Il marchait seul, son cœur battait,
Il croyait vivre, mais se trompait ;
Au fond de lui régnait la mort,
La haine, la souffrance, le remord.
Les pieds tremblant, il se forçait
Et finissait par s’approcher
Prêt de cette maison hantée
Mais la vision fut un excès.
Il s’arrêta, la peur au ventre
Son esprit appétait qu’il rentre
Ce qu’il ne fit pas toutefois.
Tout ça n’était que de rumeurs,
Qui présentaient cette maison
Comme une habitation hantée.
Rien de ce qu’il voyait au loin
N’avait signe à loger la peur,
Aucun fantôme n’était vraiment
Ce que l’on en disait pourtant.
Elle était vide, et reposante ;
Pourquoi croire que d’hostiles fantômes,
Qui ne se montraient, même aux mômes,
Habitaient la "Cabane Hurlante".