Découverte de la cabane hurlante (with Miss Shaby)

Il était environ 14h35 quand le jeune professeur et sa collègue décidèrent de sortir du célèbre pub (Les Trois Balais) où ils avaient gouté la fameuse biéraubeure de ce pub si reconnu dans le monde des sorciers. Anfauglir se dirigea vers la sortie, d'une attention particulière il ouvrit la porte afin de laisser passer sa collègue puis sorti à son tour. Il regarda autour de lui pour essayer de se diriger mais il était là que depuis peu et donc il ne savait guère où pouvait se trouver la fameuse cabane dont Mademoiselle Shaby lui avait vaguement énoncé le nom. Tout en traversant le pont pour se rendre du coté de la forêt il prit la parole.

Je connais votre nom mais votre prénom m'a échappé si ce n'est pas trop indiscret..

Et oui Anfauglir était curieux je ne cesse de le répéter mais ce n'est que la stricte vérité. Il souhaitait faire son malin et l'emmener directement à la maison hurlante mais il y a avait plusieurs chemins possibles, deux options s'ouvraient à lui, demander son chemin à des passants mais il n'y avait absolument personne dehors et il n'avait pas envie de faire demi-tour et d'aller demander à la personne qui tenait le bar, la deuxième option était d'emprunter un chemin au hasard pour ça il souhaita demander à sa collègue quel chemin elle souhaitait prendre.

Bon il n'y a aucune indication, vous préférez prendre le sentier de droite ou de gauche ? L'intuition féminine nous guidera !

Dis-le jeune homme tout en souriant. Dans sa tête la première chose à laquelle il pensa était que si il avait son balai près de lui il aurait pu s'envoler en hauteur pour repérer la cabane et enfin prendre le bon chemin, mais il ne dit rien car il avait compris que si il disait ça, sa collègue le prendrait pour une personne obnubilée par le vol, les balais, le sport, le quidditch, ce n'était pas ce qu'il voulait faire paraître.

Il avait rencontré sa collègue depuis peu mais à première vue c'était une personne de confiance qui avait l'air stricte mais au fond c'est une personne comme les autres qui stressé à l'idée de donner ses premiers cours ce qui était totalement le contraire d'Anfauglir, mais le jeune homme lui avoua ce qu'il avait entendu sur la fameuse cabane qu'ils allaient essayer de visiter. 

J'ai entendu des choses sur la cabane hurlante à faire pâlir des trolls de montagne adultes malgré qu'ils soient bêtes comme leurs pieds mais jamais ils n'oseraient y pénétrer, mais vous seriez-vous capable d'y entrer avec moi ?

En gentleman parfait, son collègue lui tient la porte et la laissa passer devant en sortant du pub. Elle le remercia dans un micro sourire.Sur le chemin qui devait les conduire à la Cabane Hurlante, ils continuèrent à échanger quelques banalités nécessaires pour faire connaissance.

- Je m'appelle Catherine, répondit-elle. Et vous c'est comment ?

Cathy ne connaissait que le nom de famille de son collègue également. Greyback. Elle se demandait - en espérant que non - s'il faisait parti de la famille du tristement célèbre loup-garou du même nom. N'osant tout de même pas poser la question, elle resta silencieuse pendant quelques minutes.

Arrivé à un croisement Anfauglir s'arrêta un instant. Il n'avait pas l'air de connaitre le chemin. Mais Cathy n'allait pas se permettre de faire le moindre reproche, étant donné qu'elle non plus ne le connaissait pas. La brune grimaça légèrement en entendant son collègue lui demander de choisir la direction. 'L'intuition féminine'. Tu parles. C'était simplement une ruse pour ne pas se mouiller et risquer de choisir la mauvaise route. Elle regarda les deux chemins qui s'ouvraient devant eux, et au parfait hasard désigna le chemin de droite de sa main.

- Et bien, je n'en ai pas la moindre idée. Mais soit, prenons ce chemin.

Alors que les deux professeurs marchaient côte à côte, Anfauglir, lui raconta les rumeurs qu'il avait entendu au sujet de leur destination. Cathy connaissait également l'horrible réputation de la cabane mais malgré les cheveux qui pouvaient se dresser sur sa nuque, elle tenait à approcher la demeure.

La trentenaire resta de marbre en entendant la proposition de son collègue. Un défi. Il lui proposait un défi. Rentrer dans la Cabane Hurlante. Elle aurait voulu hurler que non, et qu'il devait avoir un sacré problème dans la tête pour pouvoir penser à ça. Elle n'était vraiment pas téméraire. Toutefois, elle se dit que l'homme avait 'peut-être' proposé cela en pensant qu'elle refuserait en bloc la proposition, et que 'peut-être' lui non plus n'était pas rassuré à l'idée de pénétrer dans la maison. Et s'il bluffait, autant le prendre à son propre jeu, d'autant plus qu'elle refusait de passer pour une trouillarde.

- Pourquoi pas. Mais seulement si on la trouve. On ne connait pas le chemin, ni vous, ni moi. On risque plus de se perdre qu'autre chose.

Le jeune homme venait de demander le prénom de la trentenaire, et à présent à son tour elle lui demanda le sien alors il répondit :

Et moi Anfauglir, ce qui signifie « Mâchoires de la soif » en référence aux loups.

Le jeune homme savait pertinemment qu'il était issu d'une famille dite de Loup, son oncle qui vivait en Angleterre était particulièrement connu dans le monde de la magie noire mais il espérait que personne ne ferait de rapprochement, et puis de toute manière Anfauglir ne l'a jamais connu cet oncle.

Bref, ils étaient en train de discuter pour savoir quel chemin prendre pour se rendre à la cabane hurlante, ils n'avaient vraiment aucune idée du chemin, alors il avait demandé à la jeune femme qui lui avait dit au hasard le chemin de droite. Anfauglir avait une idée dans la tête pour trouver le chemin sans demander mais il hésita une minute avant de mettre son idée en place mais c'était vraiment la seule solution. Alors il s'arrêta et prit la parole.

J'ai une idée pour trouver le bon chemin..

Ni une ni deux, il attrapa sa baguette qui était coincée dans un fourreau sur sa cheville et l'a tendit dans les airs en disant :

Accio Eclair de Feu ! Bon maintenant il faut attendre 5 minutes le temps qu'il arrive.

Et oui cet homme était un addict du balai, il laisse toujours la fenêtre de sa chambre ouverte pour que si il a une envie soudaine de prendre son balai et de s'envoler qu'il puisse le faire. En attendant que le balai arrive ils discutèrent encore des diverses banalités qu'il puisse exister.

Quelle est votre potion préférée ?

Un drôle de prénom, ne put s'empêcher de penser Catherine. En même temps, les Bulgares étaient déjà particuliers à la base. Il disait lui-même avoir une référence dans son prénom au loup. Il y avait donc de grandes chances pour qu'il ait plus ou moins des contacts avec les Lycanthropes. Catherine n'aimait pas ces hybrides, et elle ne s'en cachait pas. Elle regarda suspicieusement son collègue, essayant de lire à travers ses traits, si, lui aussi en faisait partit. Mais rien ne laissait transparaître. Elle arrêta de le regarder de travers avant qu'il se rende compte de quelque chose. Il n'était pas méchant, autant entretenir des relations cordiales avec lui.

D'un sortilège, même pas informulé, son collègue fit venir à lui son balais. Un Eclair de Feu d'après ce qu'il venait de dire. Le dernier balai à la mode si la brune ne se trompait pas. Il avait peut être fait exprès de l’appeler à haute voix finalement. Pour frimer un peu.  Cathy se demanda l'espace d'un instant s'il comptait lui demander de monter avec lui pour rejoindre la Cabane. Mais pire encore, si cela était le cas, comment ferait-elle pour décliner l'offre poliment sans se rendre ridicule ? Elle n'aimait pas particulièrement la sensation de vol. Elle préférait garder les deux pieds sur terre.

- La potion que je préfère ? répéta Cathy. Oh Hum ... c'est délicat. J'aime toutes les potions... Bien sûre celles qui demandent un peu plus de concentration pimente le jeu. J'ai peut-être une préférence pour le Véritaserum, avoua timidement la trentenaire.

- Vous avez étudié les potions à un haut niveau à Durmstrang ?

La jeune femme avoua à Anfauglir après réflexion que sa potion préféré était le véritasérum. Et posa ensuite une question au jeune homme.

Nous avons un très bon professeur à Durmstrang mais si je peux lui reprocher quelque chose c'est qu'il ne fait pas faire de potions qui ne sont pas dans les livres du ministère. Un manque de créativité peut être..

Après il faut avoué que j'étais avantagé car ma mère est une créatrice de potion, d'ou mon Optimal au Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire.

Le jeune homme n'a pas dit ça pour se vanter juste parce qu'il est fier de ses parents. Des que Anfauglir finit de prendre la parole, le balai de celui-ci arriva, il dit à sa collègue d'attendre un tout petit peu le temps qu'il survole la forêt afin de trouver le chemin.

Il monta sur son balai, se mit en position de vol et avec ses pieds il se propulsa légèrement dans les airs et prit son envol très doucement afin de ne pas envoyer de la terre sur sa collègue qui n'apprécierait pas forcément. Plus haut dans les airs il accéléra afin de trouver le chemin qui mène à la cabane hurlante. Quand celui-ci trouva il se dépêcha de revenir auprès de Catherine.

On est sur la bonne direction mais au fond du sentier il faudra tourner à droite.

Puis Anfauglir jeta un sort à son balai afin qu'il le suive.

Ainsi, le jeune homme avait eu d'excellentes notes à ses examens, grâce à une mère qui était dans le métier. Elle réfléchit pendant quelques minutes. Connaissait-elle cette femme ?! Une potionniste répondant au nom de Greyback, jamais elle n'en avait entendu parler. Mais peut-être était-elle connu sous son nom de jeune fille qui était plus respectable ou en tout cas moins associable à un hybride de mauvaise réputation. Ou alors, autre possibilité, elle n'était pas connue ici, mais seulement en Bulgarie.

Plongée dans ses pensées, elle ne se rendit qu'après avoir sentit un petit courant d'air que son collègue venait de s'élever dans les airs. Elle le regarda prendre de la hauteur, et s'éloigner un peu. Catherine devait bien reconnaitre que le jeune homme volait bien et était à l'aise sur son balai. Que lui avait-il dit déjà dans le pub ?! Il jouait en tant que professionnel ? Cela était visible.

Constatant qu'elle n'aurait pas à se rendre ridicule en excuse minable pour ne pas avoir à voler, elle regarda sereinement son collègue, se permettant même une très légère esquisse de sourire sur les lèvres. Peu après avoir mis pied-à-terre, le jeune homme indiqua le bon chemin à la trentenaire. Ils n'étaient pas complètement sur le mauvais chemin apparemment, ils devaient simplement prendre la prochaine à droite. Se remettant en route, le balai volant doucement derrière eux, Cathy questionna l'homme.

- Votre mère s'appelle comment ? demanda Cathy, curieuse de savoir si elle connaissait ou non cette femme à qui Anfauglir devait la réussite.

- Personnellement je ne suis pas d'accord avec vous, continua le professeur de potion en changeant de sujet. Concernant le manque de créativité de votre professeur à Durmstrang, expliqua la brune, pour replacer le contexte. C'est surtout qu'il ne voulait pas s'attirer des ennuis selon moi. Faire des potions interdites par le ministère ne peut nous attirer que des ennuis. Et puis dans la plupart des temps, la potion est trop difficile pour les élèves, termina-t-elle.

Pendant un petit moment qui paru très long auprès d'Anfauglir, sa collègue ne dit aucun mots comme si elle était dans ses pensées, dans les nuages comme dirait les moldus. Elle pensait peut être à tout ce que le jeune homme lui avait dit surement à propos de sa mère car la jeune femme était omnibulée par les potions tout comme Anfauglir avec le vol, c'était des passions pour eux ! C'est alors qu'elle prit la parole et demanda le nom de sa mère ce qui confirma les pensées du jeune homme.

Emeline Hipworth Greyback, la potion qu'elle a créee est le cerebellum, mais c'est une potion qui n'est pas dans les livres pour les élèves car ils l'utiliseraient pour tricher..

Le jeune homme se souvint avoir pris cette potion une seule fois dans sa vie, car sa mère lui avait demandé de nettoyer entièrement le jardin ainsi que la maison car l'elfe de maison était avec son père qui lui était en congrès pour la ligue de quidditch. Après avoir pris cette potion il rangea tout en un rien de temps c'était impressionnant mais dans les mains d'une personne maléfique cette potion pourrait engendrer d'énormes dégâts.

Miss Shaby, venait d'écouter avec attention les paroles du jeune homme mais elle n'était pas d'accord avec ce qu'Anfauglir venait de dire.

Les potions trop difficiles ? Non pas forcément mais c'est vrai que certains ne se donnent pas la peine alors que c'est une matière passionnante!

Passionnante oui, mais le jeune homme avait un mauvais souvenir, une jeune fille lui avait fait prendre cette potion et il était complètement fou d'elle pendant plus d'un mois, ce sont de très mauvais souvenir pour lui car il n'aimait pas cette jeune fille et surtout il était attiré par une autre.

Anfauglir et sa collègue n'étaient plus qu'a quelques mètres de la cabane hurlante, ils sentirent le vent se lever, il espérait que sa collègue n'ait pas trop peur d'y aller.

Potion de Cerebellum. Cathy réfléchit intensément pendant plusieurs minutes. Cette potion lui disait vaguement quelque chose, elle en avait entendu parlé il y a quelques années, une petite polémique à ce sujet, sur l'autorisation ou non à la commercialisation si ses souvenirs étaient exacts. Quant au prénom de la femme, ça ne lui disait absolument rien.

La trentenaire resserra sa cape autour d'elle, en sentant le vent souffler sur eux. Priant Merlin pour que son chignon tienne le coup. Elle avait horreur d'être mal coiffé. L'écosse c'était vraiment très beau. Mais le temps changeait si rapidement, que s'en était agaçant.

Les deux professeurs marchèrent pendant encore quelques minutes côte à côte, avant d'arriver au bout du chemin, et de tomber sur la Cabane Hurlante.

- Hé bien, je comprends pourquoi on dit que c'est la maison la plus hantée de Grande Bretagne. Elle est complètement à l'abandon, commenta Catherine lorsqu'elle posa ses yeux sur la demeure pour la première fois.

La maison se tenait plusieurs mètres devant eux. Une petite clôture - facilement enjambable - les empêchait de s'approcher plus près. La maison était délabrée. Même d'ici c'était visible. Il manquait des tuiles. Les fenêtres étaient fermées, et des planches étaient clouées par-dessus. Autour de la demeure, un grand jardin miteux s'étendait jusqu'à la forêt.

Son collègue était vraiment sérieux lorsqu'il lui avait demandé de s'approcher ?! La maison faisait froid dans le dos quand même ... On la croirait prête à s'écrouler. En plus, Avec le vent qui sifflait dans les branches des arbres de la forêt non loin, et le ciel qui s'obscurcissait, l'ambiance était glauque.

Ne voulant pas passer pour une trouillarde en changeant d'avis, elle contrôla ses frissons, et espérant maîtriser sa voix pour paraître enjouée elle lança à son collègue :

- On s'approche ?

Il ne restait à Catherine, plus qu'à prier Merlin pour tomber sur des portes condamnées, les empêchant d'aller plus loin.