Rencontre au bord du lac [PV]

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Cela faisait à présent quelques heures que le soleil s’était levé sur la Grande Bretagne. Les oiseaux chantonnaient en chœur leurs douces mélodies qui avaient le don de faire la bonne humeur. La gelée de l’herbe s’était déjà évaporée. Les branches des arbres dansaient au rythme du vent. Il faisait déjà assez chaud, pour une matinée. Cependant, ce n’était pas insupportable ; bien au contraire, il s’agissait là d’une température des plus agréables ! Un soleil qui réchauffe, un ciel d’un bleu d’azur sans nuages ; le tout sous un léger vent rafraîchissant…

Dans les environs du château de Poudlard, en Ecosse, de nombreuses personnes se trouvaient assises dans l’herbe, profitant du plein air et de la magnificence du temps. Ces personnes étaient assez jeunes : en effet, Poudlard n’était pas qu’un simple château à l’aspect médiéval ; il s’agissait d’une école, une école de sorcellerie…

Sur les bords du lac, là où l’eau scintillait sous la lumière du soleil matinal, se trouvaient de nombreux élèves. Personne encore n’était allé dans l’eau ; il semblait que chacune de ces personnes attendait que son voisin fasse le premier pas pour se lancer dans la fraîcheur liquide que pouvait offrir cette étendue d’eau. Parmi eux, un homme, seul, allongé sur une serviette, torse-nu, son T-shirt et son pull déposés à plat à côté de lui, par terre. Blond, les yeux bleus, un air sympathique au visage, grand et musclé, il était peut-être ce dont rêve de nombreuses filles. Il s’agissait là de l’élève Seifer Almasy.

Seifer bailla longuement, repensant à ce que lui avait dit Kristin avant de partir. Il le savait, elle avait raison : ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Ou plutôt ils étaient bien plus des amis. Seifer aimait Kristin, mais ce n’était pas de l’amour qu’il éprouvait à l’égard de la jeune fille ; et c’était de même réciproquement. Ca ne rendait pas Seifer triste, désespéré, abattu, malheureux… Non, plutôt songeur, quoique même parfois indifférent. C’était ainsi. Il n’avait pas trouvé la femme de sa vie. Son "âme sœur" était-elle à Poudlard ? Tout prêt de lui ?

A peine avait-il eut cette songe qu’il entendit un bruit de glissade juste à côté de lui. Se retournant, il vit une jeune fille qui, sans le voir, avait marché sur son T-shirt posé par terre et qui avait faillit tomber. Le T-shirt se déchira légèrement mais la fille ne tomba pas. Seifer se leva, l’air gêné.

« Je suis désolé ! J’aurais pas dut laisser traîner ça par terre ! Ca va ? Rien de casser ? »

Il observa son T-shirt à présent déchiré. Quel idiot ! Pourquoi l’avait-il laissé traîner là ? En plein passage en plus ! Voyant que la jeune fille ne semblait pas trop mal en point, il sourit.

« Oups excuses ! Je m’appelle Seifer, Seifer Almasy. Et toi ? »

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Sally-Anne s'était réveillée au son des oiseaux qui gassouillaient. Dans le dortoir des filles, plusieurs étaient déjà levées et ricanait dans un coin. Sally ouvrit doucement les yeux et fut quelques peu éblouie par la lumière vive du soleil qui ce levait et qui tapa dans son visage. Elle ne fit que passer une main dans ces cheveux pour les recoiffés. Elle n'avait pas besoin de plus que cella, elle n'était pas le genre de fille à passer une heure dans la salle de bain à ce pomponner.

Sans plus de ''tralala'', elle avait enfilé un t-shirt noir, des bermudas et de bonnes vieilles baskets avant de sortir du dortoir des filles. Elle avait tout simplement replacé les couvertures de son lit, ce qu'on ne peu pas vraiment appeler faire son lit. C'était l'une des choses qu'elle détestait le plus faire quand elle allait chez les moldus.

Elle descendit les escaliers quatre à quatre, traversa la salle commune où quelques élèves étudiaient. Elle était maintenant rendue dans le spacieux château de Poudlard. Elle s'accota sur le rebord d'une fenêtre et jeta un rapide coup d'œil vers l'extérieure. Un soleil rayonnait à l'extérieur et quelques élèves s'étaient rendues dans le parc pour profiter de cette belle journée.

C'est ainsi qu'elle décida elle aussi de sortir à l'extérieure. Elle avait grimpé dans un arbre où elle c'était profondément endormie. Perchée sur son arbre pendant un bon moment, elle était tombée en bas juste après qu'un jeune homme blond, ayant enlevé son t-shirt, soit venir se reposer auprès de cet arbre. Poussant un léger crie, elle était tombée sur ces pieds, mais lorsque ces pieds touchèrent le sol, elle glissa sur un chandail.

Le t-shirt ce déchira et la jeune élève de gryffondor ce retrouva couchée par terre. Elle eu le temps de ce relevée avant même que le jeune homme n'est eu lui, le temps de ce relevé. À force de faire du skate durant toutes ces années, elle avait appris à se relevée aussitôt. Elle tenait le t-shirt déchiré dans ces mains. Elle fit un simple sourire lorsque le jeune homme s'excusa et se présenta par la suite. Sally était un peu mal à l'aise, mais elle ce présenta tout de même.

-C'est plutôt moi qui devrait m'excuser, vraiment je suis désolée pour ton chandail..

Elle lui tendit avec un léger sourire de reproche. Bien entendue sa maladresse phénoménale n'avait pas pu s'empêcher de ressortir.

-Je suis, Sally, Sally-Anne Perks, mais tu peux m'appeler Sally!

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Seifer regarda son T-shirt, puis la jeune fille. Elle semblait gênée de l’avoir déchiré. Pourtant Seifer était persuadé qu’elle ne l’avait pas fait exprès, sinon elle n’aurait tout simplement pas glissé et ne serait pas tombée. Le jeune homme voulait essayer de lui supprimer cette gêne. Peut-être croyait-elle que Seifer lui en voulait ? C’était bien possible, et il fallait lui supprimer ça de la tête.

« Ecoute. Mon T-Shirt, tu l’as détruit, mais c’est pas grave. L’important c’est que t’ailles bien ! Et puis dis-toi qu’il n’avait qu’à pas être par terre. Il t’as fait glisser, tu t’es vengée. »

Il lui fit un clin d’œil et regarda son T-shirt. Il y avait une jolie trace de pied et une grosse déchirure. Cette jeune fille n’avait pas fait les choses à moitié ! Si c’était, comme l’avait dit ironiquement Seifer, pour se venger, elle avait accompli sa mission !

« Je dois avouer que tu l’as bien détruit. »

Il éclata de rire. Il essayait de détendre l’atmosphère pour lui prouver qu’il s’en fichait. A quoi bon en faire toute une histoire, après tout ? Un T-shirt est un T-shirt. Seifer avait posé son T-shirt par terre, et elle a marché par terre, ce qui est normal. Il fallait tout de même avouer qu’elle avait de la force dans les jambes, pour autant avoir déchiré son T-shirt et avec une telle facilité.

Elle se présenta, se dénommant Sally-Anne. C’était un très joli nom, de l’avis de Seifer.

« Enchanté Sally ! »

Il lui sourit puis se rassit, espérant qu’elle s’asseyait à ses côtés. Après tout, pourquoi ne pas faire connaissance ?

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Sally ce sentait à présent un peu moins mal de ce qu'elle avait fait. Elle savait très bien qu'elle ne l'avait pas fait par exprès, mais elle ne savait pas si lui en était certain. Le simple fait qu'il en rit la réconforta un peu et lui fit comprendre qu'il ne tenait peut-être pas vraiment à son chandail. La chute qu'elle avait faite, n'était rien du tout comparé à ce qu'elle avait déjà pu ce faire en skate board. Elle c'était déjà fracturer plusieurs membres dont le coude, le poignet, la jambe gauche et la clavicule droite. La clavicule avait sans doute été la plus douloureuse, elle pouvait à peine bouger le petit orteille tellement c'était douloureux lorsqu'elle le bougeait. En repensant à cette atroce sensation, Sally-Anne eu une légère grimace.

Elle sortit de ces pensés et le regarda sans rien dire lorsqu'il s'assied à nouveau par terre. Elle hésita un moment entre s'asseoir avec lui ou partir. Mais étant donnée qu'elle n'avait rien de prévue en cette belle journée, pourquoi ne pas prendre le temps de parler un peu et de faire connaissance avec le jeune homme. Elle s'assied donc doucement à ces côtés en lui répondant.

-Enchantée Également!

La jeune gryffondor n'était pas vraiment habituée à utiliser ce genre langage de politesse souvent, mais elle pouvait faire quelques exceptions. Elle leva les yeux vers le Lac de Poudlard, sur lequel le soleil brillait merveilleusement. Sally contempla cette vue sublime pendant un moment avant de tourner doucement son regard vers le jeune homme. Elle entrevit son badge de gryffondor et son sourire s'agrandit d'avantage.

-Et t'est à Gryffondor toi aussi! Je suis chanceuse de ne pas être tombée sur un serpentard. Lui n'aurait certainement pas pris le fait que je détruise son chandail..

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Seifer regarda droit devant lui, ravis de se rendre compte que cette fille acceptât de s’asseoir à ses côtés. Il regardait pensivement le lac, éblouit de ses effets de scintillement. Il restait là, à le contempler bêtement, sans vraiment trop se rendre compte du reste. Il sentit le regard de sa voisine sur lui, puis elle s’écria, ravie de voir son écusson de Gryffondor, qu’elle aussi appartenait à cette maison. Seifer se tourna vers elle et lui fit un grand sourire, regardant au passage sur sa poitrine. Elle disait vrai, elle appartenait à la maison Gryffondor. Seifer ne regrettait donc pas d’avoir été aussi gentil avec elle.

Elle dit, sur le ton de la plaisanterie, qu’un Serpentard n’aurait sûrement pas accepté qu’on lui déchirât son T-shirt. Seifer éclata de rire, déjà pour cette blague, mais aussi parce qu’il trouvait que ce qu’elle disait était assez sympa pour lui. Et puis, il voulait essayer de créer une bonne ambiance entre eux deux. En la regardant, elle lui dit vaguement quelque chose. Quoi ? Le jeune homme n’en savait rien, mais il était persuadé de l’avoir déjà vue. Il lui montra son T-shirt en le plaçant devant lui, un air choqué sur le visage.

« Oh my god ! Oh ! Il est déchiré ! »

De nouveau, il éclata de rire. Il avait essayé de bien donner l’impression d’être un maniaque par excellence. Il lui sourit.

« Oh ! Mais tu te doutes bien que moi je suis plus intelligent que ces Serpentard ! Je sais bien qu’en étant gentil avec moi, tu me le repayeras. »

Il lui tira la langue. Bien sûr, il n’avait pas envie qu’elle lui repayât son T-shirt. Ce n’était qu’une blague. Il fut assez content de constater qu’il s’entendait déjà bien avec cette jeune fille.

D’un coup, il se souvint : c’était Elle ! La fameuse fille que Seifer avait vue dans les couloirs, celle sur qui il lançait des regards intéressés... Il lui parlait, elle était gentille. Quel bonheur !

En se retournant vers le lac, Seifer se rendit alors compte à quel point il était magnifique...

» Au bord du lac
» au bord du lac [ PV Max]
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» Bronze au bord du lac.. [PV]