Alone, Ever [(Selene)]

Un reflet dans un miroir. Deux prunelles noires fixant un point du néant, inexistant. Un regard perdu, une expression profonde où se mêle tristesse, désespoir, abandon. Tant de sentiments sombres et cruels. Nul ne pourrait tomber plus bas. On dit que tout est éphémère, que rien ne dure, pas même la souffrance. Toutefois, il y a une exception à tout, n’est-il pas ? Comme l’éclair dans la nuit charbonneuse, qui (dans un accès de fureur) dévoile et le ciel et la terre, et avant qu’un homme ait pu dire « Regardez ! », les mâchoires des ténèbres le dévorent. Si vite ce qui brille en arrive à sa ruine. Shakespeare et ces si douces comparaisons. Douces mais ô combien véridiques. L’amour, cruel et perfide. Un sentiment atroce. Que jamais ne se plaigne la personne qui n’ait jamais éprouvé une telle émotion. Si tendre et si doux soit-il lorsqu’il est complet qu’il dure, encore et toujours. Toutefois, comme dit précédemment, rien n’est éternel, pas même un sentiment, pas même l’amour.

A cet instant, il n’était qu’un pitoyable reflet. Un spectre de se qu’il avait été autrefois. Intérieurement, extérieurement. Du crayon autour des yeux, renforçant un peu plus la noirceur de son regard vide. Un capuchon recouvrant sa tête, ainsi inconnu des autres. Tout de noir vêtu, Serve restait ainsi, immobile, à contempler une longue lame d’argent posé sous ses yeux sur le comptoir du petit bar. Son verre, posé à quelques centimètres de sa main, accueillait un liquide jaunâtre, de l’alcool. N’allez pas savoir lequel.

Lentement, le jeune homme porta le cristal jusqu’à ses lèvres avant de boire son contenu. Les nombre de verre qui défilaient sous ses yeux et dans sa gorge, il ne les comptait plus depuis longtemps. Sa vue troublé et ses gestes lents et maladroits traduisaient son état d’ivresse. Des souvenirs, seulement des souvenirs.

Elle était tout se qui comptait à ses yeux. Elle était celle qui avait réussi à ensorceler son âme. Elle était celle dont-il s’était épris. Son cœur. Cruellement, elle lui a été enlevée, arrachée, volée. Une absence de longue durée. Un départ imprévu. Cela avait duré durant presque sept mois. Sept petits mois de tendresse, d’amour, de douceur. Une vie rose et pleine de couleur. Tel un rêve. Mais lentement, inconsciemment, le cauchemar se mettait en place. Jamais plus il ne la reverrait. Eleonore lui avait été retirée. Seul. Il restait seul. Une solitude noir et pleine de rancœur. Un instant unique, mais qui pourtant semble durer, encore, encore et encore. Comme si jamais il n’allait s’arrêter. La douleur persiste. Et, même avec le temps, la blessure guérie, mais une cicatrice reste. Sans se refermer. Ca blesse…

Le regard toujours rivé sur le petit objet argenté, Serve décrocha lentement ses sombres prunelles du poignard. La tête plongé dans ses mains, il pensait. Se rappelait. Douleur horrifique, intérieure. La vue trouble, il ne parvenait à voir nettement le contour du monde qui l’entourait. Ivre, le jeune homme restait immobile, sa tête plongé dans ses bras sur le comptoir. Telle une âme perdue, morte, errante. Ses yeux se refermaient, lentement. Le Préfet prenait à peine conscience qu’il sombrait lentement dans le sommeil. Le patron du bar cependant ne manqua pas de l’y informer.

« Hey gamin ! Tu ferais mieux de rentrer chez toi, la nuit commence à tomber et je ne vais pas tarder à fermer boutique. »

Un air surpris et semi-endormi gravé sur le visage, Serve se releva lentement et non sans difficulté de son siège avant de s’aider du comptoir afin de regagner chancelant la porte de la sortie. Mais avant qu’il n’ait pu poser la main sur la poignée, la porte s’ouvrit à la volée et le contacte dur et vif du bois sur le visage du Serpentard le fit vaciller en arrière avant qu’il ne tombe à la renverse. Une douleur soudaine réveilla le jeune élève qui releva vivement le visage. Un mince filet de sang s’écoulait du coin de sa bouche. Ignorant à sa blessure, Serve leva doucement la tête. Devant lui, une ombre se dressait. La silhouette d’une femme, adulte. Lentement, Serve reporta son regard noir sur le visage de celle qui l’avait ainsi bousculé. Presque aussitôt, le cœur du jeune élève se resserra.

« Jess ?! »

Invité

Ses longs cheveux étaient étalés sur son oreiller et ses paupieres se refermaient lentement pour se réouvrire. La solitude devenait ainsi donc sa meilleure amie ? Un sourire se dessina sur le visage de la ministre quand elle répèttait pour elle même la phrase suivante : « La Solitude est la seule chose qui ne te laisse pas tomber ». Tellement triste, on aimerais que ça soit un mensonge et pourtant, c'est la stricte vérité. Quand vous rester comme ça, des heures a ne rien faire, vous n'avez qu'une seule chose à faire : penser. Vous esseyer de trouver des réponses à des questions étrange. Qu'ece que j'étais dans une vie antérieur ? Ece que le destin vas me rendre meilleure ? C'étaient les plus courante dans l'esprit de la jeune femme. Elle était seule, tellement qu'elle passait son temps à s'enfermer dans ses rêves et à immaginer une vie meilleure ou seule elle serait l'auteur et que jamais personne ne pourrait jouer les troubles faits. Comme beaucoup de gens, elle pensais que le bonheur rimait avec amour. Jamais elle n'avait éprouvée ce sentiment pour quelqu'un, elle faisait même comme si elle n'y croyait pas. Mais au fond d'elle, c'est la seule qui le retenait dans se monde noir. L'humanité souffre et elle souffrait avec elle. On a tous quelque chose qui nous raccroche à la vie, encore faut-il le trouver.

A travers la fenêtre de son appartement Londonien, elle arrivait à voir la lune qui se cachait derrière de fin nuage. Quelques bougies scintillaient autour d'elle et une vieille radio diffusait de la musique rock. Plusieurs noms de groupes résonnaient ainsi dans l'énorme chambre de Selene tel que : The Beatles, AC/DC et autres ... La jeune femme se laissait ainsi bercer par la douce mélodie, un sourire franc au lèvres. Mise à part ses yeux qui regardaient un peut partout, on aurait put la croire morte. Couché au pied du lit se trouvait son fidèle chiot. Le berger allemand blanc ne laissait jamais sa maîtresse, celle qui l'avait receuillit alors qu'il herrait dans la rue. Quand elle l'avait trouver, il avait tout au plus un mois. Elle avait été comme ensorceller par les beau yeux de l'annimal dans les siens. Depuis, une étrange et pourtant merveilleuse amitié avait unis les deux êtres vivants. Lentement, Selene se leva et s'approcha de l'annimal qui sursauta et sentent la main de sa maîtresse caresser son pelage si doux.

« Oh Snow, qu'ece que je ferait sans toi ? »

Sur ses mots, elle laissa le chien et sortis de la pièce à grand pas. Très vite elle arriva dans le dressing de son appartement et se hatta de remettre des vêtements par dessus son boxer et son tee-shirt. Un slim noir, des converses blanches, une veste grise/noir et quelques accesoirs pour terminé. Très vite, elle pris un elastique et s'attacha mal les cheveux, comme pour se débarasser de cette tache. Une minute plus tard elle s'empara de sa baguette et s'approcha du chien qui la regardait, surpris par le comportement étrange de la jeune femme. Selene s'accroupie à ses côté et caressa une dernière foie le pelage de l'annimal avant de lui avouer qu'elle avait envie de faire une petite ballade à près-au-lard. Elle serra son chien contre elle. Il était rare de voir des bergers allemands blancs comme neige, c'est pour cette raison qu'elle avait donné ce nom la à son chien ; snow. Quelques secondes plus la, elle n'était plus ici, elle venait de transplaner.

Les minutes s'additionaient et ses pas aussi. Tandis qu'elle marchait, tête baisser sur ses chaussures, Snow parrait en éclaireur devant elle. De temps en temps, il lui rammenait une branche avec laquelle il voulait jouer. Selene le regardait, balancer le bout de bois loin. L'obscurité du village empêchait le jeune chiot de retrouvé son jouet. Très vites, les deux amis arrivèrent en face d'une pub. Selene était tellement pressé d'entrer se réchauffer qu'elle n'avait pas remarqué, en poussant la porte, que quelqu'un était tombé. Seule un nom, familier pour elle, retentit à ses oreilles. Selene baissa la tête sur l'inconnu qui esseyait de se relever et qui la regardait avec des yeux de merlants fris. Jess Eleonore Kreuk était sa nièce et malheureusement, elle avait été assasiné il y a quelques jours. Selene, en temps que ministre du département des mystères était chargé de « l'enquête ». Elle avait encore bien affaire à un ami qui avait trop bus, c'était même sur. La jeune femme le regardait, désolée de ce qui lui arrivait en lui tandis la main.

« Non, tu doit faire erreure. Je suis désolée, petit, j'avais pas l'intention de te faire du mal. »

A peine eut-il le temps de prendre sa main que la voix grave du serveur rententi dans la salle. Celui ci appris à la ministre qu'il allait fermer le bar pour la soirée. Celle ci lui lanca un regard noir tout en esseyant de relever le jeune homme qui était étalé sur le sol. Pourquoi un regard noir ? Selene était comme ça, il fallait s'y faire. Snow ne lui facilitait pas la tache, il s'amusait à mordre le poignet de l'élève qui ne semblait même pas s'en rendre compte. Après quelques menaces envers son chien, celui ci se calma et se cacha derriere sa maîtresse qui se dépêcha de sortire de l'établissement, suivis de près par Serve Middle. La jeune fille s'appuya contre un mur et regardait le jeune homme qui lui, regardait un peut partout. La minitre l'avait déja vue quelque part, elle en avait surment déja entendu parler dans le cadre de l'enquête mais ne s'en rappelait plus. Où l'avait-elle déja vue ? Certainement à Poudlard lors de sa visite. Elle attenda quelques dizaines de secondes avant de prendre la parole.

« Hey, ça va ? Si tu veut un conceil, arrête l'alcool gamin, ça te réussit pas du tout. Je m'appel Selene Kreuk, je suppose que tu sais qui je suis. »

Une voix résonnait. Le silence était rompu. Le regard flou, embrumé, le Serpentard releva lentement la tête. Un mince filet de sang coulait, de sa lèvre jusqu’à son cou. Ignorant de la douleur, il observa attentivement l’ombre devant lui. Une expression connue, des traits déjà vus. Même sa voix avait quelques nuances de similarités avec celle de l’ex Capitaine des verts. Les prunelles noires du jeune homme ne parvinrent à quitter celles de la personne lui faisant face. Semi-conscient, Serve senti à peine la main de la jeune femme s’emparer de la sienne afin de l’aider à se relever. Sans même chercher à accompagner le geste amicale de la dame, le Préfet se laissa nonchalamment tirer par l’inconnue aidée de son chien. Et c’est les yeux à moitié ouverts qu’il fut tirer jusqu’à la sortie. Sans un mot, il se laissa glisser contre le mur le plus proche et guetta les alentours. Vides. Quelques instants plus tard, il reporta son attention sur la dénommée Selene.

Presque aussitôt, le regard vide du garçon sembla scintiller durant quelques secondes. Eleonore et sa tante avaient de nombreux points communs, aussi bien physiquement que caractériellement. Un mince sourire releva ses lèvres en une expression légèrement joyeuse. Seul petit signe de gaieté en cette journée de Février. Le vent frais d’hiver souleva les mèches noires du Serpentard, dégageant ainsi son visage qui semblait reprendre un minimum de couleur. Une expression de joie mêlée à se qui semblait être de l‘espoir. Lentement, le jeune élève passa le dos de sa main sur le pelage du chien qui venait de s’allonger à terre à ses côtés. Le Préfet des verts releva alors ses sombres pupilles vers Selene avant de souffler dans un murmure :

« Serve… Je m’appelle Serve. »

Ne voyant pas l’utilité de dire son nom de famille, le jeune vert et argent se leva précautionneusement tout en gardant un appui avec le mur derrière lui. Après quoi, il sorti de sa poche une fiole contenant un liquide rougeâtre, semblable à du sang. Une potion qu’il avala bien rapidement accompagné d’une discrète grimace. Un soupire accompagna son geste. Lorsqu’il rouvrit les yeux, son regard semblait avoir changé. Plus serein, plus pétillant. Comme s’il avait regagné le morceau de vie qui lui avait été arraché. En reportant ses prunelles sur Selene, son air sceptique ne pu que l’amuser et un large sourire releva ses lèvres.

« J’avoue que l’alcool est un bon moyen pour oublier, mais ses effets secondaires sont peu enviables. »

Le Serpentard s’approcha alors de la jeune femme qu’il ne lâcha pas du regard et lui tendit sa main avant de continuer.

« Je ne vous ai pas remercié pour le coup de main. C’est bien généreux de votre part Miss… Kreuk… »

Ce dernier nom fit frissonner le garçon qui sembla avoir du mal à ravaler sa salive. Son sourire s’effaça presque soudainement. Serve jeta alors un coup d’œil au chien à leurs côtés avant de se retourner vers Selene. Sa ressemblance physique avec Jess était perturbante, presque effrayante. Comme s’il allait rajouter quelque chose, le Préfet des Serpentards ouvrit la bouche mais la referma quelques instants plus tard en baissant le regard.

Invité

« Hey, je t'ai dit d'arrêter, n'as tu pas compris ? Je te préviens, tu vas terminer comme tout ses sorciers alcooliques qui plongent dans la dépression. Et tu sais ce qu'ils deviennent ? Des mangemorts ... et quand ils deviennent trop faibles, tu sais qui, les tuent. C'est vraiment ce que tu veut ? »

Quelques phrases étaient sortis de sa bouche, comme si c'était sa propre mère qui les lui avaient dictées. La ministre attendit quelques secondes, puis, sans demander l'avis de propriétaire de la fiole, elle s'en empara. Elle lanca un regard glacé au dénomé Serve puis, fit disparaitre le flacon à l'aide de sa baguette magique. Lentement, elle se tourna à nouveau vers lui. Son regard était perdu dans ses yeux, ils étaient si beau. Ce gamin avait surment tout pour devenire un grand sorcier, il serait bien dommage qu'il termine alcoolique et mangemort. Maintenant que Selene était la, devant lui, elle ne pouvait pas le laisser. Sinon, elle se le serait reproché toute sa vie. Un soupire s'échappa de sa bouche, de la buée apparut. Elle se résigna à baisser les yeux, à nouveau sur ses chaussures. Serve, ce n'était pas un nom commun. Elle l'avait entendue pour la première foie il y a quelques jours, quand elle c'était rendue à Poudlard et qu'elle avait interroger les meilleures amies d'Eleonore. Selene savait qui il était pour Eleonore et qui elle était pour lui. C'était tellement triste pour eux. Ils étaient si jeunes, heureux, en bonne santé. Mais le destin avait décider de mettre fin à leur histoire ...

« Eleonore, je ne l'ai jamais connue. Notre famille est loin d'être celle dont tout le monde rêve. Nous lui avons caché beaucoup de choses, tu ne t'imagine même pas combien. Et malgrès ca, elle restait forte. Du moin, c'est ce que Kaley disait. Je suis au courant pour vous, et ça fait un moment que je voulais vous rencontrer. Serve Middle. »

Un sourire releva les fines lèvres de la ministre devant le visage du jeune homme. Il était surpris, surpris qu'elle connaisse son identité. La jeune femme donna un coup de tête pour enlever les quelques mèches qui était retombées devant ses yeux. Elle continuait de le regarder, cette foie ci sans même bouger un cil.

« Vous vous êtes disputés. Je me trompe ? »

Non, elle ne se trompait pas. Une semaine avant le drâme, ils s'étaient bel et bien fachés dans la forêt interdite. Comment le savait-elle ? Beaucoup de chose viennent à son oreille sans même qu'elles ne les demandes. Contrairement au apparence, Selene n'était pas si naïve que cela. On ne pouvait pas tout lui caché. Il y avait des choses, qu'elle découvraient au fil du temps. Comme celle ci. Serve avait pris un air gêné, peut naturel, comme pris par la peur. Quand on prend cette attitude la, c'est bien parcequ'on à quelque chose à se reprocher. Selene finit par baisser les yeux, à nouveau. Elle attendit quelques secondes et finit par relever la tête vers son interlocuteur avec un sourire franc.

« Excusez moi, tout ca est certainement trop rapide pour vous. Je sais aussi, qu'après plusieurs boissons alcoolisés, on a pas toute sa tête. Mais ... on en reparlera, un jour. »

Les quelques paroles de la jeune Ministre procurèrent un frisson au Serpentard. Ses yeux étaient à présent rivés vers elle et ne semblaient pas décidé à regarder ailleurs. Ses prunelles noires reflétaient sa colère mélangée à son espoir, espoir de vengeance. De démasqué un jour ce fameux meurtrier, de lui faire payer. Tout n’est qu’une question de patience. Tendre instant d’attente avant le dénouement. La fin de l’histoire. Un sourcil haussé, le Préfet des verts fut assez étonné en entendant la jeune femme prononcer son nom de famille. D’où connaissait-elle l’existence de ce petit Serpentard sans intérêt qu’était Serve ? Eleonore lui en aurait-elle parlé ? Mais à peine le jeune homme se posait toutes ces questions que la Ministre apporta les explications à ses interrogations. Elle connaissait donc également Kaley, sa cousine. Le jeune élève eu à peine le temps de se relever que déjà Selene lui reposait une question. Celle-ci eu l’effet d’un poignard sur le jeune adolescent. La bouche entrouverte, il fronça les sourcils. Comment connaissait-elle tous ces détails ? Jess et lui étaient pourtant seuls lorsque cette dispute avait eu lieu… Etrange. Sceptique, Serve ne prit pas la peine de répondre, cela n’aurait servit à rien.

C’est à ce moment que la jeune femme reprit la parole. Une phrase un peu moins douloureuse à entendre que les autres. Adressant un léger sourire à son interlocuteur, Serve passa sa main dans ses cheveux avant de la glisser sur sa nuque. Un tic d’enfance. Petit geste de gène qu’il n’avait pas refait depuis bien longtemps. Depuis cette soirée avec Jess au cimetière en fait. Une boule se forma au creux de la gorge du Serpentard qui serra le poing en relevant le visage vers la Ministre. Celle-ci le fixait à présent autant que lui la fixait. Tel un jeu, les deux sorciers ne baissèrent pas les yeux durant quelques minutes. Après quoi, Serve rompit le silence.

« Votre chien, comment s’appelle-t-il ? Quand j’étais plus jeune, j’en avais un, il lui ressemblait énormément. »

Une question stupide direz-vous ? Peut-être pas pour tout le monde. Un pincement lui tiraillait le cœur. Une souffrance atroce. Parlez ainsi de ses proches, de ceux qu’il aime le plus. Chacun semblait décidé à lui être arraché. Son frère, Seifer, elle… Rocket l’abandonnerait-il donc également ? Seul, c’est le sentiment qu’il ressentait constamment depuis quelques temps. Triste solitude, quand tu nous tiens…

La Ministre semblait pour le moins soupire de la question du jeune Serpentard. Celui-ci lâcha un léger rire avant de reprendre à voix basse :

« Miss Kreuk, nous pouvons parfaitement en parler tout de suite. Je déteste remettre les choses à plus tard. Que souhaitiez vous savoir me concernant où concernant un tout autre sujet ? Ne croyez pas que la mort de votre nièce m’aura bouleversé à tel point que j’en perde la parole et la raison… »

Son sourire avait disparu, effacé par un haussement de sourcil. Après avoir adressé au chien une dernière caresse, Serve s’appuya contre le mur derrière lui encroisant bras et jambe. N’importe quoi. Il serait prêt à tout pour trouver cet assassin, ce meurtrier. Même à révéler quelques uns de ses secrets à une inconnue.

» Los Angeles (Pv: Selene et Darrell)