fait bien plus de mal que de bien. Il avait même tué... Ce n’était qu’un assassin, un meurtrier... Sans lui, le monde se porterait mieux. Il ne s’était pas seulement détruit lui-même : il avait détruit les autres, ce et ceux qui l’entouraient. Il rendait malheureux ses amis, se faisait des ennemis pour rien... S’il n’avait pas existé, peut-être tout aurait été différent ? Peut-être Serve et Jess auraient eu un sourire, en ce moment ? Peut-être l’harmonie existerait-elle ? Peut-être Delrya serait-elle vivante ?

A cette simple pensée de Delrya, il sortit de sous sa cape sa Gunblade (épée-revolver) et se la planta dans la poitrine, légèrement sur la gauche : en plein dans le cœur. Le sang giclait, tandis que Seifer s’écroulait par terre. Bientôt, il sombra lentement dans l’inconscience. Le vent qui soufflait semblait être la mort qui s’emparait peu à peu de lui. Il lança un dernier regard sur le ciel. Il y eut un éclair, puis il cru avoir une vision de Delrya dans les nuages. Sa tête tourna sur un côté, il ne sentait plus aucune force, ne sentait plus le mal de la Gunblade sur lui.

* Je... *

Il inspira.

* ... vais... *

Il expira.

* ... mourir... *

[(T'abuse Seifer xD comment qu'on fait nous ? T_T On cache le corps ? xD)]

Serve regardait à présent un point invisible devant lui qui semblait se trouver dans le champs juste en face des deux élèves. Le terrain semblait complétement abandonné et à vrai dire était assez peu rassurant... Le préfet sorti alors de ses pensées en voyant Jess passer une main sous ses yeux humides. A cette vue, le Serpentard eu un mince sourire. Même s'il voyait bien que la capitaine était loin d'avoir un large sourire aux lèvres, elle semblait cependant avoir reprit légerement confiance en elle. Peu était-ce qu'un simple signe ordinaire mais le sourire qu'adressa la Serpentarde au jeune homme suffit à rassurer ce dernier. Ce simple sourire franc suffisait à avoir la certitude que tout n'était pas perdu... Le préfet lâcha alors un léger soupire, rassuré. Il était assez satisfait d'avoir réussi à remonter, même qu'un peu, le moral de la jeune fille. Incroyable comme les deux Serpentards avaient appris à se connaître en si peu de temps. Et dire qu'avant c'était à peine s'ils s'adressaient un regard en cours... A présent, ils ne pouvaient pas passer une semaine sans se revoir.

Le préfet fut sorti de ses pensées par la voix d'Eleonore. Le sourire que portait le Serpentard disparu aussitôt. Elle tenait à savoir se qui n'allait pas chez lui ? Devait-il lui répondre ? Mais le regard que lui adressait la jeune fille traduisait ses pensées. Il ne pouvait pas se permettre de lui mentir à elle. Mais fallait-il prendre le risque de l'inquiéter encore plus qu'elle ne l'est déjà ? Le jeune homme ne répondit pas tout de suite à son amie, préférant garder le silence. Ne pouvant plus soutenir plus longtemps le regard de la capitaine, Serve baissa les yeux à terre. Il semblait perdu à son tour. Le Serpentard n'arriverai certainement pas à raconter des mensonges à Jess, même avec tous les efforts du monde. Le préfet passa alors une main derrière sa nuque et fini par répondre à la jeune fille, les yeux toujours rivés au sol :

Je... J'ai appris la mort de mon frère il y a quelques heures... Il a été assassiné par un moldu d'après mes parents et à vrai dire, je suis un peu perdu...

Faisant une pause le temps de souffler un coup, le préfet leva la tête et repporta lentement son regard dans celui de son amie avant de reprendre, les poings sérrés :

Mon frère était Mangemort... Et... Je ne sais vraiment pas si je dois aller venger sa mort ou pas. Je ne sais pas s'il le mérite...

Fixant toujours Jess dans les yeux, le Serpentard détourna la tête, ne pouvant de nouveau soutenir le regard perçant de son amie. Les yeux humides, le préfet aurait volontier lâché quelques larmes mais pour sa plus grande surprise, aucune goutte d'eau ne s'écoula le long de ses joues. Même en faisant de grand efforts, il semblait jamais ne parvenir à pleurer ce soir... Le Serpentard alla s'adosser au muret en contournant Jess, évitant soigneusement son regard, puis plaça ses mains sur son visage et soupira. Il était vrai que lui et son frère s'étaient toujours bien entendus, ils étaient même en très bonne relation... Mais le fait qu'il soit Mangemort avait été assez perturbant pour Serve, lui qui voyait son grand frère comme un modèle... Même s'il fallait avouer que de temps en temps l'envie de devenir l'un des partisants de Voldemort était assez forte. Mais Serve ne tenait pas à en arriver à ce point, il ne pourrait pas supporter qu'on lui vole sa liberté et qu'il devienne un simple esclave.

Un cris retenti alors, brisant ainsi le silence installé et sortant le préfet de ses pensées. Celui-ci jeta un coup d'oeil à Jess, inquiet, puis se releva en un bond. Guettant à droite et à gauche d'où pouvait provenir ce cris, le Serpentard resta bouché bée en voyant Seifer écroulé à terre à quelques mètres des deux Serpentards. Le Gryffondor semblait véritablement mal en point et hors de lui. Serve regarda un moment Jess avant de repporter son regard sur son ami. Seule une phrase pu franchir les lèvres du préfet en voyant le Gryffondor sortir un objet pointu de sa cape. Un simple murmure franchi les lèvres du vert :

Seifer qu'est-ce que tu fais...

A peine eut-il prononcé ses mots que le préfet des rouges se planta ce qui semblait être une épée dans la poitrine. Devant cette vision d'horreur le Serpentard poussa un juron et se lança à la rencontre de Seifer qui s'étalait déjà à terre, le sang coulant à flot. En arrivant aux côtés du Gryffondor, Serve ne pu que regarder avec horreur le Gryffondor se rouler sur le côté, reportant son regard vers le ciel. Le Serpentard se rendi à peine compte de l'unique larme qui parcourait lentement son visage à présent. Se laissant tomber à genoux près de son ami qui semblait ne plus respirer, Serve sorti sa baguette, ignorant totalement quel sortilège pourrait le sauver. Lui qui voulait être médicomage, c'était mal barré... Même s'il avait apprit à recoudre des plaies, le préfet savait qu'il n'y parviendrai pas seul. Revenant à la réalité, Serve jeta un coup d'oeil à Jess qui venait de le rejoindre, puis il repporta son attention sur le Gryffondor. Lui retirer l'épée risquerait de faire couler plus de sang que présentement... Et Poudlard es bien trop loin pour l'amener à pied. C'est là que le transplanage aurait été utile... Le regard du Gryffondor semblait perdre peu à peu sa couleur bleu et à cette vue, le Serpentard ne pu que se retourner vers Jess, la peur graver sur son visage devenu aussi pâle que Seifer.

Dis moi que tu connais un sortilège refermant les plaies... Ou en tout cas une partie... Je pourrai toujours essayé de la recoudre au pire mais pas ici, il faudra le transporter jusqu'à un banc.

Ne pouvant qu'attendre la réponse de son amie, Serve souleva la tête du Gryffondor et plaça prit sa main en sentant son poux qui faiblissait très rapidement. Qu'avait-il fait...

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Eleonore continuait de regarder son meilleure amie. Elle n'éspérait pas avoir trop boulversé Serve avec ses questions toutes aussi débiles les unes que les autres. La capitaine des verts lacha un soupire toujours en regardant le préfèt des verts. Celui ci restait immobil et aucuns song ne sortie de sa bouche. Il n"avait pas envie d'en parler sa c'étais sur. Mais Eleonore voulait absolument savoir ce qui rendait son meilleure ami si triste. Il y à toujours des moment dans la vie où sa va pas. Et sa, la capitaine des Serpentards le savait bien. Elle n'étais pas du genre à raconter ses problémes facilement. D'ailleure c'est le cas de tout le monde. Eleonore commencait à se poser plusieurs questions sur le cas de Serve. Peut être aurait t-il perdus son statue de préfèt ? Enfin, ce n'est pas une tel chose qui vous met si mal en point. Sa énerve un peut c'est tout. Si ont retirait son statue de Capitaine à Eleonore, elle défoncerais tout ce qui se trouverais sur son passage. Elle avait tellement travailler pour obtenire se rôle. Elle s'entrainait jour et nuit sur le terrain de Quidditch. Sous le soleil tenace, sous la pluie batante et même sous la neige. Aprés tout ces efforts ne plus être capitaine lui ferait vraiment pêtter les plombs la cerise sur le gateaux...

Mais ce n'esdt rien de tout cas dont venait de parler Serve. La mort de son frére ? Aie sa doit faire trés mal sa ... Eleonore baissa les yeux. Elle était pas trés fiére d'elle. Elle n'aurait peut être pas dut lui poser se genre de question. Perdre une personne de sa famille n'est pas facile, du tout. Eleonore le savait trés bien vut que ses deux parents on été tuer ... par des aurors ? Oui oui, dans une bataille qui opposait Aurors contre Mangemorts. En parlant de Mangemort, c'étais bizzar que Serve ne veuille pas suivre une formation d'apprenti. Enfin, il voulait garder sa libertée on ne pouvait pas le lui repprocher. Sur ce coup la c'étais entiérement le contraire de Eleonore. Enfin revenons en à la famille. Jess' ne supporterait pas de perdre sa soeur Gabriella. C'étais une fille extraordinnair même si elle était de Poufsouffle xD. Elle lui disait beaucoup de choses même ses secrets les plus intimes. La capitaine des Serpentards ne savait pas qu'avec une soeur on pouvait aussi bien s'entendre ... Car avant de svaoir que Gaby était sa soeur ... Eleonore vivait chez ses grands parents avec son autre soeur Kristin quand ses parents sont morts. Kristin et Eleonore était les pires ennemies du monde. Elle ne pouvait pas se voir et passait leurs temps à esseyer de prouver à l'une que l'autre était meilleure. Eleonore ne sais pas comment elle réagirait si Kristin devait mourire. Déja qu'elle était sans nouvelle d'elle depuis un mois et demi. Eleonore releva la tête vers Serve et le regarda dans les yeux en éspérent donner un bon conseil.

" Ecoute Serve, je sais pas quoi te dire ... Un je suis désolée te rendra pas plus souriant. Un tu vas t'en remettre non plus. Ce que je peut te dire c'est que ici y à des gens qui t'aime et qui pense à toi. Ce qui vient de se passer c'est sur que sa ne doit pas être facile. Je sais pas si t'arriveras à remonter la pente mais y auras au moin une personne qui t'aideras ... "

Eleonore lacha un p'tit sourire mais Serve préfèras éviter de voir son visage. Sa se comprennait en tout cas. La capitaine des serpy's ne partit même pas à la poursuite de son meilleure ami. Il avait besoin d'être seule c'est tout. Elle lui lança un dernier regard puis baissa les yeux. La jeune fille s'avanca vers la barriére ou ele se trouvait et s'addosa , assise par tarre à un des piquets de bois. Elle commenca à se replonger dans ses propres pensées. Dans ses problémes. Quand tout à coup elle entendit un cris. Elle leva la tête et comme Serve chercha d'où il provenait. Elle fut bien surprise de voir Seifer compltement fous les larmes au yeux. Eleonore lui lança un regard en pensant que lui aussi avait ses problémes. Elle ne le regareda pas plus de deux secondes. La jeunes filles baissa les yeux et quelques secondes aprés elle put entendre Serve courire. A nouveau elle releva la tête et s'approcha petit à petit des deux élèves. Contrairement à Serve, elle ne semblait pas si panniqué que sa. C'est vrai que Sefer était un "ami" si l'ont peut dire sa comme sa ... mais c'était tout de même un Gryffondor. Eleonore s'agenouilla à côtés de Serve sans aucunes réelle émotions. Celui ci la suppliait de bien vouloire lui dire un sort qui l'aiderais.

" Qu'ece que tu veut faire ... s'il ne veut pas vivre c'est son choix. "

Répondit celle ci d'un tons sec. Elle se releva et regarda le snag couler sur la poitrine du Gryffondor. Elle secoua légérement la tête puis se tourna vers Serve. A voir son visage, sa meilleure amie venait de le décevoir. Celle ci baissa le syeux, honte d'elle même. Ce n'étais pas le fait de ne pas aider un élève ( d'ailleur sa devrait l'être ) mais plutôt celui de décevoir son meilleur ami. Eleonore ne supportait pas cette idée. Serve était important pour elle. sa, c'étais le seule moyen pour tout brisé ce qu'il avait entre eux. La capitaine des verts, contre sa volonté ... alla à nouveau s'agenouiller au côtés du Gryffondor, en face de Serve. Celui ci la regarda mais Eleonore faisait sont possible pour ne pas avoir à le faire. Elle sortie sa baguette de sa poche et regarda l'élève couché sur le sol. La jeune fille pointa sa baguette sur sa blessure puis inspira un bon coup. Elle mumura un sort un le sang saissa de couler. Sans adresser un regard à son meilleur ami. Elle enleva la cpae de Serve se trouvant sur ses épaules puis la déposa sur le sol. Elle prit ensuite la sienne. A présent elle se trouvait en tee-shirt. Eleonore esseya de ne pas prêtter attention à la température. Elle pris donc sa cape et commenca à essuyer le sang qui éatit sur la poitrine du gryffondor. Elle lacha un soupire, inspira profondement et jetta sa cape trés loin dérriére elle avant d'empoigner le poignard se trouvant dans la poitrine de Seifer. Eleonore tira un grand coup et ressortie la mini épée qu'elle jetta par terre.

" Le sang ne couleras pas ... par contre je ne sais plus quoi faire. "

Serve continuait de fixer son amie, attendant sa réponse. Etant donné que la Serpentarde avait un an de plus que lui, elle devait certainement connaître un moyen de soigner la plaie du Gryffondor. Le préfet guettait avec attention le regard de son amie qui se décida alors à répondre. Une réponse qui eu l'effet d'un vent glacial sur le jeune homme. Il savait bien que Gryffondors et Serpentards n'avaient été de grands amis, non loin de là. Mais malgrès tout il y avait tout de même quelques exceptions. Pour preuve, Serve, lors de sa rencontre avec Seifer, n'avait pas été très réjouit les premières minutes et c'était même montrer assez froid et distant. Mais au bout de quelques temps passé ensemble à discuter, les deux préfets s'étaient liés, on ne sait par quel miracle, d'amitié. Même si le vert n'appréciait que très peu les élèves des autres maisons, il fallait avouer que Seifer ainsi que quelques autres faisaient excéption à la règle. Sortant petit à petit de ses pensées, Serve revint à la réalité et repporta son regard sur le Gryffondor, un air neutre inscrit sur son visage. Décevant n'était pas véritablement le mot pour qualifier les dires de la Serpentarde. A vrai dire, il n'y avait aucun mot pour le faire... C'est vrai, le préfet était assez déçu. Il aurait pensé que, même si ses deux amis n'étaient pas très proches, elle ne l'aurait pas laissé dans cet état. Mais il fallait croire qu'il s'était lamentablement trompé. Serve ne pu rien répondre à Jess, trop occupé à se repasser en boucle les mots plus blaissant qu'autre chose.

Mais alors que le préfet leva une dernière fois le regard vers Eleonore, un mince sourire vint se désiner sur les lèvres du vert. A première vue, elle semblait s'en vouloir. Preuve que la capitaine regrettait ses dires. Jess était vraiment une personne imprévisible... Il serait totalement impossible de la juger. Le Serpentard souria à cette pensée. En voilà un don qu'il aimerait posséder. Revenant au monde réel, Serve leva le regard vers son amie qui semblait d'ailleurs éviter le sien. Un comportement qui amusa le préfet sans pour autant qu'il le montre. Il n'y avait plus de doute la dessus, Jess était bien plus qu'une simple meilleure amie aux yeux du Serpentard. Ce dernier regarda la capitaine ôter ses capes et les passer sur les plaie du Gryffondor qui restait totalement inconscient... Serve regarda pendant plusieurs minutes son amie essuyer le sang du rouge sans dire un mot. Et de toute façon, même s'il l'aurait voulu, aucun son ne seraient sorti de sa bouche. Lorsqu'enfin Jess plaça sa main sur la fameuse épée, le Serpentard retint son souffle. Si le sort ne fonctionnait pas comme prévu, les chances de survie du préfet des rouges était faible, voir quasi nules. Il perdrait tout son sang... La capitaine des vert arracha alors le long couteau du corps de Seifer et la lança derrière elle.

Un soupire de soulagement se fit entendre. Serve essuya avec sa main la goutte de sueur qui coulait le long de sa tempe puis il leva le regard vers Jess, un mince sourire dessiné sur les lèvres. Le plus gros était fait à présent. Il ne restait qu'à refermer la blessure pour éviter toute infection ou autre. Recoudre la plaie n'était pas un problème en lui même, mais est-ce que Seifer ne se réveillera pas pendant que Serve sera entrain de la recoudre ? Espérons simplement qu'il reste tranquille... Se frappant mentalement le crâne, Serve sorti sa baguette en la pointant sur l'extrémité droit de la plaie et murmurra quelques paroles en longeant lentement la blessure du bout de sa baguette. Petit à petit on parvenait à voir la blessure se refermer pour ne laisser qu'une fine cicatrice au bout d'une dizaine de minutes. Le voilà sauver. Le Serpentard resta quelques instants à regarder Seifer. Son souffle était assez faible mas il respirait au moins. Il semblait juste avoir besoins d'un peu de repos pour reprendre le minimum de forces nécessaires. Levant les yeux, Serve croisa le regard de Jess et lui souria.

Je n'y serais pas arrivé tout seul, merci Jess...

Seul un murmure pu franchir les lèvres du préfet. Même si le fait que le Gryffondor soit hors de danger ai rassuré le Serpentard, il continuait à se demander se qu'y avait pu dérangé Seifer pour qu'il en vienne à ce moyen assez radical... Lui qui était habituellement plein de joie et toujours la pour les autres... Etrange, même un peu trop... Reprenant un air apaisé, le préfet se releva lentement et contourna le Gryffondor pour aller se poster aux côtés de son amie. Posant un genoux à terre, Serve passa un bras autour des épaules d'Eleonore et baissa le regard avant d'approcher son visage pour collé son front contre le sien en murmurant simplement quelques mots à la capitaine. Un seul mot en vérité :

Merci...

Merci pour quoi ? Et bien pour tout en fait. Pour avoir été la seule personne à le comprendre, pour la confance qu'elle lui accordait, pour son caractère si spécial soit-il... En bref pour pas mal de chose... Sans véritablement s'en rendre compte, le préfet des verts venait d'approcher son visage un peu trop près, ses lèvres effleurant celles de sa meilleure amie et avant même qu'il ai pu se reculer, Serve venait d'offrir malgrès lui le cadeau de remerciement à Jess : un baisé. Ce dernier dura quelques secondes à peine. Se rendant alors seulement compte de se qu'il faisait, Serve mit fin au contact de leurs lèvres, si agréable soit-il, rompant ainsi le baisé, et se recula de quelques centimètres, l'air géné. Voilà comment en quelques secondes, la meilleure amie du Serpentard devenait bien plus que cela. Mais était-ce réciproque ? L'avenir nous le dira. [(hein que c'est choupi ? xD)]

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Eleonore resta immobil au côtés de Seifer, regardant la blessure. J'vais pas vous mentire en disant que celle ci n'est as profonde car ce n'étais pas le cas, bien au contraire ... La lâme du couteau n'avait pas toucher une seule partie du coeur. Même si sa aurait légèrement trenspersser une artére ( j'sais pas l'orthographe ^^' Vivement l'SVT ), il aurait été impossible de sauver le Gryffondor de la mort. La capitaine des verts passa sa main dans ses cheveux avec un air assez gênée.Ce qui la préoccupait c'étais : Ece que Serve lui en voulait d'avoir refuser de lui donner un coup de main ? La jeune fille lacha un soupire toujours la tête baisser. Regardant de temps en temps le visage du Gryffondor. Pas forcément pour le voir s'il se réveillait mais plutôt plus s'assurer que celui ci respirait bien. Et d'ailleure c'étais le cas. Même s'il semblait être particuliérement affaiblis, il semblait bien inspirer comme expirer. Eleonore jetta un coup d'oeil dérriére elle. Le poignard semblait avoir été recouvert par l'herbe. Celle ci bougeait sous la légère brise et avait disparrut. Quand à la cape d'Eleo', elle avait dut s'envoler bien loin. La jeune fille lacha un soupire, elle commencait vraiment à geler la. Mais il valait mieux avait froid et tomber malade plutôt que de perdre son meilleure ami. Enfin, pour le moment.

¤ - J'éspére qu'il m'en veut pas ... j'éspére qu'il m'en veut pas ... - ¤

C'étais la seule chose qui la préoccupait depuis plusieurs minutes. Eleonore commencait à plus sentire son corp tellement elle était stresser et aussi ... glacée ! Mêtter vous face à un vent, en tee-shirt alors qu'il fait 10°C dehors. Je peut vous dire que vous êtes content quand vous pouvez vous mettre quelque chose sur le dos. Eleonore ne pensa même oas à reprendre ,la cape de Serve. Déja elle risquait d'avoir perdu son ami et en plus c'étais pas trés polis venant de sa part. La capitaine de verts continuait de regardez la blessures du gryffondor tandis que l'obscurité semblait être de retour au passage d'un nuage qui cachait la lune. Jess' regarda alors la baguette de Serve. Celle ci passait petit à petit du début de la blessures à la fin de celle ci pour la recoudre. Serve maitrisait vraiment bien les sortiléges qu'il utilisait. Combien de foie Eleonore avait-elle esseyait d'utiliser celui ci et qu'elle avait ratter ? Avec elle, il marche une foie sur deux. La capitaine des verts semblait être de plus en plus admirative par rapport au préfèt de sa maison. Elle lacha un faible sourire puis entendit les quelques paroles du Serpentard. Apparement celui ci avait oublier les paroles cruelles qu'elle avait envoyer. Eleonore lacha un soupire de soulagement puis releva la tête.

" J'ai juste empêcher le sang de couler ... et c'étais bien normale en fait. "

Eleonore lacha un sourire puis rebaissa la tête vers le gryffondor. Elle éspérait quand même que celui ci allait s'en sortire. Elle se demandait aussi qu'ece qui lui avait pris. La jeune fille passa sa main sur la blessure de Seifer comme si elle éspérait pouvoir le soulager. Faut arrêter les films Jess' sa te réussit pas [( xD )]. La capitaine des verts tira légèrement sur la veste de l'élève pour cacher la cicatrice puis releva la tête. Etrangement elle n'avait pas l'air bien fiére d'elle. La jeune fille ne vit plus son ami en face d'elle. Où il était passer encore lui ? Il se volatilisait comme par magie. Comme par magie ... c'est le moin qu'on puisse dire oui. Mais à nouveau il réapparut à ses côtés la faisant à nouveau sursauter. La jeune filla lacha un soupire de soulagement, bien heureuse de voir Serve à ses côtés. Celui ci la remercia mais de quoi ? Eleonore ne voyait pas vraiment ... Elle passa une main dans ses cheveux en cherchant les raisons mais bon. Elle regarda à nouveau je jeune homme qui se trouvait trés proche d'elle. Ne sachant pas trop quoi faire, bah ... Eleonore ne fit rien, elle bougea pas d'un pousse. Ce se passait la c'étais pas prévus. Un bisoux ? ! De la part de son meilleure ami ?! Eleonore elle aussi sur le moment ne semblait pas se rendre compte de se qui venait de se passer. C'eétais grave ou pas de se faire smaquer par son meilleur ami ? J'vais pas vous mentire en vous disant que Eleonore avait détestée oarce que c'ets faux. La jeune fille ne put laisser s'échapper un sourire qui vint se dessiner sur ses fines lévres. Puis commenca à se rendre compte des choses quand Serve semblit gêné. Son premier réflexe fut de regarder si Seifer avait assister à la scéne ou pas.

" J'ai jamais été aussi heureuse de voir quelqu'un inconsient ! "

C'étais sortie tout seul. La capitaine des verts se tourna vers Serve en se demandant qu'elle connerie elle allait encore sortire. La jeune fille continua de passer sa main dans ses cheveux en se demandant se que ses cousines ou ces soeurs aurait fait à se place. Elles lui auraient peut être sauter dessus à nouveau ? Bah Eleonore pensait qu'il vallait mieux rayer cette otpion de la carte. La truc c'étais plutôt "qu'ece que je doit fairfe maintenant ?" ou "Si tu l'à pas repousser c'est que tu ressent plus que de l'amitiée envers lui !". Cette idée était peut être pas fausse aprés tout. Eleonore secoua légèrement la tête en repensant à Jonas. Avrait dire qu'ece qu'elle ressentait pour lui la tout de suite ? Franchement pas grand chose. La capitaine regarda le préfèt d'un coin de l'oeil et à nouveau tout semblait se bousculer dans sa tête. C'est son meilleure ami ou bien plus ?

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Tout était rouge, puis tout devint blanc. Il la revoyait devant lui : Delrya. Ils étaient à présent dans un lieu magnifique, que la nature domine de ses beautés. Il lui souriait, et elle lui répondait de ce même sourire qu’elle avait autrefois, et qui était capable de rendre Seifer heureux lorsque le désespoir était le plus profond. Il n’y avait personne d’autre. Une larme coulait de sa joue, une larme pleine d’émotion due à la joie. Il s’avança vers elle et se mit juste en face. Il respirait d’un rythme régulier, mais rapide, tant le bonheur s’emparait de lui. Etait-il mort ? C’était ça, le Paradis ?

Il ouvrit les yeux et retrouva les balançoires autour de lui. Delrya n’était plus là, tout le magnifique décor sous le ciel bleu azuréen avait disparu. A présent, c’était la brume grisâtre qui régnait dans ce petit village qu’était Pré-au-Lard. Pourquoi ? Avait-il ressuscité ? Que s’était-il passé ? Petit à petit, il commença à se ressouvenir chaque détail. Il était là avec Serve et Jess, il avait pris une pierre, il avait vu Delrya... Il s’était suicidé... Mais il avait échoué...

Il était bel et bien à Pré-au-Lard, et ce qu’il avait "vécu" n’était en fait qu’un rêve, dû à son inconscience, après sa lourde perte de sang. Il s’était battu pour vivre, c’était Delrya qui l’avait aidée, elle lui avait sauvé la vie...

Il vit alors Jess et Serve, au dessus de lui. Il avait un vêtement collé à sa blessure. L’un d’eux avait essayé de lui sauver la vie... Seifer les regarda s’embrasser avec passion. N’étaient-ils pas amis ? Il ne comprenait plus. Ce n’était pas le plus important, à vrai dire : ils faisaient ce qu’ils voulaient.

« Eh... Les tourtereaux ! Je vous dérange pas au moins ? »

Il leur souriait. Il était ravi de les revoir. Delrya n’était plus là mais... Il avait des amis. Elle n’aurait pas voulu qu’il soit malheureux toute sa vie pour elle. Il essaya de se relever, mais ne parvint pas à faire grand-chose, et sa respiration se coupait de temps en temps. Quel idiot il faisait, d’avoir tenter un suicide ! Et en plus en la présence d’un ami et d’une... oui, d’une amie, il espérait...

Soudain, un éclair orangé, un tigre qui s’arrête, il se place devant Seifer, le prendre par les vêtements et, avec une force et une souplesse félines, le fait monter délicatement sur son dos. Il regarde Serve et Jess, s’approche d’eux, les câline, puis part en pleine vitesse avec Seifer sur son dos.

Il avait donc des amis. Il n’était pas seul. Delrya, sa meilleure amie, était partie, mais elle ne l’avait pas abandonné pour autant. La Terre lui avait laissé de bonnes raisons de croire que la vie était parfois belle. Elwina... C’était une grande amie, elle aussi ; et John, lui non plus, il ne l’abandonnerait pas ; Serve et Jess... Oui, il pourrait s’en sortir. S’il vivait, c’est qu’il avait quelque chose à faire, un destin... Il savait ce que c’était : il devait répandre le Bien. Le Mal ne triompherait pas. Il allait le retrouver, celui qui gâchait tout...

« Raja, direction le Manoir Jedusor... »

» Dans les rues sombres de Londres.... ( kristeina turner )
» se balade dans les rues (pv)
» encore dans les rues (pv alexander)
» Deux serpents dans les rues blanches... [PV Servounet]