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 A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven

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MessageSujet: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeDim 17 Juin - 5:19

[HRP : SVP NE POSTEZ PAS MAINTENANT, ATTENDEZ MES INSTRUCTIONS DANS ' APOCALYPSE', MERCI =)]

Son esprit flanche, sa main caresse le métal brulant renfermant le moteur vrombissant qui le portera vers les cieux pendant que ses doigts se referment sur le bout de bois d'ében et le lève. Le murmure retentit dans le triste soir de Juin, accompagnant gracilement l'éclair vert qui perçe la nuit et éloigne les Ombres pour enfin les laisser revenir. Le corp s'écroule mollement contre le pare-brise, sans trace de sang ni souffrance, uniquement dans la mort la plus calme et rapide qui soit. Il pousse l'homme sans regarder les quelques personnes s'éloignant en hurlant ; il est ailleurs. Il pose sa lame sur la banquette arrière, égorge la veuve hurlant et l'éjecte hors du bolide sans lui laisser le temp de tacher le cuir puis ferme enfin les yeux. Il apprécie tant la fureur du V8 lorsqu'il pose son pied sur l'accélerateur qu'il ne peut s'empêcher de fantasmer quelques secondes sur sa nouvelle aquisition. Puis il démarre enfin, roulant sur le corp inerte et répandant une longue trainée du liquide rougeâtre sur le bitume. Son regard est froid, distant, plus rien n'existe autour de lui... après tout il a bien réflechit durant sa courte période de calme à sa mission : il ne pouvait plus tenir, il lui fallait sa dose de violence anuelle, sans quoi quelle serai sa raison de vivre ? Destruction, incendie, explosion, meurtres en série et carnage non prévus seraient de la partie, la nuit suivit de la journée s'annonçaient plutôt rude quoique bien amusante pour le jeune homme. Chicago ; de nuit la population s'enferme dans les batiments de la mégalopole, mais quelques aventuriers entame les autoroutes pour voyager jusqu'au quatre coins du continent à bord des plus beaux bolides que l'histoire Américaine ai connu. C'est ce que fit ce soir là Drakon. Ayant toujours été un amoureux du continent de l'Oncle Sam, sa décision de créer le plus grand chaos possible l'avait mener sur ce chemin. Son plan ne s'arrêtait bien sur pas là, car attirer les aurors sur sa route restait la majeure partie de ce dernier, l'anhilation de quelques infrastructures sur son passage ne ferai que pimenter la partie.

A peine eut il commencer à sortir une blonde de sa poche qu'il entendit le grognement derrière lui. Il savait la créature qui se trouvait sur le cuir de la Ford, mais ignorait complètement les réflexes à prendre face à ce début de crise. Il n'avait jamais aimé tuer les animaux, d'autant sa nonchalence face au meurtre de tout type d'humains n'avait besoin d'être prouvée, mais il croyait dur comme fer en l'innocence des bêtes et rechignait à leur oter la vie. Il ajusta le rétroviseur d'un doigt tranquille puis fixa les yeux sombres du Dogue ; il avait une idée. Vu l'air fatigué du chien il venait probablement de se réveiller sous les hurlements de sa maitresse ; et voir un inconnu comme cela sur son territoire l'obligeait bien sur à se défendre. Drakon, sans se retourner et en glissant la clope dans sa bouche laissa pendre son bras derrière son dos et le posa sur la tête poilue. Il frotta énergiquement le crâne de la bête jusqu'à ce que le son sortant de sa bouche disparaisse. Il fut même content d'entendre le battement de la fine queue contre le siège. Il fit monter le chien à côté de lui, heureux de s'être fait un nouvel ami qui peut être l'aiderai à passer une nuit moins solitaire. Il était aussi noir que l'ében , ses poils longs comme des lances et son regard jaune comme le mimosa ; c'était un chien d'une beauté presque inimaginable et sa couleur montrait bien pourquoi Drakon ne l'avait pas vu en jetant son cimeterre à l'arrière... il l'avait confondu avec la nuit qui baignait dans la voiture. Et il s'en voulait, si il l'avait remarquer avant il aurai pu le laisser sortir et lui éviter de le suivre dans un combat au destin bien incertain. Mais maintenant que le chien était en confiance, il n'allait pas l'envoyer errer dans les rues... Tout en sortant un briquet de la poche de son 3/4, il continua de fixer réciproquement le chien, ignorant les voitures lui faisant des appels de phares vue sa vitesse de plus en plus conséquente. L'engin enfin allumé, il ouvrit la fenêtre, laissant le vent s'engouffrer dans la voiture et venir caresser les poils de Chazar -comme il venait juste de l'appeler- et ses longs cheveux bruns, mais juste avant que la flamme du briquet s'éteigne, il murmura une incantation.

D'après les plans qu'il avait posé sur le volant et qu'il pouvait lire grâce à la petite lumière tremblotante incrustée au plafond, il s'engageait sur la bonne route. Connue pour sa longueur infinie, la Route 66 traversait les Etats-Unis depuis la nuit des temps ; et même après son annulation, les puristes la traversait d'Est en Ouest pour prolonger la légende. Mais lui n'était pas un de ces passionné, juste un malade qui s'engageait dans le couloir de la mort pour s'amuser un peu. Tout en tirant une longue bouffée sur la cigarette posée sur sa lèvre inférieure, son regard vagabonda dans le rétro. Les flammes se levaient, jaillissant des immeubles, dévorant la nuit ainsi que les rues et avenues. L'explosion était telle qu'une partie de Chicago avait été ébranlée. Les grandes ombres rouges menaçantes étaient d'ailleurs la seule chose que le Mangemort pouvait encore distinguer de la ville ; il était bien trop loin pour saisir le reste des contours s'écroulant comme un chateau de carte... La première étape était terminée, un carnage massif de plusieurs milliers de Moldus, et grâce à un seul sort : cela ne laisserai pas le ministère indifférent. Il savait pertinement qu'à la minute ou il avait prononcé les mots du sort une dizaine d'aurors étaient déja à ses trousses. Mais son but était là, il voulait les pièger, les faire courir un maximum pendant que lui se dirigeait paisiblement vers le lieu du combat. Bien évidemment il ne combattrai pas seul, car quatre ou cinq aurors de bas étage ne posait pas grand problèmes mais s'il se retrouvait face à une dizaines de sorciers surentrainés le déroulement du combat ne serai assurément pas le même ! C'est pourquoi il avait contacté par Hiboux une bonne partie des Mangemorts, dans l'espoir que quelques uns répondent positivement à sa demande en arrivant sur le lieu du rendez-vous. Il avait tout prévu et il en était fier, c'était la plupart du temp lui qui chez les mangemorts organisait les plans les plus destructeurs contre le camp adverse, et maintenant qu'il était le Chef il n'avait plus vraiment besoin d'accord... Alors pourquoi se priver d'un somptueux 'cassage d'Aurors' lorsqu'il est à portée de main ?

Puis les deux Saphirs revinrent fixer la nuit éternelle, uniquement chassée par les faibles lumières des petits feux de la Mustang. Il n'y voyait pas grand chose, mais les vingts bornes qu'il venait de parcourir et l'orientation de l'incendie par rapport à sa voiture prouvait bien qu'il venait de s'engager sur la Mother Road. Maintenant il fallait rouler, rouler jusqu'à en perdre la raison. Bien plus de mille kilomètres, c'était la distance qu'il devait parcourir pour arriver à la destination la plus appropriée à un combat d'une si féroce intensité. Le désert du Kansas ; il avait préalablement marqué d'une petite croix cet emplacement sur la carte qui voltigeait dans la voiture sous l'oeil interessé de Chazar et à cause de la fenêtre ouverte. Il la rattrapa d'une main puis la cala sous son siège, remonta la vitre ouverte et ouvrit l'autre, celle de son côté. Il laisse pendre mollement son bras à travers la fenêtre pour s'aèrer un peu les doigt, et permit à son esprit de se reposer quelques minutes. La journée avait été difficile, toutes les réflexions quant à son plan l'avait épuisé, sans compter l'entraînement... pourtant aucun doute ne subsistait en lui, il savait pertinement, ou tout du moins s'auto-persuadait qu'il ne courait aucun risque. Combien en avait il tuer, torturer, cruxifier, brûler pour oser les craindre à présent ! Il remarqua en même temp qu'un camion passait lentement à côté qu'il avait laisser la lumière allumée. Il l'éteind, puis tout en constatant que l'énorme engin dont le camionneur le regardait bizarrement était une citerne d'Essence, son visage prit une allure démoniaque... il avait trouver quelque chose de bien amusant à faire pour passer le temp. Aprèsun bref 'Expulso' murmuré vers le camion, il n'était plus à terre, non, il était bien en l'air, volant à une vitesse croissante, et retombant encore plus vite. Lorsqu'il toucha le sol, toute la route ressentit le choc, même le Mangemort qui se situait à un bon kilomètre de l'impact.

Le semi-remorque avait volé si loin que le bruit de la déflagration n'était même pas parvenu aux oreilles du jeune homme, mais lorsqu'il arriva à toute allure sur le lieu de l'impact, il du faire preuve d'une grande adresse pour esquiver la carcasse encore chaude du véhicule. Par contre il laissa sa roue couper les restes du cadavre calciné appartenant au pauvre chauffeur, et malgré le désagrément que la sacade causa sur son humeur, il devait s'avouer assez content de ce petit jeu macabre. Tuer des gens, et encore plus des innocents lui procurait un plaisir, et il recherchait chaque heure de sa vie ce bonheur au dépend de ceux qu'il croisait. C'est d'ailleurs un peu cela qui l'avait poussé à engager ce plan contre les aurors dont le but était d'en tuer le plus possible. Il se replongea paisiblement dans sa réflexion tout en tirant deux ou trois bouffés sur le cylindre qu'il avait dans sa bouche. Quel tranquilité de rouler, seul dans la nuit, le vent dans les cheveux et l'âme voguant, avec pour seul soucis d'arriver un jour ou l'autre à sa destination. C'est ce qu'il apellait un de ces court mais si intense bonheur dans la vie. Un plaisir simple. Mais un picotement dans les yeux vint le réveiller de sa quasi somnolence en lui rapellant qu'il avait toujours la fenêtre ouverte, et que le vent était la meilleur chose pour devenir bigleux. Il plongea sa main dans la poche de sa veste et en ressortit une grosse paire de lunettes aux verres teint, dont l'allure rapellait un peu celles des acteurs Hollywoodiens. Il les enfila sur son nez, sans aucune conscience de la tête d'abruti qu'elles lui procuraient. S'il avait été un peu plus parano, il aurai pu remarquer que même le chien riait. Tout du moins sa vision s'en retrouvait bien plus avantagée, et il ne risquait pas de se retrouver dans un fossé à cause d'une bétise alors qu'un titanesque combat l'attendait. Au bout d'une heure de route, l'ennui commençait légèrement à se faire sentir. Il jeta un coup d'oeil à son compagnon de route mais ce singe rouflait... et il eu beau le secouer, cela ne changeait rien : il était vraiment destiné à rester seul toute la nuit. Il murmura un bref 'salaud...' en tapant sur son volant mais quelque chose attira son regard au loin, au dela des quelques montagnes posés à L'Ouest : le jour se levait.

Décidement il avait du roulé bien plus qu'une heure, peut être quatre ou cinq. Il jeta un coup d'oeil derrière lui, mais il ne distinguait plus rien de la belle ville Illinoise à laquelle il avait rajouté deux-trois barbecues. Et bah, c'était tant mieux, avec un peu de chance ils seraient arrivés dans deux jours... En plus maintenant quelque chose d'assez beau lui occupait l'oeil, que demander de mieux à part deux jeunes vierges embrochés sur un pilone... Malheureusement ça, il ne l'aurai pas avant un bon bout de temp : Azkaban n'était pas connu pour son lot de topless à ce qu'en disaient ses échappés... Enfin... le voila qui commençait à penser à la suite, après tout maintenant que tout était mit en bringue, il n'allait pas stopper et retourner dans sa forêt. Le ministère savait très bien ou il se trouvait, et quelques mètres carrés de terreau n'étaient pas assez grands pour empêcher cent aurors de retrouver un meurtrier plusieurs miliers de fois coupable. Il laissa ses pensées le porter vers l'horizon. La boule enflammée se levait là bas, et il la regardait avec le plaisir d'un gosse devant des bonbons. Non qu'il aurai voulu bouffer le soleil, il n'était pas aussi c*n, mais cette douce lumière éclairant sa pupille le rendait assez euphorique : pas de mauvais temp avait toujours été signe de bonne journée dans sa vie. Quoique le mauvais temp aussi était signe de bonne journée mais il devait avouer que c'était bien plus déprimant de rouler avec des éclairs grondant dans les cheveux. Là la vie était calme, et après tout si le temp continuait de gâter les voyageurs routier, cela ferai une belle opposition avec le chaos qui s'annonçait. Vu le nombre de personnes qui étaient conviés, n'importe qui aurai pu dire que ça allait pèter, mais seul le Mangemort bien calé au fond d'un siège à 250 kilomètres devant Chicago savait quel camp prendrai le dessus... La hauteur du soleil semblait étrangement être proportionelle à l'activité et l'humeur du jeune homme ; le grand moment approchait. La route filait. Le vent sifflait. Au loin les loups hurlaient. Le Monde vivait sans se préoccuper de quelques morts en plus ou en moins. Ceci n'était que l'affaire de dieu...

Au fur et à mesure qu'il avançait dans des contrées de plus en plus arides et reculées, les paysages se faisait bien plus beau et son regard n'en finissait pas de virevolter vers l'inconnu. Pourtant les villes et civilisations ne manquait pas le long de la route, mais seuls les contours de celle-ci semblaient attaqués par l'inhabitation. Toute première fois se fête, et cette première traversée de la moitié des Etats-Unis pour lui aurai sous peu son pesant en feux d'artifices. Le parcourt de la journée en général ne se passa pas avec nombre d'embuches : aucun auror n'avait encore pointé le bout de son nez et l'idée de faire flamber deux ou trois villes sur le chemin n'avait pas encore effleuré Drakon. Il se sentait calme. Ses lunettes posés contre le nez, une main baladant contre le poil chaud du chien, l'autre tenant sa cigarette, et de temp en temp l'une des deux revenant caresser le volant pour éviter un nid de poule ou prendre un virage. La route était si calme... il somnolait, dormait presque ; mais ce n'était pas la circulation qui risquait de le tuer : en effet les quelques voitures qu'ils avaient croisé n'étaient en fait que des motos, qu'il avait laissé tranquille par flemme. En effet les Heavy Angels couraient plus les rues que les scooters ici... Lorsque la nuit tomba enfin, il s'arrêta dans un petit motel, entre Lincoln et Springfield. Il n'allait pas s'arrêter dans une ville ou une étape connu, il fallait éviter à tout prix que le combat commence avant l'heure : le lieu était bien trop beau pour être raté par manque de discretion. Le batiment n'était pas trop pourrit, il descendit de la voiture, ramassa les quelques affaires qu'il avait sortit de son manteau et les y remit, puis s'avança paisiblement suivit par Chazar vers l'habitation. Il poussa la porte d'un coup de main puis fit un tour de salle : deux-trois hommes étaient accoudés à une sorte de bar bourré à ras-bord de bouteilles. Toutes sorte de liqueurs semblaient se trouver dans ce bistrot annexe aux chambres. De quoi faire une petite pause avant de reprendre la route en somme. Il alla payer une chambre pour la nuit au gros homme assit au comptoir puis s'assit en face de lui et commanda un verre de Whisky.
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeDim 17 Juin - 5:20

Lorsqu'il monta enfin dans sa chambre il était aussi défoncé que les autres hommes du bar. Cela faisait bien longtemp qu'il n'avait pas festoyé en la présence d'autres gens comme cela et pour une fois qu'un soupçon d'humanité reprenait le dessus sur sa bestialité, il n'allait pas s'en plaindre. Par contre que ce soit cinq ou six bouteilles qui aient mené à ça le dérangeait un peu mais il s'en fichait : il était bourré et le Motel n'existerai plus le lendemain. Il se coucha en jetant un coup d'oeil discret à la bestiole couché pitoyablement à bas du lit. Prit d'un coup de pitié, il se vit dans l'obligation de le faire monter, puis tout en serrant la grosse boule de poil contre lui, il sombra délicatement dans un sommeil doux quoique plein de fureur. Lorsqu'il se réveilla la première chose qu'il vit furent deux yeux vitreux fixés dans les siens, et ce qu'il sentit fut une truffe chaude et humide posé sur sa bouche. Le hurlement qu'il poussa fit fuir le chien qui se mit à courir à toute allure le long de la chambre, jusqu'au moment ou le mangemort lui fit un croche patte qui le fit s'étaler quelques mètres plus loin. Après tout il méritait bien une petite punition... Le patron de l'endroit, accompagné par ses fils -avec qui il avait fait conaissance la veille- montèrent, armés de fusils pour voir si tout allait bien. Drakon, las de toute cette agitation, les accueillit avec un bout de bois dans la paume. Le premier corp s'écroula dans une fabuleuse lumière émeraude au pied de l'autre, celui ci éclatant en un torrent de sang et éclaboussant le papier peint. Mais le troisième commençait légèrement à prendre peur et le canon qu'il tenait de la main se leva vers la tête du tueur. La balle n'eut pas le temp d'être frappé que déja le jeune garçon s'envolait à travers la fenêtre et s'écrasa une dizaine de mètre plus bas. Ce fut le même cinéma en bas, et lorsque sortit enfin le jeune mangemort avec Chazar sur ses talons, le Motel brulait, avec en son intérieur une dizaines de cadavres tous plus mutilés les uns que les autres. Sa sale humeur avait une nouvelle fois frappé, et le pire était qu'il n'avait même pas pu en profité. Il grimpa dans le voiture et ouvrit la porte de gauche pour laisser monter le chien. Puis après l'avoir refermé il mit le contact et se remit en route pour le Kansas.

Les kilomètres s'enchainaient avec une telle monotonie qu'il dut chercher une autre source de distraction. Il fit un clin d'oeil discret au rapace qui suivait la Ford depuis un bon petit moment puis lanca des regard aux quatres coins du tableau de bord. Et la ce qu'il vit faillit lui faire pèter un cable. Il appuya sur deux ou trois boutons semblant assez stratégiques pour démarrer le truc et à sa grande surprise sa technique marcha. Un air de Blues plutôt répétitif et lent mais il n'allait pas rechigner ; il avait de la musique! Au bout d'une petite heure il remarqua enfin que le petit triangle en dessous du rond servait à changer de station. Il appuya dessus. Info... météo... politique... dorothé... HA! Enfin une musique qui lui plaisait. Le bon vieux rock gras et rapide avait sur lui un effet euphorisant. Ses tympans lui permirent de tenir un bout de chemin sans trop penser à autre chose qu'aux trois Guitares battant un rythme endiablé sur la radio. La tranquilité du paysage mélangé au bruit infernal que ces enceintes produisait représentait un contraste ne déplaisant pas vraiment à Drakon. La mélodie venait de changer et maintenant c'était un trompettiste soliste interprètant un air qu'on aurai dit tout droit sortit d'un concerto de Vivaldi ou Mozart. Il ne zappa pas pour autant, cette musique lui plaisait presque autant que celle d'avant, mais il eut un sursaut et poussa un cri. Il hurla pendant quelques secondes son bonheur lorsqu'il aperçut un panneau rouillé jusqu'à la base et possèdant l'inscription 'WELLCOME MISSOURI'. D'après de rapides calculs il avait parcouru plus d'un tiers du parcours. Il se retourna tout joyeux vers Chazar et se retint de lui rouler une pelle, il se contenta juste de le serrer contre lui en lui expliquant la situation. Plus aucune goutte de stress ne parcourait ses veines, juste une impatience grandissante. Il ne restait qu'un seul Etat à parcourir et l'autre ne montrerai que sa moitié à Drakon donc il fallait se préparer ; il paraissait que le Missouri était d'une rapidité incroyable à traverser. Il mit tout d'un coup, dans une envie de vitesse, le pied sur l'accelerateur. Il vit l'aiguille faire un demi tour de cadran et se poser sur 140. Ce qu'il ne savait pas, c'était que les voitures américaines comptaient en Miles.

En moins de 10 heures il fut aux deux tiers et demi du chemin. Il ne lui restait plus que la frontière jusqu'à l'Etat du combat à franchir, et à trouver le désert, puis il pouvait enfin s'arrêter. Mais il devait avouer que la fatigue commençait à se faire sentir en lui et c'était assez mauvais : se foutre dans le fossé à cause d'un petit coup de barre l'aurai vraiment fait rager, surtout lorsqu'il avait passé la journée à tenter d'éviter les radars. Il avait pourtant du faire exploser quelques voitures de flics qu'il n'avait pas remarqué, mais pour le reste la journée avait été calme. Il s'arrêta dans un de ces petits pub-shop-toilettes ouvert toute la nuit puis se gara sur le parking prévu pour les clients. Il laissa le chien ronfler à l'intérieur mais ferma tout de même la voiture, une balle pouvait être si vite tirée, puis entra par la porte vitrée. Il faillit éclater de rire lorsqu'il remarqua que la vendeuse-serveuse ronflait sur le comptoir. Il s'avança tranquilement, en évitant de faire trop de bruit, puis lorsqu'il fut juste devant elle sa main frappa de toutes ses forces sur le plexiglas ou était rangés plusieurs présentoirs. Elle se releva d'un coup sec, manquant de mettre un coup dans le menton de Drakon, et avec un air des plus épuisé, puis le pria de l'excuser. Une jolie blonde, des seins plutôt présentables et de longs cheveux frisés lui descendant en dessous des épaules : il savait avec qui il pouvait tenter de passer la nuit. La regardant d'un air des plus séducteur il lui indiqua du doigt une bouteille derrière elle, puis la salle vide et lui lanca un long discours sur le fait qu'elle pouvait bien abandonner ses responsabilités pour profiter quelques heures de la vie. Elle eut un temp de réflection de moins d'un centième de seconde, puis tout en enjambant le comptoir -et laissant voir une partie de sous sa jupe au mangemort- elle lui indiqua une petite table. Il discutèrent, se soulèrent, discutèrent, fumèrent, discutèrent puis enfin la belle jeune fille accorda à Drakon une petite partie de jambe en l'air. Apparement elle habitait à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans l'immense ville de Saint-Louis : il comprenait qu'elle puisse se permettre de rester ici la nuit, mais pas vraiment pourquoi elle travaillait aussi loin de sa ville alors que d'autres se situaient bien plus près.

Ses expliquations, au contraire de ses charmes féminins chaleureux lui avaient paru assez vagues. Mais il s'en fichait, la nuit avait été tellement sulfureuse que peut importe le moine se cachant sous l'habit, du moment qu'il portait au moins un string. Puis même si Drakon lui avait causé la perte de quelques clients, il l'avait largement remboursé pendant la nuit et elle ne lui en voudrait surement pas. Il alla à l'endroit de l'appartement annexé au bar qu'elle lui avait indiqué pour se doucher. L'eau le purifia, il se sentit bien une dizaine de minutes, puis sortit enfin du petit cul de sac en carrelage une serviette enroulée autour de la taille. Il s'habilla tout en réflechissant à la manière dont il allait tuer son amante d'un jour, mais s'y résigna lorsqu'il enfila ses chaussettes : après tout du moment qu'il ai pu faire un carnage massif à Chicago, il n'avait pas à tous les zigouiller. Il était huit heure du matin lorsqu'il retourna dans la chambre. Il embrassa la jeune fille éclatée au milieu des couvertures, puis, attrapant son manteau au passage il sortit. Lorsque celle ci ouvrira un oeil, il sera déja loin. Il sortit Chazar pour le laisser vaquer à ses occupations matinales, mais lorsque le moteur se mit à ronroner sous le capeau, il revint au trot puis sauta à côté de Drakon. Et ils se remirent à avancer. La voiture franchit la limite du troisième Etat deux heures plus tard. Cette fois aucune effusion de joie ne se fit entendre, juste un petit sourire sur les lèvres de Drakon lorsqu'il s'aperçut qu'il ne restait plus qu'exactement deux-cents kilomètres avant d'arriver dans le désert du Kansas. Le chemin s'était entre temp refait désertique, et plus la route avançait, plus la voiture devenait bouillante. Au moment ou le Mangemort s'aperçut que le Chien avait une langue pendante de trois mètres, il lui procura la bouteille de Gin qu'il avait subtilisé au bar. Il le laissa boire une petite minute puis la reprit et s'en enfila lui même la moitié. 'Pour se donner du courage' semblait être une bonne excuse mais 'Parceque' restait la vérité. Il prit le détour indiqué par la carte qui le forçait à quitter la Route 66. Il eut un lèger regret à la laisser, il aurai assez aimer la parcourir en entier ; la voir à ce point resplendissante lui avait donné envie de la voir. Il la parcourerait un autre jour : l'heure n'était pas à la distraction. Il vit au loin une étendue désertique. Plus que cent kilomètres.

Plus il approchait du désert et plus la chaleur se faisait pesante et lourde. Sa maigre conaissance musicale le fit remarquer que la radio passait maintenant un morceau de Ray Charles, et c'est grâce à cela qu'il compris que la station ne passait que des musiques datant. Il s'arrêta quelques minutes pour sortir le chien et s'enfiler un demi litre d'une seconde bouteille qu'il avait dérobé dans le pub. L'aspect était rougeâtre et ressemblait étrangement à du sang, mais avait le goût de grenadine fortement alcoolisé. Il abrega sa dégustation par un joint qu'il venait précedement de rouler, et pour finir se rassit dans la voiture, la pupille dilatée et le sang bourré à ras bord de saloperies. Il était assez défoncé pour ne pas se rendre compte qu'il n'avait pas tourné la clé dans la boite avant d'appuyer sur la pédale, mais il continuait à s'acharner. Lorsqu'il arriva enfin à démarrer, le chien gambadait à côté de la voiture et lui roulait à une vingtaine de kilomètres/heure. Il s'écroula enfin la tête sur le volant dans un long klaxon pendant que la mustang butait contre un arbre et s'arrêtait. Le grand hurlement qui se mélangea au bruit du klaxon le réveilla brusquement une heure ou deux plus tard. Il jeta un vague regard autour de lui et la première chose qu'il vit furent une dizaine de regard posés sur lui, la seconde étant que ces vingt yeux étaient accompagnés d'une dizaine de baguettes. Malgré sa sompteuse gueule de bois il fut plus rapide à réagir que n'importe qui ; tandis qu'un monceau de lumières multicolores fusaient vers le pare brise il transplana, emportant son épée dans la main droite. Il réapparut juste à côté du premier auror proche de lui, et lui trancha la carotide sans lui laisser le temp de se retourner, puis sortit sa baguette de l'autre main. Il lanca un 'Bomb-âsh' au milieu du groupe, et pendant que jambes et bras sautaient avec l'explosion il se précipita à la vitesse de l'éclair la ou le sort avait frappé quelques secondes auparavent et trancha ce qu'il restait de vivant. Sur les dix aurors venus pour l'attaquer, il n'en restait plus que six, et deux agonisant par terre. Mais trois des six avaient lachés leur baguettes et faisaient nettement dans leur pantalons en le regardant d'un oeil terrorisé, le reste s'apprêtait à lui relancer un sort. Il se protega avec un Champio, puis transplana dans l'air au dessus des assaillants et attérit entre eux dans un tourbillon de lame, les sectionnant tout trois au thorax.

Il s'arrêta de tourner dans un nuage de fumée jaunâtre pour fixer les yeux sur les deux aurors ayant repris leur esprit et qui se concentrait sur un sort valable. Il annula sa protection avec un 'Deschampio' informulé puis abrègea leurs pensées avec un Sectumsempra d'une telle puissance qu'ils se retrouvèrent tout deux le corp déchiqueté et baignant à terre dans leur propre sang, morts. Il vint décapiter le dernier, tombé à genou et suppliant sous la peur que lui avait infligé l'évènement, puis lança un sort meurtrier à chaqun des deux rescapés du Bomb-Ash. Voila, il les avait tous tuer, mais vu qu'aucun d'eux n'avait l'air d'être un auror expérimenté, il comprenait parfaitement la situation : ces salauds d'aurors avaient préferé envoyer la chair à canon en éclaireur. Ils n'avaient pas tort au fond : cela ne ferai qu'un peu plus de victimes sur la longue liste du mangemort. Et de plus cette petite expérience avait montré à ce dernier à quel point il est dangeureux de boire lorsque l'on s'apprête à entamer un combat important. Maintenant il avait à peu près déssoulé, mais sa caisse était morte ; l'abre avait détruit le pare-choc, et les sorts... tout le reste. Il s'avanca, titubant à moitié, vers le bout de route béton menant au désert avec la créature lui ayant sauvé la vie sur les talons. Un peu de marche ne lui ferai pas de mal, et ce qu'il regrettait le plus restait la musique. Il fit un clin d'oeil à Chazar en posant le pied sur la route puis avanca, toujours avec cette démarche chaloupée et pitoyable. Le sang tachait encore ses chaussures et il n'avait toujours pas remarquer que le bas de son manteau était imbibé du même liquide. Il s'en grilla une tout en avançant et en tentant d'évaluer la distance qu'il lui restait à parcourir pour arriver enfin sur le terrain choisit. Il était d'un calme presque mortuaire : le combat avait commencé, et ce n'était par conséquent pas le moment d'avoir l'esprit ailleurs. Il passa tout le trajet dans une profonde réflection sur la défense qu'il utiliserai face aux aurors. Il n'en croisa pas d'autres en chemin, et eut donc le temp de trouver : son chien allait enfn servir à autre chose qu'à l'avertir. Il n'avait que peu de fois pratiquer un sort comme cela, mais le côté hétérogène du sable ainsi que la grande taille du chien allait aider.


Dernière édition par le Dim 17 Juin - 5:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeDim 17 Juin - 5:20

Il posa son pied dans ce fameux sable une bonne demi-heure plus tard. Son épée était rangée dans le fourreau attaché dans son dos et seul subsistait le bout de bois noir entre ses doigts. Il fixa le chien d'un regard qui ne disait aucun sentiment, mais qui pourtant en éprouvait des masses. Il s'agenouilla près du Chazar, puis tout en le caressant tendrement, il posa sa baguette entre les yeux de l'animal et murmura doucement 'Grex Lupus Arena'. Une dizaine d'étrange mains de sable plus ou moins grosses sortirent du sol et entourèrent l'animal, puis dans ses glapissements ridicules elles l'attrapèrent par chaque membre et le tirèrent vers le sol. Malgré ses spasmes de peurelles réussirent tout de même à le rentrer à demi dans le sable, et continuèrent de plus en plus à l'aspirer. Drakon posa sa main sur la tête sur Chazar pour le calmer, mais rien à faire. Il le laissa donc se faire étoufer, et même après qu'il se soit entièrement enfoncé dans le sable depuis quelques minutes, le Mangemort resta prostré, comme attendant un effet. Et celui-ci ne se fit pas attendre : de petits monticules de sable commençaient à se dresser autour de lui, puis formèrent chacun une sorte de créature. Plus celles-ci remontaient à la surface et plus leur tailles et dimensions devenaient impressionantes. Une quinzaines de loups faits uniquement de sable et bien trop gros pour leur apparence étaient dressés devant et derrière lui, attendant ses ordres. Il se releva lentement, le regard dans le vague et se grilla la dernière clope restante dans son paquet puis posa ses yeux vitreux et attristés sur la horde. 'Vous m'obéissez hein ?'. C'est ce qu'il venait de demander d'une voix monotone et calme à la première bestiole debout devant lui. Elle hocha la tête, comme si elle comprenait le mangemort puis s'assit, suivit par toutes les autres quand Drakon le leur demanda. Leur postérieurs faits de sable ainsi que leur queue se mélangèrent au sol. Il tira tranquilement une bouffée en s'asseyant par terre, le dos collé au ventre du grand loup puis se mit à chanter. La voix douce et mélancolique sortit de sa bouche, entamant un air d'une douceur presque mortuaire, mais qui apaisa ses chimères ainsi que lui même. Puis il se mit à réflechir, le soleil dans le dos et plein de sable dans les chaussures, mais il pensa. A nombre de choses d'abord, puis à la vie, puis à la mort, puis il se sentit heureux, apaisé. Il savait ce qui l'attendait.
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMer 20 Juin - 14:20

La nuit tombait à Poudlard. Les oiseaux chanteurs se taisaient peu à peu tandis que les prédateurs affamés sortaient de leur repos pour engloutir un maximum de proies. Un silence pesant se créait peu à peu, rendant les environs bien plus terrifiants. Seul le puissant souffle du vent et les habituels hurlements canins provenant de la forêt interdite cassaient ce silence presque inhabituel. Lorsque la nuit tombait, la nature reprenait ses droits. Pourtant, c’était étrange. Cette nuit sans lune, sans étoiles, que les épais nuages cachaient alors que l’on était en juin, un mois censé être chaud… Qui aurait put ne pas se poser des questions quant à l’étrangeté de ce temps ? Qui aurait put ne pas en faire un rapport avec les catastrophes qui avaient eues lieu ces temps derniers. Quelque chose se préparait, c’était évident. L’atmosphère semblait prévenir quiconque mettait la tête au dehors. Ce n’était pas normal. La nature n’avait pas reprit ses droits, cette nuit. Tout cela n’était pas naturel, c’était magique…

Dans le château même de Poudlard, un certain malaise dut au temps se faisait ressentir. Les élèves étaient bien silencieux, bien déprimés. Certains se baladaient en groupe, comme pour essayer de se protéger ; d’autres restaient seuls, à croupir dans leur désespoir. A l’intérieur de la Grande Salle, une petite moitié du château était regroupée pour le dînée. Les habituels bruits de couverts, bavardages et autres montrant la vie du château s’étaient comme volatilisés. A présent, un silence mortuaire régnait. Les élèves ne mangeait plus que pour se nourrir, et non pour se retrouver ensemble et discuter de choses et d’autres. Les professeurs présents dans la salle étaient eux aussi assez lugubres. On aurait put penser qu’il y avait eu un mort.

Dans l’une des longues tables rectilignes de la salle : celle des Gryffondor, le silence était à son comble. Il y avait moins d’élèves qu’aux autres tables, et les rares présents mangeaient ; excepté un jeune homme blond aux yeux bleus, le regard pensif. Habituellement, il était plutôt beau, mais le fait d’être abattu le rendait presque à éviter ; un fait inhabituel chez cet homme du nom de Seifer Almasy qui était en temps normal un exemple de l’amitié… Mais ce n’était pas le temps normal… Pourquoi le plafond magique reproduisait-il le temps extérieur ? Pourquoi ne pouvait-il pas toujours montrer un ciel bleu le jour et des milliers d’étoiles plus scintillantes les unes que les autres la nuit ? C’est ce que ce demandait Seifer, le regard à présent fixé sur la voûte de la Grande Salle.

Après un long moment de silence, il se leva brusquement. Ca n’attira pas les regards des autres élèves qui semblaient profondément absorbés par le contenu de leur assiette, parfois vide… Seifer traversa la Grande Salle, ses pas résonnant en échos. Il poussa les doubles portes qui menaient au hall d’entrée et respira un bon coup. Il n’en pouvait plus de ce temps. Il ne pouvait pas supporter cette mauvaise humeur. Il devait prendre l’air…

N’hésitant pas une seconde de plus, le jeune homme sortit dans le parc qu’il traversa à grandes enjambées. Il passa les grandes portes, le coupant de l’enceinte de Poudlard. Une fois sortit, il marcha en direction de Pré-au-Lard. Il ne savait pas quoi faire, où aller. Il se demandait si ce qu’il faisait n’était pas totalement absurde, mais en même temps l’idée de rester enfermé une minute de plus dans ce château avec un tel temps était pour lui inabordable. Il arriva rapidement au petit village dont toutes les boutiques étaient fermées à cause de la nuit. Il n’aurait jamais pensé que Pré-au-Lard pourrait être triste : pour lui, ce village voulait dire repos et amusement…

S’asseyant sur un trottoir, il réfléchit. Certes, il pouvait aller voir du côté de Londres. Ca pourrait toujours être une bonne idée… Qu’y ferait-il ? Il n’en savait rien. Pourquoi ne pas passer la nuit au Chaudron Baveur ? C’était toujours mieux que de rester sans rien faire. Il se leva donc puis leva sa baguette en l’air. Aussitôt, un énorme bus rouge apparut de nulle part, succédé d’un puissant "BANG !", et s’arrêta juste devant Seifer dans un dérapage qui semblait assez peu contrôler. Le jeune homme ne prit pas peur. Il ne fit que fixer d’un regard incertain le pare-brise du véhicule sur lequel était écrit en lettres d’or : "Magicobus". Un contrôleur en uniforme violet sauta alors du bus.


« Bienvenue à bord du Magicobus, transport d’urgence pour sorciers et sorcières en… »

Sa voix, qui avait commencé de manière assez monocorde, s’était comme fait absorbée par le temps. Il regarda le ciel tandis que Seifer montait à l’intérieur du bus. Le contrôleur rentra à son tour et prit les onze Mornilles qu’il lui tenait. Seifer s’assit ensuite sur un siège à l’avant.

« Londres… »

Sa voix était monocorde, presque sans vie. Le contrôleur ne sembla pas être surpris. Il ne fit aucune réaction. Dans une accélération assez impressionnante, suivie de la même détonation assourdissante qu’il y avait eue lors de l’apparition du Magicobus, Seifer se retrouva en plein cœur de la ville de Londres. Il se leva et sortit du bus sans même adresser le moindre regard au contrôleur et au chauffeur. Une fois dehors, il sentit le froid prendre le dessus. Il était fatigué, avait envie de dormir… Mais il ne pouvait pas se reposer, pas tout de suite. Il avait encore du chemin à faire avant d’arriver au Chaudron Baveur !

Il commença donc sa marche, la tête penchée vers le sol, le regard comme vide, entendant à peine la détonation voulant dire que le Magicobus était parti. Il traversa plusieurs quartiers de la ville, passa à côté de nombreuses habitations, d’Eglises, longea le fleuve de la Tamise, passa même juste à côté du vieux quartier menant à Sainte Mangouste ; mais rien. Où pouvait bien se trouver le Chaudron Baveur ? Pourquoi n’avait-il pas demandé à y accéder directement, lorsqu’il était dans le Magicobus ? Il se trouvait à présent dans Londres, Dieu seul savait où. A peine avait-il eu cette pensée qu’il sursauta : il était face au Chaudron Baveur…

Il avança au pas de course en direction du bar, ouvrit les portes en vitesse et commanda une chambre. Elle lui fut donnée en à peine cinq minutes. Seifer paya avec des gestes fébriles, monta les escaliers et se mit devant sa chambre, sur laquelle on pouvait voir le nombre "12" écrit sur une plaque de cuivre. Le jeune homme tourna la clé dans la serrure et ouvrit la porte.
Le lit avait l’air confortable, les meubles de chêne étaient soigneusement cirés et un feu brûlait dans la cheminée. Seifer s’allongea sur le lit et s’endormit en quelques secondes, n’ayant même pas eu la force de se rentrer dans les couvertures.

Il se trouvait dans une petite pièce sans rien d’autre qu’une petite torche allumée produisant l’unique source de lumière. Il n’y avait aucune porte, aucune fenêtre. C’était un endroit aussi étrange que terrifiant. C’est alors qu’une personne apparut devant lui. C’était Kristin. Seifer commença à sourire mais se rendit compte qu’elle était transparente. C’était un fantôme. Criant de toutes ses forces, Seifer se réveilla en sursaut dans son lit, plein de sueur, son cœur battant à toute allure. Il venait de voir sa petite amie morte devant ses yeux…

Quelques minutes plus tard, lorsqu’il se fut remit du choc, le jeune homme se leva, essuya les gouttes de sueur de son front et partit se doucher. Il ne revint qu’une demi-heure plus tard, après avoir bien profité de la douche. Jetant un regard par la fenêtre, il se rendit compte qu’il faisait déjà jour. Une envie lui vint alors en tête : et s’il partait faire les boutiques ? Oui, c’était une bonne idée… Il sortit donc de sa chambre et sortit du Chaudron Baveur, côté Chemin de Traverse.

Il fut étonné de voir autant de monde en pleine période scolaire. Après tout c’était la fin, et puis Seifer n’avait pas cours ce jour là, peut-être était-ce de même pour toutes ces personnes ? Il avança tranquillement dans la grande allée, regardant avec envie des gadgets magiques, mais préférant tout de même ne pas utiliser son argent pour ce qu’il appelait "des cochonneries". Il continua sa route. Il vit la terrasse du glacier Florian Fortarôme. Il y entra, avec l’envie de prendre une glace en guise de petit déjeuner. A peine avait-il payé une bonne glace à la vanille que ventre gargouilla avec force. Seifer dégusta sa glace, confortablement installé sur la terrasse. Il ne prit guère de temps pour la finir. Son estomac en voulait plus mais Seifer s’abstint d’en racheter afin de ne pas trop grossir.

Il se leva et retourna sur le chemin. C’était pour lui un supplice que de devoir résister à toutes ces merveilles que lui présentaient les innombrables boutiques, mais il réussit à ne pas dépenser la moindre noise. Il ne put cependant s’empêcher d’aller faire un tour dans la Ménagerie magique. La boutique animalière n’était pas très grande et les murs étaient entièrement recouverts de cages. Il y régnait un vacarme permanent, accompagné d’une forte odeur. Les créatures qui occupaient les cages passaient leur temps à piailler, couiner, caqueter, siffler. Une sorcière se trouvait derrière son comptoir, regardant Seifer avec plein d’espoir, comme s’il elle voulait le supplier d’acheter le plus possible. Seifer ne fit que jeter un coup d’œil autour de lui avant de sortir d’un pas décidé.

L’ambiance du chemin de Traverse n’avait décidemment pas changé ! Mais cela énervait fortement Seifer qui avait envie d’aller plus loin que Londres, beaucoup plus loin…

Il s’était décidé. Il avança et s’approcha d’un écriteau posé contre une boutique du Ministère de la Magie. Il était affiché avec de nombreux autres : il s’agissait là de nombreux écriteaux du Ministère. Celui devant lequel il était venait de l’office des Portoloins. Il était indiqué chaque Portoloin de l’Angleterre et leur destination. Il fallait qu’il en trouve un allant vers un autre continent… Ca y était ! Le Kansas ! C’était en Amérique ! Seifer avait bien envie de découvrir l’Amérique. En regardant de nouveau l’affiche, il vit que le Portoloin se trouvait dans la ville de Norwich.

Seifer s’approcha d’un sorcier solitaire à l’aspect sympathique. Il avait une idée en tête, bien que cela soit assez étrange.


« Bonjour euh… Pouvez-vous me faire transplaner à Norwich ? »

Il avait hésité à demander directement d’aller au Kansas mais il n’était pas sûr que ça soit à la portée de tout le monde… Le sorcier lui sourit, lui attrapa le bras et les deux personnes tourbillonnèrent en réapparaissant à Norwich, une petite ville à l’aspect tranquille. Seifer remercia l’homme qui transplana à nouveau, puis il marcha dans la ville d’un pas décidé, et le vit : un vieux pneu crevé qui se trouvait sur le côté de la route. Comment Seifer avait-il put avoir autant de chance ? Et était-ce de la chance ? Peut-être l’homme savait-il ce que Seifer voulait faire ; après tout ce dernier était bien devant l’affiche, les yeux fixés sur les Portoloins… Il n’en savait rien, mais après tout, quelle importance ? Il était devant le Portoloin, c’est tout ce qui comptait !

Il s’approcha du vieux pneu et, sans attendre, le prit. Aussitôt, il se retrouva dans un tourbillon de couleurs, de formes, de sons lui faisant tourner la tête. Le supplice s’interrompit rapidement lorsque Seifer se retrouva au beau milieu du désert de Kansas. Il était arrivé…

A présent, que faire ? Attendre ici ? Se balader ? Il était arrivé au Kansas, c’était bien beau… En plein désert… Seifer n’avait qu’une seule chose à penser : il était perdu, seul…

Non, il n’était pas seul. Face à lui se trouvaient une multitude de loups. D’environs une quinzaine, il semblait difficile de ne pas les avoir vus plus tôt, à la différence qu’ils se fondaient totalement dans leur environnement : en effet, ces loups étaient fait de sable… Seifer sentit son cœur faire un bon, puis battre avec une telle intensité qu’il en venait à se demander si les loups ne l’entendaient pas. Pourquoi avait-il si peur ? Ce n’était que des loups, après tout ; Seifer possédait un tigre et un tigron bien plus grands et plus puissants qu’eux… Mais le fait qu’ils étaient en sable avait un aspect assez effrayant : en effet, ce n’était pas tous les jours que l’on voyait des loups en sable ! Mais le pire n’était pas ces loups…

Appuyé sur l’un d’eux, ronflant et chantonnant, se trouvait un homme. Il était habillé d’un manteau d'une matière ressemblant à du tissu lui arrivant jusqu'aux chevilles cachant presque entièrement un T-shirt noir. Sur son visage, des lunettes de soleil et une cigarette lui donnaient un air de vacancier inoffensif… Cependant, il ne l’était pas. Seifer le connaissait. Il s’agissait là d’un Mangemort craint et réputé dont Seifer avait fait la rencontre peu de temps auparavant : Drakon Blackbird…
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMer 20 Juin - 17:47

Dans une semaine maintenant,Poudlard redeviendra un chateau calme sans histoire sans agitation.Les élèves rentreront chez eux après le banquet qui a lieu pour la cérémonie de remise de la Coupe des Quatres Maisons qui sera donnée par le professeur Dumbledore au directeur de la maison gagnante marquant la fin de l'année scolaire.

John était rentré chez lui a Vancouver afin de réviser pour les examens qui devaient avoir lieu cette semaine,une grande ville située a la frontière Américaine et Canadienne,celle ci accueillera les Jeux Olympiques d'hiver dans quelques années.Il habitait une grande villa que ses parents avaient achetée il y a peu de temps grâce a leur travail au ministère de la Magie Américaine.Le Serdaigle était seul chez lui,ses parents étant partis au travail comme d'habitude,Mika,son aigle royal était souvent sa seule compagnie pendant les vacances scolaires.Sur son bureau,on trouvait les différentes lettres envoyées par ses amis sorciers avec qui il restait en contact presque permanent.

John caressait tranqillement Mika quand il vit un hibou descendre dans sa direction,celui ci passa par la fenêtre et tendit immédiatement sa patte au Serdaigle.Sur le parchemin était écrit :

*Alerte Générale !! Un mangemort a été repéré dans la région de Chicago aux Etats-Unis !! Plusieurs victimes ont déjà été trouvés mortes !! Ordres a tous les aurors et apprentis aurors de l'intercepter !!*


Le Serdaigle prit alors le parchemin et écrit au dos un nouveau message pour son ami Seifer afin de la prévenir de la situation et lui dire qu il partait la bas.Il attacha ensuite le parchemin a la patte droite de Mika et demanda a l'aigle de porter le message immédiatement a Seifer.Aussitot l'aigle lui lança un regard convainquand et décolla dans la nuit.

John n'hésita pas une seconde,il prit alors sa baguette magique qu il mit dans la poche arriere de son jean,il regarda autour de lui a la recherche d objets qui pourrait l aider et transplana en direction de Chicago.Il trouva la bas des corps qui étaient morts,baignant dans leur propre sang,l'un d'eux avait meme était décapité ce qui effraya le Serdaigle rien qu'en pensant aux horreurs que ses hommes avaient du subir.Il repéra alors une forme sombre assez grande un peu plus loin,il ferma un peu les yeux pour mieux apercevoir l'homme étant la-bas et se rendit alros compte qu'il n y avait pas qu'une forme mais une grande au milieu d'autres plus petites.L'apprenti auror s'avança dans la direction des silhouettes tout en s efforçant de paraitre le plus discret possible,l'oreille aux aguets,pret a lancer un sortilège aux moindres gestes suspects de la part de l'homme.Il vit alors un autre homme,un peu plus petit sur sa droite et le reconnut immédiatement,c était Seifer
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeVen 6 Juil - 8:10

Les couleurs chaudes de l'aube illuminaient son bureau de mille et une nuances qui enchantaient le regard de celui ou celle qui s'y attardait. De minuscules grains de poussière y dansaient au grès des légers souffles magiques qui aéraient la pièce et qui l'empêchaient d'atteindre une température folle en plein après midi d'été. De ci de là, étaient entassés quelques dossiers dont le titre était barré d'un rouge sang qui avait abusé beaucoup de monde. Un peu plus loin, un peu plus haut, un bureau noir encombré de dossiers. Une jeune femme aux cheveux rouge sang lisait attentivement un parchemin. Le visage inexpressif, elle ne réagit pas à l'intrusion dans la pièce. Silencieuse, une ombre glissa sur la moquette de couleur crème. Silencieuse, elle s'approcha des dossiers, les récupéra et disparu...enfin... sortit de la pièce.

Une fois dehors, un léger soupir se fit entendre tandis que les dossiers étaient posés délicatement sur un bureau. L'ombre baissa la tête avant de faire un va et vient de gauche à droite, geste universel pour dire "non". Non, la ministre n'avait pas encore dit un mot; non, elle ne semblait pas prête à le faire; non, elle ne semblait pas avoir envie de parler; non, elle n'avait pas bougé. Les épaules de l'homme face à elle s'affaissèrent. Lui comme elle se demandèrent ce qui allait bien arriver au Ministère de la Magie Anglais qui, plus que jamais, avait quelque "peu" besoin de la jeune femme qui était à sa tête. Aucun d'eux n'avait une réponse impossible à connaître. Ils étaient les seuls à savoir que la ministre n'était pas sortie de son bureau depuis deux jours déjà.

Heureusement qu'elle continuait à travailler. Ses décisions portaient toujours son "sceau"... Seul l'incident de la nuit demeurait "relativement intraité".Non pas que le ministère n'était pas au courant de ce qu'il se passait... Les envois d'Aurors étaient d'ailleurs une certaine réponse à cela... Mais l'immobilité diplomatique du ministère anglais restait un mystère aux yeux de beaucoup de monde, notamment les reponsables américains. C'est ce qui inquiétait l'homme et la femme. L'envoyé du ministère américain patientait depuis presque un jour et aucun d'eux n'avaient réussit à lui dire que la ministre ne souhaitait pas le recevoir. Ils ne tenaient pas à expliquer des raisons qu'ils ne connaissaient pas. Un mensonge ne ferait que rendre la situation encore plus... périlleuse. La femme alla s'asseoir à son bureau et tria la pile de dossier qu'elle venait tout juste de ramener du bureau. Comme toujours, elle fut marquée par la couleur de l'encre utilisée par la ministre mais elle ne fit aucun commentaire. L'homme attendit un peu et finit par dire.


-Je vais aller la voir...

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Lentement, la feuille fut posée sur la pile de ses "compagnes". Doucement, le dossier fut refermé mais rageusement, la plume écrivit une note à l'encre rouge sang. Fine et délicate, la main se dirigea vers un nouveau dossier avant de s'immobiliser devant un parchemin froissé qui portait encore un peu de la cire noire qui avait aidé à sa fermeture. La main trembla un court instant avant d'attraper le parchemin. Une nouvelle fois, elle déplia le parchemin. Un regard argenté parcouru les lignes noires d'idéogrammes. Le visage à la peau souple et claire ne trembla pas d'un pouce.

Pendant quelques instants, le parchemin resta à la hauteur du regard avant d'être précipité sur le sol. Mollement, il s'éffondra. Au fil de sa chute, il s'enflamma. Lorsqu'il toucha la moquette crème, il n'en restait que des cendres grises que les légers souffles magiques ne tardèrent pas à envoyer voler dans les premiers éclats de la journée.La jeune femme assise au bureau se leva et se fit quelques pas dans la pièce avant de s'étirer. Un fin sourire énigmatique apparu avant de disparaître en même temps que l'étirement prenait fin.

Son regard argenté fit le tour de l'endroit avant de s'arrêter sur sa baguette qui trônait sur son bureau. La baguette s'éleva avant de fondre vers sa propriétaire qui l'attrapa. Agile, elle la fit tourner entre ses doigts avant de la ranger à son emplacement habituel, c'est à dire le long de son avant bras... gauche. Une tasse de thé fit le même chemin. La jeune femme prit le temps de la terminer et de la poser au sol... Elle fit une dernière tournée d'inspection de son bureau avant de se diriger vers la sortie. Au moment même où elle posait la main sur la poignée, on frappa à sa porte. Le regard devint glacé tandis qu'elle ouvrait. Devant elle, celui qu'elle avait nommé pour être son aide. Elle l'observa, glacée avant de le contourner.

Elle n'accorda même pas un regard à sa secrétaire qui s'était levée à sa "sortie". La ministre atteignait la porte du couloir lorsque la voix de son second se fit entendre.


-L'envoyé américain vous attend, Miss

La jeune femme se retourna lentement. Elle observa l'homme puis lui répondit avant de sortir.

-J'ai envoyé les Aurors, je ne vois pas ce qu'il veut de plus...Dites lui que s'il n'est pas content, qu'il envoie les siens, d'Aurors... Lui qui se targuait d'avoir les meilleurs... Il n'a qu'à me le prouver... S'il a d'autres questions, qu'il attende mon retour, je n'en aurais pas pour un mois...

L'instant d'après, elle disparu dans le couloir sans même écouter les protestations de son second. Rapidement, elle rejoignit l'atrium, le seul endroit où il était possible de transplanner. Elle fit légèrement glisser sa baguette et incanta son transplannage sans voir l'homme tout de noir vêtu qui souriait. Quelques minutes plus tard, elle était chez elle. Sa demeure était dévastée. Il ne lui fallait pas cent ans pour deviner qui en était l'auteur... Le kanji trônant au dessus de ce qui avait été son lit était parlant... du moins pour elle. Sans s'attarder sur ce qu'était son intérieur, la jeune femme se dirigea vers le seul endroit où ils n'étaient pas parvenu à pénétrer: son laboratoire. Evitant les débris de lampe, de tableau et autres décorations et meubles, la jeune femme avança gracieusement vers la porte. Elle y posa la main et murmura quelques mots dans une langue étrange.

La porte sembla s'illuminer et laissa apparaître un sceau qui s'estompa au bout de quelques secondes. La porte s'ouvrit sur une petite pièce claire, encombrée d'étagères diverses et variées. Une grande paillasse trônait au centre. Des fioles y étaient rangées par un ordre qui ne semblait n'appartenir qu'à la jeune femme. Un chaudron encore fumant occupait le côté gauche de la paillasse.

Et une armoire qui semblait avoir une bonne centaine d'années au moins faisait face à la paillasse. Ce fut vers cette armoire qu'elle se dirigea après avoir jeté un vague regard sur le contenu du chaudron. Face à l'armoire massive, elle sortit sa baguette et murmura un contre sort. Les portes s'ouvrirent sur un capharnaüm. Elle s'accroupit et farfouilla dans la dernière étagère. Sur le sol, elle déposa une foule d'objets aussi hétéroclytes les uns que les autres.

Elle finit par se relever en tenant ce qui semblait être un baton d'un noir profond et que se révéla rapidement être une épée. Elle la déposa sur la paillasse, prit un sac noir lui aussi avant de se redresser et de fermer à nouveau l'armoire. Elle attrapa la lame et le sac puis sortit. Après avoir refermé correctement son "laboratoire", elle jeta le sac sur les débris de ce qui devait ressembler à un matelas et déposa la lame sur le sol. L'instant d'après, sa robe échouait sur le sol... tâche verte sur un sol beige. En sous vêtements, elle se pencha sur le sac et l'ouvrit. Elle en ressortit des vêtements. Une fois changée, elle attrapa une carte qu'elle étudia attentivement pendant quelques minutes. Lorsqu'elle eut terminé, elle la laissa tomber et avant que le parchemin eut touché le sol, il disparu dans une flamme verte. Attrapant sa lame, elle sortit dans le couloir puis transplanna.
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeVen 6 Juil - 8:10

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Le parc était plongé dans une obscurité toute relative. Des lampes éclairaient la pelouse de ci, de là, formant ainsi des îlots de lumière qui étaient censés éviter aux invités de trébucher sur les plantes et autres décorations. La jeune femme était apparue derrière un arbre, dans un endroit qu'elle savait comme étant très peu éclairé et très peu... surveillé par les "compagnons" de son père.

La lame attachée dans le dos, elle regarda autour d'elle. Il n'y avait personne... Elle se demanda la raison d'un tel vide en cet endroit. Lorsque l'on connaissait qui y habitait, le manque de sécurité était... étonnant. Un court instant, elle s'interrogea sur la viabilité de son projet. Elle finit par hausser les épaules et se diriger vers le manoir dont les murs recouverts de lierre se dressaient à une bonne centaine de mètres d'elle.

Au fil de ses pas, elle avait l'impression de revoir des bribes de son passés. Elle avait vécu presque une dizaine d'année dans cet endroit. Elle connaissait chaque arbre, chaque massif, chaque plan d'eau du parc... rien n'avait été changé après sa fuite. La raison pour laquelle rien n'avait été changé lui échappait totalement mais ce n'était pas vraiment cela qui l'intéressait. Ce qui attirait son attention, c'était l'homme qui occupait le manoir d'où il sortait de la musique classique et des rires. Il n'était pas compliqué de deviner ce qu'il s'y déroulait. Certes, cela contrariait quelque peu ses plans mais elle s'en fichait... Elle connaissait l'endroit comme sa poche et rien n'était plus simple pour elle d'entrer en évitant l'entrée principale... Soudain, elle se figea... Une idée venait tout juste de germer dans son esprit. Un fin sourire énigmatique apparu sur ses lèvres tandis qu'elle sortait sa baguette.

A l'aide de quelques sorts, elle fit apparaître une robe de soirée qu'elle enfila par dessus ses vêtements noirs, dissimula habilement sa lame puis coiffa ses longs cheveux... blonds à l'aide de deux longues aiguilles. Elle se dirigea d'un pas sûr vers l'entrée principale. Comme "prévu" l'avant cour était vide. Seuls deux gardes surveillaient les alentours et les éventuelles arrivées. Aussi, ne furent ils pas surpris de la voir débarquer et de leur tendre un pseudo carton d'invitation sans leur adresser la parole. Ils l'observèrent un moment avant de la laisser passer. Elle leur lança un sourire avant de pénétrer dans le hall. *Décidément, il n'a vraiment pas changé..." songea t'elle tandis qu'elle observait la décoration qui n'avait guère changé depuis son départ et la mort de sa mère, quelques jours auparavant. A entendre la musique qu'il se dégageait du salon, jamais on aurait pu croire qu'il y avait eut un enterrement quelques temps plus tôt...

Son regard bleuté s'assombrit l'instant durant lesquel elle ouvrit la porte du salon. L'instant d'après, il avair retrouvé sa couleur si proche d'un océan. Quelques conversations cessèrent à son entrée. Elle fit un léger mouvement de la tête pour saluer puis se diriger vers celui pour qui elle était venue, personnellement. Il plaisantait avec ses plus proches "collaborateurs". Elle s'immobilisa un instant. Il n'avait pas changé, tout comme son manoir. Toujours aussi arrogant tant dans ses paroles que dans son attitude, toujours aussi charismatique. Elle songea un instant que si elle ne le connaissait pas aussi bien, elle aurait pu aisément laisser tomber son projet. Mais elle le connaissait que trop bien, ce père qui lui avait fait vivre un enfer et qui la cherchait toujours pour la marier avec l'un de ceux avec qui il parlait.

Soudain, son père braqua son regard sur elle. Aussitôt, elle sentit qu'il tentait de fouiller son esprit. Elle se contenta de lui faire un sourire indéchiffrable, pleinement confiante en ses barrières mentales. Elle s'approcha de lui, féline. Intérressé, il l'observa tout en chassant d'un geste ceux avec qui il parlait l'instant d'avant. Elle finit par arriver près de lui. Elle le salua, gracieuse, tandis qu'il lui rendait son salut. La voix de son père, sirupeuse à souhait l'enveloppa comme un baume. Elle ferma à demi les yeux tandis qu'il lui disait.

-Je n'ai pas l'honneur de vous connaître, miss...?

Elle rit doucement, charmeuse.

-Comme c'est dommage... Je vous connais, pourtant...

Un éclair interrogateur traversa le regard ambré de son père. Elle sourit puis s'approcha encore de lui. A quelques centimètres de lui, elle retira ses aiguilles. Elle se pencha alors vers son oreille, posa la main droite sur sa nuque et murmura.

-Voyons, père... Vous n'êtes pas capable de reconnaître votre fille?

Avant même qu'il puisse réagir, elle lui planta l'aiguille dans le cou. La blessure était douloureuse mais non mortelle. Elle ne s'était contentée que de le paralyser bien plus sûrement qu'un sort. Il s'effondra contre elle. Elle ne prit pas la peine de le retenir. Il posa ses mains sur les épaules de la jeune femme. Son regard exprimait un immense étonnement et tandis qu'elle lui lançait un regard emplit de mépris et un sourire glacé, elle songea qu'il ne s'était jamais attendu à une telle attaque de sa part. D'un geste vif, elle s'écarta de lui. Vainement, il tenta de retrouver un semblant d'équilibre mais il termina sur le sol. Seule sa tête pouvait bouger. Indifférente aux cris autour d'eux, Iranoe s'approcha de son père, s'accroupit et l'observa comme un enfant pouvait observer l'insecte qu'il faisait souffrir. Au bout d'un court moment qui sembla une éternité pour Sayuri père, il finit par entendre.

-Comme la fierté s'effondre vite...

-J'aurais... J'aurais dû de tuer dès le départ...

-N'est ce pas?

Sans attendre, elle se releva. Les hurlements n'avaient pas cessé. Ils avaient alerté les gardes qui s'approchaient d'elle maintenant. Elle les observa. Elle se souvenait de chacun d'eux dans le moindre détail... Celui sur sa droite avait une cicatrice partant de l'épaule jusqu'à la hanche droite. Celui du milieu ne possèdait pas de pouce à la main gauche. Etc etc... Eux aussi méritaient sa vengeance... Mais elle comptait se venger d'eux bien plus rapidement. Tandis que les premiers sort du fusaient dans sa direction, elle en profita pour poser une protection autour d'elle. Les sorts se désagrégèrent sur sa barrière qu'elle laissa tomber juste après. Sans même un regard pour les invités de son père, elle lança quelques sorts pour la plupart mortels en direction des gardes du corps. Certains touchèrent leur cible tandis que d'autres touchèrent les invités ou bien le vide.

Elle ne comprennait pas pourquoi les invités ne tentaient pas de se défendre d'eux même. Mais elle finit par se rappeler que son père "confisquait" les baguettes de ses invités dès leur entrée dans la propriété du manoir. Un sort vieux comme le monde mais inconnu de ce même mondeempêchait quiconque qui ne faisait pas partie du cercle familial et des domestiques de lancer un sort.

Une aubaine pour son père qui n'avait eut de cesse d'inviter ses futures victimes dans un lieu où elles ne pourraient pas se défendre. Malheureusement pour lui, Iranoe faisait partie du cercle familial... Son père ne l'ayant jamais reniée, elle bénéficiait encore de la possibilité de faire de la magie dans ce lieu. Lorsque le dernier garde du corps s'effondra après une bataille acharnée, Iranoe soupira d'aise. Elle se souvint que cela faisait des années qu'elle ne s'était pas livrée à ce genre d'exercice et bien que cela ne l'amusait plus guère, elle n'était pas suffisamment naïve pour nier qu'une partie d'elle même en tirait un certain plaisir.

Un nouveau sort eut pour effet de clore toutes les sorties de l'endroit, emprisonnant ainsi ceux qui n'avaient pas fuit dehors. L'instant d'après, la jeune femme lançait un silencio qui ne tarda pas à ne servir à rien puisque lorsque les prisonniers se rendirent compte qu'ils ne criaient que du vent, ils s'arrêtèrent d'eux mêmes. Elle les observa sans un mot pendant de longues minutes avant de disparaître. A peine eut elle le temps d'apparaître dans le jardin qu'elle lançait un sort pour faire brûler l'endroit. Le silencio agissant toujours, les hurlements ne s'entendirent pas lorsque les flammes envahirent le salon. Au bout de quelques secondes, elle laissa s'ouvrir les portes et fenêtres. Des torches humaines se précipitèrent dehors, cherchant un endroit pour éteindre rapidement le feu qui les rongeait. La plupart plongea dans l'un des nombreux bassins.

Si elle avait bien compté, il ne manquait qu'une seule personne et c'était cette personne qu'elle était venue frapper sans le moindre remord. Sans attendre l'arrivée des Aurors, elle transplanna à quelques kilomètres de là, sur une hauteur afin de pouvoir assister au spectacle. Elle n'était pas vraiment étonnée que les Aurors aient mit autant de temps à venir... Avec les derniers évènements, l'incendie et le meurtre d'un riche sorcier passait quasiment innaperçu... Durant un long moment, elle observa les traînées oranges lécher un mur sombre. Avec les flammes, elle avait l'impression de purfier enfin ce lieu où elle avait vécu durant presque dix ans. Sans peine, elle entendait encore ses rires et ceux de son frère. Elle revoyait son grand père paternel se pencher sur un massif de rose durant l'une de ses courtes visites au manoir de Salem.

Mais elle ne pouvait pas oublier les cris que renfermaient les cachots habilement dissimulés aux yeux de tous sauf des habitants de la demeure. Elle ne pouvait pas oublier non plus le cachot sordide où son père la "châtiait" pour ce qu'elle était. Jamais, en y arrivant pour la première fois, elle avait pensé que ce manoir représenterait rapidement , c'est à dire, un lieu de torture. En partant du manoir anglais de ses parents, elle s'était juré de ne jamais y remettre les pieds volontairement... Et pourtant c'était ce qu'elle avait fait. La mort de sa mère avait eut raison de son serment. Le décès de sa génitrice l'avait décidé à faire ce pour quoi elle réfléchissait depuis des mois déjà. La mort de son père était inscrit dans le livre de la destinée de la jeune femme. Un psychologue moldu aurait pu dire qu'elle souffrait du syndrome d'Oedipe...

Cependant, c'était loin d'être le cas. Elle haïssait son père mais n'appréciait que peu sa mère qui était restée aveugle durant des années mais elle était la seule personne capable de dissuader la jeune femme de devenir une paricide. Maintenant, le hurlement sauvage qui se faisait entendre à peine avait elle retiré son sort de silence sur la maison. Il souffrait... elle en était heureuse.

Chaque flamme qui léchait le sol ou le plafond ou les murs lavaient son âme des blessures reçues et le hurlement de son père, probable signe de son agonie, lui signifiait son droit de vivre à nouveau comme elle l'entendait. Soudain, un mouvement l'interpella. Quelqu'un venait vers elle. Elle plissa le nez, agacée. Il n'y avait pas 30 solutions quant à l'identité de la personne. Elle pouvait être son père - même si elle n'y croyait pas - ou un Auror.

La surprise fut de taille. Ce ne fut ni son père ni un Auror qui s'approcha du lieu où elle s'était installée pour observer l'incendie. Ce fut son frère qui sortit du couvert des arbres. Une fois la surprise passée, Iranoe calcula rapidement le nombre d'année qui s'étaient écoulée depuis leur dernière rencontre. Il n'avait quasiment pas changé. Grand, mate de peau, les cheveux et les yeux aussi noirs que la nuit, Kenji était toujours aussi neutre d'attitude mais il adorait sa soeur qui le lui rendait bien. Il lui fit un léger sourire rassurant tout en s'approchant d'elle. Lorsqu'il fut à quelques centimètre de sa soeur, il daigna enfin dire quelque mots de la voix tendre qu'il n'utilisait qu'avec elle. Iranoe leva légèrement le visage pour planter son regard dans celui de son frère.


-Ainsi, tu l'as fait...

-Je l'ai toujours dit...J'ai toujours pensé que tu le ferais avant moi...

-Je sais... Mais j'ai pensé que tu préférais le faire toi même...

Elle hocha de la tête, simplement. Il avait raison. Sans vraiment le vouloir, elle lui en aurait tenu rancune de ne pas l'avoir laissé faire. Par contre, elle était particulièrement contente de le voir à cet instant. Elle savait qu'il était aussi heureux qu'elle de voir leur paternel mourir même si les flammes avaient quelque peu... abrégé ses souffrances. Toujours est il que ce qu'ils espéraient était enfin arrivé. Elle lui fit un sourire tandis qu'il tendait la main pour lui caresser la joue. Elle ferma à demi les yeux puis murmura.

-Tu vas y aller, non?

-Oui... Je suis désolé.

-Ce n'est rien. Je te reverrais bientôt?

-Si je parviens à me libérer...

Elle n'eut pas le temps de lui demander de quoi il voulait se libérer. Il transplanna, la laissant seule. Elle observa quelques minutes les flammes qui léchaient encore le manoir mais qui avaient perdu de leur force. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait enfin sereine. Elle arrangea sa coiffure, libérant ses cheveux qui prirent progressivement un ton roux flamboyant, lui rappelant la couleur des flammes qui l'avaient libéré. Une fois son apparence à nouveau changée, elle retira sa robe, la fit disparaître avant de décider de sa future destination.


Elle savait où elle devait aller. De ce fait, elle transplanna à son tour. Ce fut une jeune femme à la peau laiteuse qui apparu à moins d'une dizaine de mètres de Drakon. Quelques mèches flamboyantes s'échappaient de la capuche qui cachait la partie supérieure de son visage. Elle était purement et simplement méconnaissable. Tout en elle avait changé: son aura, sa manière de se tenir... tout jusqu'à la baguette qui était encore dissimulée dans l'une des poches de ses vêtements noirs qui ne dissimulaient guère la douceur de ses courbes, et jusqu'à son sourire... Qui aurait pu dire qu'elle était la ministre de la Magie? D'un pas dansant, elle s'approcha de Drakon, elle ne craignait pas les chiens qui l'entourait. Elle lui dédia un sourire énigmatique et murmura.


-C'est un joli massacre que tu nous as fait...
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeDim 29 Juil - 4:15

[Je préviens, c'est un peu long Rolling Eyes


******


La créature évolue dans cette nuit noire, sans lune, comme une ombre parmi les démons. Elle ne craint pas cette obscurité ténébreuse, charme maléfique enjoignant les mortels à ce rendre au pays de l’Hadès ; l’ombre est son amie, l’ombre est sa patrie, l’ombre est sa génitrice : toutes deux elles se connaissent, et bien qu’elle puisse vivre sans l’ombre nul ne l’a encore jamais vu dans la clarté de la lumière solaire. C’est dommage d’ailleurs, elle sait qu’elle est une superbe créature, l‘une des dernières de sa race, parmi les plus puissantes et les plus craints dans le mondes. Elle sourit, ou plus elle a l’image d’un sourire : il ne faudrait pas que son esprit s’embrouille sous l’effet de cette personnalité, ni que soit oublié son véritable aspect ; l’esprit peut jouer des tours, mais la sensation que l’on a est si grisante, si enivrante qu’après tout il peut ne pas s’étonner de penser ainsi.

La créature scrute les ténèbres de ces yeux perçants : la nuit est son domaine, aucune, aucune bête ne peut rivaliser avec sa vision ; elle évolue comme en plein jour, où plutôt elle imagine qu’en plein jour elle verrait aussi bien. Elle peut voir chacune des pierres qui constitue la bâtisse, et même le ciment qui les lie, et pourtant elle est très haute dans le ciel, si loin de ce petit manoir. Pourquoi les hommes, pourquoi ces hommes, choisissaient-ils le plus souvent de tels demeures ? Pourtant, il était si simple de les y retrouver, de les y confondre…., des cloportes, des nuisibles dont il fallait se débarrasser pour que la terre soit plus heureuse. Son instinct animal, les pulsions de la bête, le lui soufflait ; tuer, tuer, nettoyer et tuer ! Mais rien ne pressait, la fin, leur fin, était inéducable. La créature s’envola un peu plus haut, dessinant des cercles autour de la maison. Le vent ascendant créer un effet tourbillonnant, et dans l’instant elle plongea alors vers sa cible. La vitesse atteinte était grande, très grande, et une fois la sensation d’enivrement l’atteint ; le regard fixé sur les pierres, elle se prépara à attaquer. Une odeur de souffre et de fumée remplit ses naseaux et sa bouche, alors qu’elle expulsait la puissance de son souffle destructeur. Le feu était son allié, son compagnon de toujours. La maison s’embrasa en un instant, créant une colone de feu s’élevant haut dans le ciel : l’intensité des flammes ne laissèrent aucun doute sur la finalité. En quelques instants, tout fut consumé, excepté les fondations les plus solides. Elle repassa à nouveau au-dessus de la bâtisse, éteignant les dernières flammèches pour ne plus laisser que des ruines marquées par le feu.

Son devoir était accompli, maintenant elle pouvait s’envoler au-dessus de l’océan.

******




- Parle-moi, parle-moi maintenant !!
- Arrete ça bordel, je ne sais rien merde ! Je en sais rien, tu m’entends ? RIEN !

L’homme était paniqué, cela se voyait rien qu’à la sueur qui dégoulinait lentement mais inexorablement de son front ; malgré tous les efforts qu’il faisait pour se controler il ne pouvait cacher le sentiment d’épouvante qui l’envahissait. Son air craneur et l’insolence dans sa voix étaient autant de tentatives pitoyables pour masquer cette crainte, peut-être même voulait-il se convaincre lui-même qu’il n’avait pas peur.
Ses mains étaient immobilisées par une corde magique, et sa baguette était loin de lui ; il reposait sur une chaise, ultime vestige d’un mobilier totalement dévasté, dans une des larges pièces confortables du manoir où il avait l’habitude de se rendre. C’était un endroit parfait, charmant pour leurs petites réunions, et d’une sécurité et discrétion à toute épreuve. Mais ce soir…, ce soir il y avait eu cet autre homme, surgi de nulle part. Dissimulé derrière une lourde cape, nommant les mots de passe et les noms clés de leur réseau, il était entré parmi eux malgré qu’aucun n’eusse pu dire d’où il le connaissait ; il s’était présenté comme un messager, et très vite il leur dit s’appeler « Nemesis », du nom de la déesse de la colère. Le mangemort se prénommait Judhol Walbrangf, et il était un des serviteurs du maître des ténèbres dans cette partie du monde. Chaque semaine, lui et ses camarades se réunissait dans la batisse en pierre ancienne pour préparer le compte-rendu de leurs actions, avant de l’envoyer à leur chef suprême, qui menait le mouvement en attendant le retour du Maître. De temps en temps il accueillait aussi un hôte de prestige, et d’ailleurs plusieurs heures auparavant IL était venu : IL aimait cet endroit, et cette région et IL avait eu envie de s’y arrêter, avant de partir faire Ca.

Aussi quand Judhol et ses camarades avaient découvert cet homme, cet homme vêtu et parlant de la même manière qu’eux, n’hésitant pas à prendre des inflexions d’un mépris suprême pour les moldus et les sang-de-bourdes, crachant sur les aurors et le ministère de la magie et appelant à des actions de haine et de représailles, et bien malgré leur méfiance il avait accueilli « Nemesis ». Peut-être était-ce un émissaire de LUI, et dans tous les cas IL saurait quoi faire.

L’étrange individu finit par leur révéler la teneur de son message. « Nemesis » était le nom qu’il avait prit, car en colère il était, et de la colère il allait leur parler. Avec une vitesse stupéfiante, et jouant au maximum de l’effet de surprise, l’homme lança un sortilège d’attraction avec une maîtrise et une puissance formidable : tous les meubles du manoir vinrent s’abattre sur le mangemort et ses camarades, seul l’individu ne subit que de légers dommages, car il avait pris la précaution de s’abriter dans un angle de la pièce. Assommé ou chancelant, il n’eut aucun mal à les maîtriser et à en faire ses prisonniers. Qui était cet homme ? Un auror ? Mais il n’aurait jamais été seul, et il ne serait jamais resté seul pour les interroger, car c’était bien de cela qu’il s’agissait.

Après s’être assuré de la solidité des liens, l’homme laissa Judhol seul tandis qu’il tractait ses quatre camarades dans une autre pièce. L’instant d’après, d’épouvantables cris lui parvenaient, de même qu’une atroce odeur, l’odeur de chair brûlé….. et dans tout ce cauchemar il entendait la voix de « Nemesis », cette voix toujours aussi haineuse qui hurlait sa question, sans relâche ni répit.

« Où est-IL ? Dis-moi où il se cache ! Où est-IL, où est « l’Oiseau Noir » ?? »

C’était donc ça…., l’homme en était après LUI ; mais ça ne servait à rien, ils ne savaient rien, aucun d’entre eux ne savaient rien. Une explosion se fit entendre, alors que des râles aux accents de terreur remplirent le manoir. Ils étaient isolés, perdu dans cette lande du bout du monde, et à la merci de ce tueur de mages noirs….
L’homme revint finalement, l’odeur atroce collée à sa peau ; la porte était restée ouverte, et le mangemort pouvait voir l’horrible spectacle de ces corps brûlés et morts alors qu’ils se tordaient de douleur. « Nemesis » était grand, très brun, pourvu d’une musculature puissante et d’un visage aux traits fin qu’encadraient deux yeux au regard bleu-vert à l’insoutenable acier. Il lui parla d’une voix très dure, accentuant chacun de ses mots.

« Je m’appelle Tom Law, auror de catégorie A. Je te dis mon nom car tu vas mourir ici, de même que tes camarades. Eux ont choisi de souffrir, les mêmes souffrances que tu as infligées aux sorcier Mangemort ! Si tu parles je te tuerai rapidement. »

Il dressa un poing devant lui, et fit apparaître une boule de feu de la taille de sa main : la chaleur était importante, et l’éclair de ses yeux ne laissait que peu de doutes sur ce qu’il comptait faire.

« Ecoutez, vous vous trompez, moi je ne sais rien, ce sont les autres qui aaaaaaaaaaaaaaah »


« Tom Law » ne l’avait même pas laissé finir, sa main enflammé avait rencontré son bras droit qui s’était instamment consumé sous l’effet de la chaleur : des brûlures au 5ème degrés le faisait atrocement souffrir, ses hurlements ne furent interrompus que par la claque, froide, qui lui administra l’auror.

« Ne me mens pas, je sais toujours quand on me ment ! Où est-il, où est « l’Oiseau Noir » ??!! »

Judhol avait l’esprit envahi par la douleur, il ne pensait qu’à cela, ne pouvait plus articuler ou formuler une pensée correcte ; il commençait à partir en état de choc, et la crainte, la crainte immense d’une autre brûlure le tiraillait. D’autant qu’il y avait de nouveau cette odeur, l’odeur de la chair torturée qui lui donnait envie de vomir. Dans un état de choc il vit Tom Law approcher son poing près de son visage….

« Noooooooon, je vais parler !! Je ne sais pas où il est, il était ici mais il est reparti !! Ca lui arrive parfois, le démon en lui se réveille et il part on ne sait où pour tuer ! Simplement le besoin de partir, et de tuer, de tuer le plus possible. Il n’y a que lui qui sait, IL est le chef, IL décide de tout !! Je ne sais pas où il est »


******



La créature était heureuse. L’air et le souffle marin lui procuraient une sensation incroyable, plus forte et plus intense que celle de tous ces autres vols. La lune était pleine, et semblait l’accompagner durant son trajet, durant cette course qu’elle menait contre l’aube et contre le temps. Quel bonheur, quel bonheur extraordinaire de se sentir aussi libre, aussi capable d’évoluer dans tout et partout sans avoir le moindre compte, la moindre constatation à effectuer avant de faire une action. Non ici il n’y avait plus que le plaisir pur, la jouissance de sentir cet air vif et froid contre sa peau écailleuse, d’entendre les bruits de l’océan, cet océan magnifique toujours en mouvement et qui grondait telle la puissance qu’il ne faut pas réveiller, et enfin voir ce ciel, cet immense ciel étoilé à la beauté plus magnifique que tous les paysages et les vues de la planète ; les étoiles se reflétaient dans l’océan, alors que la lune projetait l’ombre immense de la créature sur les vagues de l’empire bleuté. Tous auraient été surpris, choqué, apeuré de voir la créature évoluait si vite au-dessus de leur misérable et insignifiante petite tête ; mais elle veillait à prendre des voies détournées. Son voyage devait lui traverser l’Atlantique, mais il n’avait pu renoncer au plaisir de s’approcher de la banquise et du Grœnland ; le froid l’avait saisi, amenant son esprit à se brouiller un peu plus et à s’appuyer sur ces instincts animales. Puis il avait fallu bifurquer, avant d’arriver en vue des cotes de al terre, éviter les chenaux fréquentés, redoubler de discrétion et prendre de la hauteur, là où l’air se raréfiait et vous montez au cerveau comme une drogue. Mais son corps et sa constitution ne lui faisaient pas craindre cela, tout était si simple sous cette forme.

Enfin ! Enfin et déjà son dangereux voyage atlantique s’achevait : le désert s’ouvrait devant lui : restait seulement à trouver ce ou celui qui était recherché. Le trouver avant d’éventuels autres.


Dernière édition par le Mar 31 Juil - 15:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeDim 29 Juil - 20:23

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« Ah Monsieur Law. Je suis au bonheur de vous revoir, certaines rumeurs, méchantes mais persistantes, évoquiez quelques menus problèmes de santé vous concernant. Mais je n’ai évidemment pu imaginer qu’un aussi bon client que vous ne reviendrez nous voir…. »


Le vieil homme responsable de l’endroit abordait un air doux et compassionnel : on se sentait en confiance avec lui, comme si ce n’était rien d’autre qu’un adorable petit vieillard, comme un grand-père qui viendrait vous raconter de jolies histoires. La boutique qu’il dirigeait ne payait pas de mine, un honnête établissement de gadgets et autres choses pour moldus. Pourtant, et Tom law en avait acquis la conviction, on venait parfois de très loin pour rencontrer cet homme et sa boutique. Car au fond du magasin se trouvait un miroir, et quand on traversait ce miroir, quand on se retrouvait de l’autre coté du miroir, alors on découvrait une vaste pièce qui faisait plus penser à une caverne remplie de merveilles qu’à une simple et banale boutique.

Price&Coopers, tel était le nom de cet établissement : tout ce que le pays comptait de sorcier qui évoluaient hors des cercles officiels connaissait ce lieu. Auro, mangemort, sorcier divers, espion, et encore tant d’autres, tous savaient qu’en cet endroit il pourrait avoir tout ce qu’il leur était indispensable. Les renseignements, les objets magiques et puissants, les cartes, les plans, les noms et les contacts, les informations et le savoir qui expliquaient le monde, et aussi tous ces petits papiers qui s’avéraient être les plus sauf-conduits les plus vraisemblable. Tom Law connaissait la boutique, il savait comment elle marchait et il savait aussi que le charmant vieillard était à prendre mortellement au sérieux.

Tous les clients avaient l’assurance que tant qu’ils se tenaient coi et correct, voire courtois, rien ne leur arriverait et nul ne connaîtrait leurs petites affaires. Mais…., mais pour avoir des renseignements cela impliquait que les hommes de Price&Coopers donnent quelque chose en échange de ce qu’il obtenait de leurs contacts ; et qui pouvait dire que ce qu’il donnait n’était pas des informations sur d’autres clients ? Tout reposait sur un système complexe d’informations données et échangées ; une fois que l’on mettait un pied chez Price&Coopers on était fiché, surveillé par le monde du renseignement. Et si à un moment on ne désirait plus jouer franc-jeu ces hommes n’hésitaient à vous donner en pâture à vos ennemis. Car on ne pouvait pas tout apprendre chez Price&Coopers : tous les clients avaient le droit à leur secret et certaines personnes « sensibles » étaient protégés. Par exemple on savait qu’un certain auror n’était pas tout ce qu’il prétendait être, mais Price&Coopers auraient refusé de donner plus de détails sur leur client ; tout comme ils refusaient de divulguer certaines informations sur un certain mangemort….
C’était leur privilège : choisir de se taire et de ne pas répondre. Et si quelqu’un tentait de forcer cette règle alors ils se montraient impitoyables et donnaient toutes les informations aux ennemis du curieux. Une sorte de protection.

« Comme je vous le disais Monsieur Law, il y a eu beaucoup de bruits autour de vous, mais vous savez que nous garantissons la discrétion autour de nos clients. De toute évidence vous avez fait bon usage de nos « outils » et informations en ce qui concernait Azkaban. Dois-je en conclure que vous souhaitez un service similaire ? »

Tom Law sourit, d’un air froid et pourtant respectueux. Il connaissait le fonctionnement de la boutique et comprenait les sous-entendus de l’homme. Oui, c’était vrai qu’il avait été très utile et malgré sa défaite à Azkaban il avait appris des choses qui lui étaient désormais indispensables. D’autres informations lui étaient nécessaires, et il savait qui les lui donneraient.

« Mon cher ami, vous avez parfaitement raison comme toujours. Et je suis certain que, comme à votre habitude, vous avez pris la liberté de me préparer déjà certains renseignements dont j’ai le plus grand besoin. Après, je suis un excellent client et la maison me connaît bien n’est-ce pas ? Peut-être top bien d’ailleurs…. »

« Oh voyons Monsieur Law, nous avons toute confiance en vous. Et c’est un honneur de vous être agréable, vous êtes si différent de vos collègues aurors. Si je m’autorisais à vous faire part de mon sentiment, je vous dirais que je supporte de moins en moins leurs manières vulgaires et discourtoises ; ils se comportent comme des voyous, agissant en maître ici. Ahlàlàlà, si nous n’avions à cœur de conserver un certain équilibre je vous avoue que je n’hésiterais guère…. »

Le vieil homme fit quelques pas près d’une commode, puis en sortit un épais dossier qu’il remit à l’auror. De sa voix douce et calme, presque envoûtante, il expliqua son produit

« Je suis certain que tout cela va vous intéresser M. Law, nous avons durement travaillé pour vous donner ces informations. Ce dossier concerne le mangemort qui s’est échappé d’Azkaban. Nous avons supposé qu’à cause de l’attaque vous n’aviez pas eu le temps nécessaire pour l’interroger correctement : ceci vous apprendra ce qu’il est devenu depuis qu’il a retrouvé sa liberté. » Le vieil homme sourit de nouveau, et prit par le bras l’auror qu’il emmena vers les profondeurs de la boutique « permettez que je m’appuie sur vous M. Law, votre force peut me soutenir facilement. Allons donc par ici, je pense que vous allez apprécier mes prochaines paroles. » il s’arrêta un temps et parla d’une voix vibrante « Nous avons enquêté sur une personnalité fascinante, qui se rapproche de la votre M. Law. Une jeune femme, à la volonté plus forte que l’acier, qui occupe le poste le plus important du pays. Une jeune femme dont le passé est tourmenté, et pourtant c’est de là qu’elle tire la majorité de ces pouvoirs, et de sa force. Un peu comme vous en fait. Et surtout, surtout elle n’agit que pour elle-même, elle est un coté à elle toute seule. C’est une femme qu’on ne peut ignorer désormais, nous avons pensé que vous aimeriez être averti. » Il se tut, puis s’approcha de Tom et lui dit d’un ton complice, attachant et charmant « C’est une très belle femme M. Law, véritablement une superbe beauté. Vous devriez essayer de la rencontrer, je suis sur que vous entendrez bien. Il n’est pas bon qu’un homme tel que vous ne soit pas avec quelqu’un de son acabit. La ministre de la magie, la belle Iranoe Sayuri, serait absolument divine pour vous et je n’ai aucun doute sur le fait que vous réussissiez à l’intéresser. Oh je sais, je n’ai pas à me mêler de la vie de mes clients, mais j’éprouve une grande affection pour vous M. Law…. »

Le vieillard continua à lui sourire, comme le bon grand-père prenant soin de sa famille. Tom souriait lui aussi : il connaissait la femme dont il parlait, et n’était pas étonné par ce qu’il avait entendu. Oh oui, oui c’était en effet une personne exceptionnelle ; mais lui….

« Je vous remercie mon cher ami, j’accorde une importance certaine à ces informations. Je suis décidément amplement satisfait par vous, et cela me navre d’autant plus. » il sortit sa baguette et la pointa sur le sorcier « Ne soyez pas surpris, vous et moi savions qu’un jour nous arriverions à cette situation. J’ai besoin d’un renseignement que vous n’avez le droit de me donner de plein gré, aussi n’avons-nous pas le choix. N’ayez crainte, je tacherai de faire vite. »

Le vieil homme ne parut pas surpris, tout au plus laissa-t-il échapper un soupir et parut-il déçu et peiné.

« Dommage, quel dommage Monsieur Law ! Vous auriez fait un couple magnifique avec la ministre, et vous vous seriez tenu tranquille. Je vous appréciais beaucoup mon enfant. Allons, si vous renoncez maintenant je serais disposé à ne pas en tenir compte. C’est inutile de toute manière : cette pièce est soumis à un enchantement. Vous avez été très malin M. Law, et j’ai mis du temps avant de comprendre : il y a en effet un véritable auror qui s’appelle Tom Law et le plus drôle c’est qu’il s’agit de vous ! Qui aurait pensé que vous auriez pris le risque de ne pas dissimuler votre identité ? Vous êtes redoutable, mais nous vous avons tout de même découvert. » il s’arrêta, et sourit à nouveau « L’homme, l’auror, qui s’appelle Tom Law ne peut effectuer de sortilèges dans cette pièce : l’enchantement est impossible à transgresser. Allons, vous avez compris, abaissez donc cette baguette. »

Un éclair jaillit de la baguette de l’auror, et vient frapper le vieil en pleine poitrine. Celui-ci fut projeté contre le mur, le souffle coupé par le sort et par la surprise.

« Mais, mais…, c’est impossible ! Vous êtes Tom Law, vous ne pouvez pas utiliser la magie contre moi !! Nous avons vérifié, vous êtes un auror des Carpates, un chasseur de mage noir ; vous êtes allé à Azkaban interroger celui que vous aviez capturé des années auparavant, vous êtes Tom Law ! »
« Non, je suis navré mais vous êtes tombé dans mon piège. Mon identité est un secret, et je ne laisserai personne la découvrir. Vous m’appartenez désormais, vous êtes à ma merci. Répondez à mes questions et vos souffrances seront courtes. »

Le vieil homme avait un regard de fou, il perdait définitivement prise. Ce monde, son monde qu’il croyait d’une sûreté absolue était en train de s’écrouler. Qui était-ce, comment était-ce possible ? Tout concordait pourtant, l’homme était Tom Law, il n’y avait pas d’autres explications !

« Je dois savoir : l’homme qui a fait évadé le mangemort, cet homme à la puissance extraordinaire, qui est-il ? Je suis certain qu’il est le chef, son attitude était celle de ceux qui commandent. Répondez-moi !! Qui est-il ? »
« Je ne peux pas vous dire, c’est une information sensible ; je suis lié par enchantements, je ne peux rien vous dire et vous le savez ! »
« Vous pouvez briser cet enchantement, mais je ne peux vous laisser utiliser la magie. Je suis navré, mais je suis obligé d’amener votre esprit mental au point de rupture. Alors seulement je sais que vous parlerez. Tout aurait été si simple si vous n’étiez pas occlumens…. »
« Vous n’allez pas…. non ! je vous en prie, je suis un vieil homme ! Comment pouvez-vous…. »
« Je peux ! Vous avez choisi le camps des ténèbres alors ne me jugez pas ! Mon acte sauvera des vies, et même si j’y perds mon âme cela en aura value le sacrifice. Maintenant taisez-vous et préparez-vous ! »

Impitoyablement « Tom Law » déchaîna les sortilèges mentaux contre le vieil homme. Celui-ci ne hurla pas, ne se tordit pas de douleur, mais ses yeux reflétèrent la folie de son monde désormais envahi par d’horribles cauchemars. Cela dura longtemps, les deux hommes ne bougeaient pas, chacun avait son esprit concentré sur celui de l’autre, s’affrontant dans un combat intense mais à l’issue déjà révolue. Soudain le vieil homme s’effondra, et une lumière grise sortit de son corps en un bref flash. « Tom Law » s’affaissa lui aussi, les traits tirés et son visage changé : il ne ressemblait plus vraiment à sa première image.

« Le sortilège est brisé, maintenant vous avez la capacité de parler. Ne résistez pas, vous êtes déjà faible mais je n’hésiterai pas à aller plus loin. »
« vous aussi vous êtes fatigué ; plus résistant que ce qu’on aurait cru pas vrai ? mais je vous admire M. Law, je ne connais pas beaucoup de sorcier capable de ce que vous avez fait »
« Parlez : qui est le chef ? »
« oh je vais vous le dire, de toute manière je n’ai plus le choix. Vous avez vu juste, celui que vous avez affronté à Azkaban était bien le Chef des mages noirs. L’ombre du seigneur des ténèbres, son favori et son arme la plus mortelle. Evitez-le monsieur Law, vous ne feriez pas le poids contre lui.
« Quel est son nom ? Où est-il ?
« Il se donne le nom de Drakon, Drakon « l’Oiseau Noir » ; il bouge tout le temps, mais je sais qu’il est allé dans un manoir il y a quelques heures. Vous avez toutes les informations dans le dossier là-bas, sur mon bureau… »
« Tom Law » s’éloigna, non sans avoir laissé un sort d’entrave sur le sorcier. Il avisa le bureau du vieil homme et vacilla un instant devant toutes ces informations.

« C’est tellement dommage, il va vous tuer vous savez ? Dire que vous auriez pu devenir l’homme au coté de la ministre…. ; j’ai vécu longtemps et j’ai vu tellement d’incapables à ce poste. J’aurais tellement aimé voir un couple tel que celui-ci prendre les choses en main, pour la gloire et le bien-être du pays. Et j’aurais fait votre bonheur mon petit…. »
« Taisez-vous, cela ne sert à rien. Vous ne vouliez pas mon bonheur, ou celui de la ministre ; si votre plan avait marché alors vous auriez exercer votre contrôle sur moi, sur moi et sur elle. Vous auriez gouverné le pays n’est-ce pas ? Car vous étiez sur de savoir qui j’étais…., mais ça ne sert à rien, vous avez perdu. »

Il leva sa baguette en fit léviter le bureau et les armoires du vieil homme, prenant possesion de toutes les informations.

« Mais…, mais que faites-vous !! Vous ne pouvez pas faire ça !! »

« C’est la fin pour vous. J’emporte tous les dossiers, et quand vos client apprendront cela ils vous tueront. Vous allez devoir fuir, et ça ne vous laissera pas le temps de les renseigner sur moi. De toute manière sans vos dossiers vous n’avez plus accès à vos sources, et seules les plus renseignées pourraient vous apprendre mon identité. Vous êtes finis et vous le savez. »

« Attendez ! attendez, avant que vous ne me fassiez cela j’ai besoin de savoir ! J’ai répondu à vos questions alors je vous en prie, c’est mon unique requête.

« Oui ? »

« Comment ? comment avez-vous pu me tromper à ce point ? Comment avez-vous réussi à prendre l’identité de Tom Law ? »

Le soi-disant auror s’approcha du vieil homme, il se baissa et vient lui parler à l’oreille, très doucement, plus qu’un murmure

« J’ai rencontré Tom Law dans les Carpates il y a bien longtemps ; je l’ai aidé à capturer des mangemorts. Je suis l’un de ceux à qui il doit sa carrière car je ne suis jamais apparu dans un seul rapport. Et je le connais si bien qu’il m’a été facile de prendre son identité à son insu. »

Il se releva et pointa sa baguette sur le sorcier estomaqué :

« Oubliettes ! Stupefix ! »

Le vieil homme fut immobilisé, et désormais il n’était plus une menace ; « Tom Law » s’approcha de lui, et le fit transplaner à St-Mangouste. On ne poserait pas de questions, et il aurait une chance de s’en sortir.
Il envoya toutes les informations, tous les renseignements de la maison Price&Coopers, puis lança un sortilège.

« Auromanerus ! »

Le feu prit instantanément, ravageant la boutique. Il transplana avant d’être brûlé, ne laissant plus aucune trace de sa présence ou de ce qu’était cet endroit.
« Tom Law » savait où allait désormais, et il connaissait tout ce qu’il fallait savoir pour trouver « l’oiseau noir ».


******


[Oui, c'est toujours pas fini Razz on en est environ à aux deux tiers ;)]
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeLun 30 Juil - 13:33

Azkaban, Azkaban ou la fin de la rédemption, Azkaban la terrible forteresse, l’impitoyable prison où chacun abandonnait l’espoir et ses pouvoirs ; Azkaban, le début et la fin dans son expression la plus infâme, là où nul ne pouvait lutter, là seul l’attente, le désespoir et la mort régnaient….

Entouré par l’immensité de cet océan déchaîné, suspendu magiquement au-dessus du gouffre qui semblait avalé le roc enchaîné, et surtout, surtout, peuplé par les monstrueuses créatures maléfiques qu’étaient les Détraqueurs. Les prisonniers étaient leurs jouets, leur récompense pour effectuer cette tache ingrate qu’était de s’occuper de ceux qui étaient désignés comme la lie de l’humanité ; mais les Détraqueurs se repaîtraient des affres de leurs victimes, et pour le malheureux innocent qui avait la fatalité de tomber entre leurs mains ce sort était peut-être pire que la mort.

Mais aujourd’hui la prison est presque un paradis sur terre : les Détraqueurs n’étaient plus là, en réalité cela faisait quelques semaines qu’ils ne gardaient plus Azkaban. Car il s’était passé un événement, un événement qui n’avait pas été prévu par la ministère de la magie, ou qui que ce soit d’autre. Une évasion spectaculaire avait lieu, un seul mangemort s’était enfui mais pour celui-ci les moyens déployés avaient été extraordinaires. Un seul homme était venu, un homme impitoyable, à la puissance dévastatrice ; un homme qui avait usé de magie noire pour faire sortir son compagnon, seulement lui parmi tous les mages noirs qui encombraient la prison. Et cet homme s’était battu contre les gardiens, et contre les aurors, et ils les avaient défaits, entraînant la mort de nombreux sorciers et surtout, quelque chose qui était un véritable exploit, il avait même réussi à chasser les mangemorts, voire à détruire certains d’entre eux…..

Les rares témoins encore en vie divaguaient pour la plupart : certains mentionnaient l’existence d’une troisième personne, différente des deux mages noirs, d’autres parlaient d’une tornade de feu et d’un combat intense dans les cellules ; cependant, tous s’accordaient sur un seul point : l’homme responsable de la tuerie avait invoqué un patronus, un patronus immense et dévastateur. La sphère de lumière avait fauché net l’armée de Détraqueurs qui s’apprêtaient à le confondre, les propulsant loin, très loin hors de la prison ; comme si ils étaient chassés, ou bannis…..

Depuis les aurors montaient la garde. On murmurait que l’absence des Détraqueurs était également du à une décision du ministère qui ne souhaitait avoir que des aurors sur place afin que ces derniers puissent enquêter au mieux, sans être gênés par les redoutables créatures. L’auror responsable de cette mission était un vétéran, un de ces jeunes sorciers qui avaient connu la guerre contre les ténèbres et avaient vieilli en garder de la bouteille et un solide sens de la réflexion. Ils n’étaient guère nombreux à être aussi compétent que lui au ministère, et pratiquement aucun n’avait accéder à des postes stratégiques : les politiciens avaient eux aussi fait leur chemin. En attendant cet homme avait découvert pour la première fois de sa vie l’incroyable tristesse et pénibilité de la vie que menaient les prisonniers. Oh ils étaient coupables bien sur, relevant des crimes les plus graves et les plus monstrueux ; mais ils étaient des êtres humains, et le châtiment dont il relevait s’apparenter à son sens plus à de la torture qu’à une juste punition. Il mit donc en place une heure de promenade quotidienne pour tous les prisonniers, et tacha d’introduire un peu d’humanité dans ces murs vidés d’âmes et réceptacles de tant de souffrances.

Les aurors sous ses ordres avaient un peu l’impression que leur responsable s’était montré faible, fleur-bleue, et manifestait leur mécontentement d’être devenu des gardes-chiourme alors qu’ils avaient un important travail à faire : protéger le monde des sorciers et faire la lumière sur cette évasion. Mais le responsable n’en avait cure : il savait que cette liberté, cette petite part de rêve qu’il offrait aux prisonniers ne durerait pas et que bientôt, très bientôt, ils replongeraient dans le cauchemar des mangemorts.

Mais en attendant il avait donné ordre aux aurors d’écouter les conversations des détenus pendant leur promenade. Et deux d’entre eux avaient eu des paroles bien troublantes….

Ils s’appelaient Ulrik et Edeo, ils étaient à Azkaban depuis bientôt 13 ans et comptaient pour être parmi des grands fidèles du seigneur des ténèbres.
Uirik avait été arrêté alors qu’il tentait de s’enfuir pour les Carpates, et rejoindre les réseaux de mangemorts toujours actifs là-bas. Malgré des interrogatoires il n’avait rien lâché, et avait même failli s’échapper après une attaque à main nue d’une bestialité incroyable. Prison à vie.
Edeo…., Edeo était un mangemort mystérieux, plus vieux que son compagnon et lui aussi condamné à la réclusion perpétuelle ; on ne savait pas grand-chose de lui, sinon qu’il semblait être extatique dès que l’on parlait du Seigneur des Ténèbres. Il avait l’habitude de hurler des chants à la gloire de son maître au moins une fois par semaine.

Les deux mangemorts marchaient lentement sur les bords de la jeté, envisageant avec crainte et fascination le spectacle de la prison.

A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Azkaban-film

Il aurait été facile de sauter, et d’en finir, mais ni l’un ni l’autre ne semblaient parler de cela.

- Pourquoi, pourquoi Edeo ? Il a la puissance, il était ici, il avait l’occasion, alors pourquoi ? Pourquoi ne nous a-t-il pas libérés ?- Il ne nous appartient pas de juger ses desseins Ulrik ; il est le favori du maître, celui qui veille sur son empire pendant son absence
- Mais combien de temps encore allons-nous rester ici ? Je suis à bout, les Détraqueurs me vident de mon pouvoir, et de mon âme. Il était notre seule chance et il nous a abandonné….
- Tais-toi ! Ne redis plus jamais de telles paroles ! Il est le Chef des mangemorts, notre chef, et il a été désigné par le Maître en personne. Sa puissance est telle qu’il aurait pu tous nous libérer, ou tous nous tuer ; tu dois le respecter, et infiniment plus que toi-même.
- Mais pourquoi ne nous a-t-il pas sauvés ? Dis-moi pourquoi Edeo !
- Le Plan, il a un plan c’est évident. L’heure n’est pas encore venue mais notre Chef ne nous a pas oublié, personne ne nous a oublié. Nous devons croire en lui, Croire dans le « Chef Noir »
- Croire dans le « Chef Noir ».

Les aurors chargeaient de la surveillance rapportèrent qu’ils ne se dirent rien de plus, si ce n’est qu’ils scandèrent encore un peu ce qui ressemblait à une profession de foi : « Croire dans le Chef Noir ». Par la suite, d’autres rapports attestèrent que plusieurs mangemorts faisaient référence à ce fameux « Chef Noir ». Pour le responsable, il était clair que les pauvres bougres, désormais seuls après la mort du Seigneur des Ténèbres, s’étaient inventés un personnage et se raccrochait à lui avec le peu d’espoir qu’il leur restait. Nul besoin de faire état de ce fait au ministère.
Il nota dans les jours suivants qu’un de ces aurors n’étaient plus présents, puis il apprit qu’il s’était simplement fait muter. Dommage, c’était un bon élément, mais il ne pouvait lui tenir rigueur de préférer repartir dans ses Carpates natales…..

*****


La créature sentait le sable contre son corps, les grains virevoltants sous l’action de l’air déplacé venaient frapper son museau avec force. Le sable, la poussière, tout cela lui rappelait la nautre intiale, les premiers ages, le temps de la anissance de le Terre, là où les hommes n’étaient pas encore nés et où les sorciers n’existaient pas. Il leur faudrait encore de nombreux siècles avant d’évoluer, avant de constater leur force et le pouvoir de leur esprit ; mais inexorablement ils comprendraient et se mettraient à dominer le monde. Quand aux sorciers…, les sorciers choissiraient une autre voie et vivraient dans un univers différent d’où ils protégeraient leurs frères et semblables.

C’était ainsi que vivait le monde aujourd’hui ; les grandes créatures qui régnaient en maître sur la planète s’étaient inclinés devant les événements géologiques, et devant la mâitrise des éléments et de l’habitat par l’homme. Oh bien sur, viendrait un jour où ces derniers recevraient de plein fouet la somme de elur erreurs, eux dont la folie insconsciente les poussaient à remodeler la terre sans prendre garder à la plus élémentaire des précautions. Peut-être même disparaitraient-ils eux aussi, vaincu par leur propre folie. Mais d’ici là…, d’ici là ils continueraient à se déchirer entre eux, gaspillant leurs dons et cette incroyable énergie dans la plus vaine des conquêtes : leur propre domination par l’un des leurs.

La créature trouvait cela stupide, si insignifiant et d’un sentiment totalement incompréhensible. Mais elle ne pouvait percevoir le schéma global, cette complexité inhérente aux hommes qui faisaient que malgé leur savoir et leur possibilité d’échapper à leur coté primitif, ces derniers avaient toujours cette part de la bête en eux ; des animaux, des animaux rageurs animés de la plus froide des logiques mais qui au fond étaient si proche de ces brutess assoiffés que ne connaissaient rien d’autre que l’odeur de la mort et le besoin de tuer. Plus vile que le prédateur, ils avaient cette pulsion qui les faisaient agir au nom d’un prétexte absurde, qui les faisaient devenir des créateurs de violence, de haine et de massacres. Les hommes étaient plus terribles que la plus infâme des bêtes, car eux avaient finalement choisi de laisser parler cette partie d’eux, et de l’acompagner de toute leur force et leur âme. Ils étaient terribles et cruels, et rien ne pourraient jamais leur être comparable.

Pourtant…., pourtant alors qu’elle avançait au-dessus de ce désert, ce lieu même où la vie semblait exclu et qui n’était rien d’autre que l’apologie du spectacle mortuaire, et bien en ce lieu même elle ne pouvait s’empêcher de comparer les humains à une autre créature animale. Une chose à l’esprit aussi froid et mécanique que le leur, dont la partie bestiale était encore dominante, mais qui déjà présentait elle aussi toutes ces caractéristiques humaines ; mais sa puissance était infiniment plus grande, car elle était le produit conjoint de deux races, de deux mondes : magie, animal et raison se mélait en elle et elle inspirait la plus grande des craintes. Dans les temps anciens les hommes l’avaient crainte, l’avaient haïe et finalement décidé de mettre un terme à son existence. Les plus puissants sorciers de l’époque avait combattu la chose ; 4 sorciers extraordinaires, qui n’avaient pas hésité à venir anéantir une espèce entière pour assurer la mainmise de celle à laquelle ils appartenaient. Des grands hommes aujourd’hui, dont on murmurait le nom avec respect parmi leurs semblables, mais qui finalement porté le sang des meurtres sur leurs mains depuis longtemps assechées et retournées à la poussière.

Les hommes étaient terribles, et elle s’avançait vers eux, cers ce qui serait peut-être sa propre mort. Mias il l’avait décidé ainsi et elle s’inclinerait, elle obéirait à celui qui était en elle tout comme elle dans ce sorcier.

Le désert…., silencieux au point qu’on aurait cru y entendre le rythme des battements du cœur de l’univers. Mais au loin, à peine un peu plus long, on distinguait l’œuvre d’une puissante magie. Ces yeux perçant l’avetirent : le voyage s’achevait car désormais IL était là, et il n’était pas seul.

Ce qui allait maintenant se passait ne la concernait plus, son œuvre était achevée et bientôt elle pourrait retrouver le doux sommeil qui transportait sa conscience vers les cieux célestes où elle demeurerait jusqu’à ce qu’il la rappelle. Elle se posa loin des hommes, replia ses ailes et entamme sa transformation. Elle sentit son esprit se vider de l’autre conscience, puis la lumière qui l’entourait se fit plus intense et finalement un blanc total apparut devant ses yeux et enfin elle s’éteint doucement de même que l’image de son corps.

*********


- Où est-il ?! Où est-il ?! Où est-il ?!
- Je ne sais aaaaaaaaaah
- Où est-il ?! Où est-il ?!
- Parti, parti ! arrête, mais enfin arrête, arghhhhh
- Où est-il ?!
- Amérique, Kansas, le désert !!
- Oubliettes !

Le sort l’atteint de plein fouet, et il se renversa sous son effet : Judhol Walbrangf avait désormais perdu tout souvenir de « Tom Law »
Le mangemort était brûlé sur plus des trois quarts de son corps ; les odeurs de chair vaporisées auraient soulevé l’estomac de n’importe qui, et le spectacle était épouvantable à voir. Pourtant…, pourtant il avait été attentionné : bien qu’impressionnantes ses blessures guériraient, et il ne l’avait pas défiguré. Il posa la main sur la tête de l’homme évanoui, murmura un bref mot. Son prisonnier disparu alors ; St-Mangouste aurait encore un nouveau cas à soigner, encore un qu’il leur envoyait. Il aurait sans doute du tuer tous ses mages noirs et autres collaborateurs pour sa propre sécurité mais c’était quelque chose qu’il avait promis de ne plus jamais faire, et un visage particulier lui rappelait sans cesse cette promesse.

Il se leva, s’étira, puis prit quelques instants pour dégoudir ses muscles et recupérer de sa force. Il but rapidement deux fioles de potions, et sentit une énergie nouvelle envahir son corps. Maintenant qu’il savait où était précisément le Chef, le « Chef Noir », celui qui s’appelait « l’Oiseau Noir », il avait besoin d’être en pleine possession de tous ces pouvoirs. Le vieil homme avait raison : son adversaire était redoutable et le tuerait sans doute.


(La fin tres bientot Rolling Eyes )
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMar 31 Juil - 15:06

*****



L’homme marchait dans le désert, d’un pas rapide mais assure et confiant. Un étrange calme l’avait envahi, comme une sensation d’apaisement devant l’inévitable : il avait parcourut de nombreuses étapes pour ici, non pas en cet endroit précis mais auprès de cet autre homme qu’il cherchait, qu’il traquait dans un certain sens, depuis plusieurs années. Tout commençait enfin, véritablement, ici : sa quête s’achevait maintenant, mais ce n’était qu’une simple étape.
Le vent faisait virevolter les grains de sable, qui venait fouetter son visage, visage aux traits concentres et durs mais qui finalement laisser apercevoir son visage véritable car alors aucune retenue ou dissimulation ne s’y retrouvait : c’était un de ces trop rares moments ou il n’exerçait pas, ou il n’exerçait plus de contrôle rigoureux sur ses émotions et ses sentiments. Dans la bataille qui s’annonçait il venait en son nom propre, revendiquant son identité et son du : aujourd’hui enfin, il jetterait a bas le masque de sa vie.

Sa cape s’envolait sous l’effet rageur du souffle du désert, mais ce n’était pas véritablement un vent naturel : devant lui, plusieurs individus se tenaient prêts, prêt eux-aussi à combattre. Son regard fut attire par un homme noir, ténébreux, entoure par une meute de canidés sableux a l’air redoutable ; prés de lui se tenait une femme a la silhouette gracieuse mais dont le visage ne lui évoquait rien. Enfin, leur faisaient face deux jeunes hommes, deux très jeunes garçons dont la férocité et la volonté dans le regard contrastaient avec leur apparence juvénile ; pourtant, pourtant en les reconnaissant l’homme ne put s’empêcher d’éprouver conjointement un sentiment de fierté double d’une exaspération profonde. Il admirait leur courage, et pestait contre leur inconscience de jeunes fous : lui-même n’avait que peu de chances de s’en sortir vivant, mais eux deux….

Il prit place, enfin, entre les deux garçons élèves de Poudlard ; sans un mot il détacha sa lourde cape noire qui vint s’abattre dans le sable tandis qu’il dégainait sa chère baguette, la baguette qui venait de ces Carpates ou il avait choisi son destin. Il salua l’homme et la femme, courtoisement et sans froideur.

Puis, Henri De Hurlevent parla :

« Veuillez m’excuser de ce retard, vous êtes un homme difficile a retrouver Drakon « l’Oiseau Noir »…, cette fois-ci nul ne viendra nous interrompre a la différence de ce qui se passa a Azkaban. » Il lança un regard pénétrant a John et a Seifer : l’un était un élève qu’il appreciait, l’autre son disciple. « Je suis très mecontent de vous ici, si nous en revenons vivants rappelez-moi de vous donner une punition exemplaire. Bien, j’aimerai vous demander une faveur : ne mourrez pas et ne m’obligez pas à devoir m’occuper de vous. »

Sur ce, il pointa résolument sa baguette sur les deux personnages, et concentra son énergie magique. Le temps des actes et du combat venait de débuter.



*******




Henri De Hurlevent était relativement satisfait de lui. Alors qu’il reprenait son souffle et essuyer son torse en sueur il admirait d’un œil très critique les résultats de son entrainement : ce n’était pas mal, pas mal du tout maintenant ; sa vitesse d’exécution avait considérablement augmente, et la précision de ces sorts s’était finalement révélé tout à fait pertinente. Son corps ne le faisait en rien souffrir : les anciennes blessures avaient été traites de main de maitre par le guérisseur qui était devenu son ami, quand à sa résistance elle était tout ce qu’il y avait de confortable : il ne s’était jamais senti aussi vivant, aussi plein d’énergie.

Sa volonté d’en finir au plus vite s’était renforcée, avait acquis un caractère presque urgent et la dureté de son regard était maintenant proche d’un paroxysme ; car au fond de lui Henri était désormais non seulement en colère, porte par une rage puissante, mais également totalement pris dans les filets de l’affection immense qu’il portait a sa blondinette d’auror. Rien ne lui avait plus mal que son regard quand il avait failli mourir, et la pensée déchirante qu’il lui fasse à nouveau de la peine lui était insoutenable.

Il en finirait donc, il découvrirait qui était derrière ces attaques, qui avait la responsabilité de ce passe, et il le tuerait. Et alors, enfin, il serait libre de vivre au grand jour et d’aimer sans plus n’avoir cette peur sourde qu’on s’en prenne à elle pour l’atteindre à lui.

Tout débuterait et tout finirait maintenant, et pour commencer il allait faire une « visite de courtoise » chez l’établissement Price&Coopers……, surement des choses intéressantes a lui dire, volontairement ou pas.


[FINI ; desole de la longueur, mais promis c'est la seule et derniere fois ;) ]
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMar 9 Oct - 5:44

[Désolé de la courtesse, je suis moi même assez déçu =s]

Il ne sait pas... Son monde s'écroule. Pourtant le plafond reste si bleu. Et l'herbe si verte. Il entend au loin les cris fuyants des rapaces. Peut être un jour mangeront-ils sont âme? L'innocence perçe encore dans son regard bleuté ; si seulement il savait que ces même yeux ne verront que la haine bien des années plus tard. Il admire le lac s'étendant devant lui, et sent l'air caresser ses longs cheveux ainsi que sa grande cape grise de velour. Tout est contre lui, et pourtant tout reste avec lui, est ce son esprit qui part dans de longues démences ou juste l'adolescence qui commence? La fin de ses réflexions se laisse sentir. Il s'asseoit enfin, face à l'éternité, face aux mille démons de l'infini ; les mélodies de son désarroi résonnant à l'intérieur de son crâne comme des hurlements du désespoir. Il est resté là une heure puis il s'est levé, la mort dans l'âme. Les mains dans les poches de sa cape, il est rentré par le petit chemin jusqu'au chateau, regardant le soleil couchant à sa gauche. Un peu déboussolé, il s'est couché. Puis il a perdu tout sens du temp, sa vie a commencé à basculer du mauvais côté du miroir... une infime parcelle son âme est morte mais sa vraie nature s'est révèlée. Le lendemain il s'est levé sans aucun sentiments, il n'a prononcé mot durant le petit déjeuner, même quelques heures après lorsque ses compagnons de Serpentard l'ont appelé pour participer à une mauvaise blague... Tout au cours de la journée, ses professeurs l'ont félicité pour les progrès gargantuesques qu'il avait effectué en une seule journée. Le sang a coulé vers Minuit. On a retrouvé le lendemain un cadavre d'une jeune fille à la blondeur flamboyante mais au visage déchiré dans les toilettes des filles. Et ce jour là fut d'une effervescence particulière, car nul ne savait qui aurait pu faire une telle chose ni qui était cette fille. Seul un élève de Serpentard avait vu une longue silhouette Blanche sortir du Dortoir aux alentours de Dix heures.

[---]

Il jeta un coup d'oeil sur l'étendue désertique devant lui ; nul être à des kilomètres, pas de vie... à part quelques vautours le soudoyant d'un regard interessé du haut de leur nuages insaisissables. Lui ne regarde que devant lui, sans penser à autre chose que ce qui arrivera après. Son esprit suit sa voix dans la musicalité étrange que sont les derniers retranchement du refrain qu'il entame, tout ne tient qu'à ça après tout. La fluidité du balancement de sa tête montre bien qu'il ne sent plus que les douces mélodies du monde qui l'entoure ; on entend presque le bruissement des violons suivant langoureusement sa voix. Les Loups ne bougent pas, seuls quelques rafales de vent désertiques les mutilent tout en les fondant encore plus dans le sol. Ce fut dans un magistral baillement qu'il entendit l'atterissage d'un transplannage juste à sa gauche, mais il ne s'en soucia pas plus que ça. Le grognement du loup sur lequel il avait posé sa tête l'avertit que son ouie n'avait pas regressé depuis le temp. D'un seul coup il se retrouva la tête dans le sable, car s'en qu'il n'en donne l'ordre la créature de sable en question avait foncé sur les deux jeunes hommes debout comme deux potiches à quelques mètres de lui. Mais sans qu'il n'effectue aucun geste ni ne prononce mot le loup s'évapora lorsque sa gueule pointait à quelques centimètres de la tête du blond. Puis il se leva progressivement, s'appuyant tranquillement sur une main et se mettant debout presque avec difficultée, si quelqu'un avait pu imaginé que ce sorcier était en fait un maître en la matière... Il posa enfin son regard Bleu foncé dans celui du premier jeune homme, celui qui se trouvait juste devant lui, puis sur l'autre ; les dévisageant avec brutalité et profondeur. Apparement ses lunettes noir et sa barbe de trois jours n'impressionnaient pas ces gamins. Il devrai probablement user d'un peu de ses forces, mais cela le faisait trop chier ; il savait qui il attendait, et il n'allait pas gâcher sa puissance pour deux élèves.

Il claqua des doigts pour qu'une autre des créatures vienne se coucher au sol, puis, sans s'occuper le moins du monde de ses invités il s'allongea paisiblement dessus, creusant en son sein une sorte de baignoire sableuse. Tout en tirant quelques bouffées sur sa clope et en réajustant ses lunettes de soleil, il réflèchit. Etrangement, il sentait qu'il avait déja vu ces deux visages quelque part. Il se souvenait peu à peu, la forêt, le Tigre... leur petit combat. Devait-il donc les considerer comme des ennemis ou juste comme de tranquilles spectateurs du massacre qui allait avoir lieu? Cela l'embêtait fortement de devoir se poser une question comme cela en cet instant, car même si les deux jouvenceaux mourraient de sa main dans quelques temps, il n'avait vraiment pas envie que le combat commence sans un véritable auror sous la main. Il posa un oeil sceptique sur leurs deux faces juvéniles et se contenta de les fixer, les sourcils froncés. Mais tout d'un coup, sans que rien ne se produisit de son côté, le visage du premier garçon s'illumina puis disparut dans l'air. Il fut rapidement suivit du second qui, sous l'air interloqué du mangemort, s'effaça dans le vent. Il essaya de prononcer mot, mais rien ne put sortir de sa bouche excepté un cri étouffé, comme ci sa gorge avait été nouée et ses cordes vocales coupées au ciseau. Il ne savait plus trop ou il était, ni même qui il était, mais il réussit tout de même à reconnaitre le pas lourd et dur de sabots marchant dans le sable. Il s'aperçut ensuite qu'il était totalement seul à des kilomètres à la ronde, nulle trace du chien géant ensablé dont il avait fait sa baignoire ni de ses autres invoquations. Seul le triste roucoulement du vent contre les parois des quelques roches clairsemant cette région aride du Kansas. Il tenta de se relever mais une barre invisible lui sciait les deux jambes, il chercha donc des yeux un moyens de se sortir du mauvais rêve dans lequel il était tombé mais la seule chose qu'il vit furent deux grandes et fines pattes brunes devant ses yeux.

Il se redressa légèrement pour observer le magnifique destrier qui l'attendait, nul homme n'aurai pu qualifier sa beauté, on l'aurai cru tout droit sortit du Paradis ; Noir comme l'ébène et des yeux aussi bleus qu'impossibles. Il s'accrocha à la perche musclée qui se tendait à lui et parvint en usant de toutes ses forces à se hisser sur le dos de l'animal, sans que celui n'effectue le moindre mouvement. Ses poils lisses et doux glissaient sous les doigts du jeune homme tandis que celui-ci essayait tant bien que mal de se caler droit malgré ses membres inexistants. Les deux ailes de l'animal se déplièrent subitement, forçant Drakon à se positionner couché contre sa colone vertebrale. Sa crinière lui chatouillait légèrement le nez mais il s'accomoda du mieux qu'il pu à cette gêne lorsqu'il se sentit voler au dessus des nuages. Il caressa de la pulpe des doigts un bout de laine blanche pendant qu'un autre s'insinuait en lui grâce à sa respiration. Rêvait t-il ? La question tournait de plus en plus dans sa tête mais il n'y trouvait réponse exacte. La seule chose probable était qu'il se trouvait en plein milieu d'une halucination. Mais il ne se souvenait pas d'une consomation excessive d'Héroine avant son départ pour la Route 66. Il se serra un peu plus contre l'encolure de l'animal, qui d'ailleurs lui provoquait une certaine douleur à l'entrejambe, mais tout cela était à peu près supportable comparé à la frustration qu'il épouvait en sachant que ses membres étaient paralysés ainsi que sa parole. Malgré sa réticence à l'envol, il appréhendait grandement la descente en piqué que se préparait à effectuer la créature, non seulement car il se sentait assez bien et loin de tout là haut, mais aussi car un lèger vertige lui faisait tourner l'esprit. Ses craintes furent vite vérifiées lorsqu'il sentit sous lui l'animal se courber vers le sol. Il poussa un cri muet en s'accrochant du mieux qu'il pu mais se rendit bientôt compte que la touffe poilue qu'il serrait dans sa main disparaissait à vue d'oeil, suivie du Pégaze. Il se mit à crever les nuage, sans plus rien pour le soutenir. Au loin il eut le temp d'aperçevoir une espèce de créature écailleuse lui rapellant vaguement la forme un Dragon, mais ses interrogations furent vite abrègées lorsque son corp inerte s'écrasa contre le sol dans un immense nuage de fumée.


[---]

Sa main se perdit lentement dans la moiteur de celle de son père. Il le sentait partir, peu à peu, sans violence ; pourtant c'est lui qui lui avait oté la vie, ou tout du moins qui en avait été le précurseur. Son sort avait été rapide, blanc, et avait fauché l'homme de part en part, répandant une longue trainée rouge sur la façade de cette triste ruelle Londonienne. Maintenant il était là, près de lui, l'accompagnant d'une douce voix dans les derniers recoins de son existence. Peut être ce jour son père ne le reconnut pas ; agonisant, son esprit ne le pouvait probablement pas, ou alors était ce du au fait que le jeune apôtre du mal avait bien changé depuis une dizaine d'années. Tout tournait maintenant dans sa tête maladive, et tout en cherchant la cause du meurtre qu'il venait d'effectuer, il en prenait douloureusement conscience ; mais maintenant il était bien trop tard, maintenant que son père s'accrochait désespèrement au rebord du goufre. Il lui assèna le coup fatal à l'aide du couteau de chasse qu'il avait dans une des poches de sa cape, et poussa un soupir de soulagement lorsqu'enfin il n'entendit plus les gémissements de celui qu'il aimait tant autrefois. Il se releva en essuyant la lame souillée mais une question lui trottait vraiment dans la tête... pourquoi avait il fait ça? Pourquoi avait il tué son père? Bien sur il était trop tard pour les regrets, mais, du haut de ses 15 ans, les doutes ne s'effaçaient pas contre la barrière de son entêtement. Il ne l'avait pas revu durant tant d'années, avait même cru qu'il était mort, et du jour au lendemain, alors qu'il aurai du être heureux et lui sauter au cou, il le tue de sang froid et par un geste impulsif. Si même lui n'arrivait pas à comprendre, ce n'était pas les autorités qui lui ferai grâce de ce crime... alors il le brûla. Il utilisa presque la totalité des sorts de feu qu'il conaissait, mais il ne s'arrêta que lorsque son père fut réduit à un tas de cendre. Il fit exploser les restes du squelettes qui ressortaient du petit tas noir et refit brûler le tout jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien du tout. Là il put enfin se mettre à pleurer, et même s'il ne savait pas vraiment si son sentiment de malheur s'était refoulé ou avait disparu, son soulagement n'était pas des moindres. Il n'apprit bien que plus tard que ce jour fut l'erreur de sa vie

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Il s'éveilla brusquement de sa torpeur et admira l'étendue de sable qui se levait encore devant ses yeux. Rien n'avait changé. Tout était toujours aussi triste, sauf qu'il n'était pas mort et qu'il en était au même point qu'avant le pégaze. Il se demandait bien si sa chute avait été réelle ou si tout n'avait été qu'hallucination. Le cheval... les deux élèves... rien que quelques souvenirs perdurant dans son esprit et pourtant n'ayant jamais existés. Il distingua au travers du voile noir de ses lunettes deux formes sombres qui se déplaçait vers lui, sans gestes brusques ni apparement d'intentions mauvaises envers lui. Malheureusement la vie restait trompeuse. Il se leva brutalement, transportant avec lui un paquet de sable qui s'envola au dessus de sa tête et retomba mollement quelques mètres plus loin puis abaissa d'un doigt ce qu'il avait sur le nez pour voir les deux personnes qui s'étaient arrêtées à moins de trois mètres de lui. Il les considèra avec des yeux écarquillés et se rendit tout de suite compte que ces deux gamins qui étaient apparus dans son rêve existaient bel et bien et qu'ils étaient en face de lui. Il remit ses lunettes de soleil en place et reprit son air calme et distingué. Nul n'avait le droit de le déconcerter ; il resterait tel qu'il était car le combat qui l'attendait n'était pas des moindres, il le savait. Il se retourna pour vérifier que le nombres de ses créatures n'avait pas baissé puis s'assit à nouveau sur le dos de l'une d'elle en attendant que ses deux jeunes ennemis entreprenne quelque chose. En les attendant il vérifia la présence de sa baguette dans la poche gauche de sa cape et admira le ciel en la caressant du bout des doigts pour se donner confiance. Il réussit au bout de quelques secondes dans cette position à s'extasier devant la douceur de l'air qui lui caressait le front. Il ne sentait pas les deux garçons bouger et pourtant son inquiètude s'envolait sous la douce brise désertique transportant des miliers de petits grains de sable qui lui purifiait la peau. Nul aurait pu troubler ce moment de triste tendresse, excepté un changement bien impossible du climat. Peut être autre chose en fait.

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Il se figa sur place juste avant de prendre son envol et s'écraser mollement contre le mur blanc d'en face. Peut être son grand père y avait été un peu fort mais c'était le prix à payer pour devenir le meilleur. Savoir souffrir l'aiderai grandement dans son combat contre les Aurors, et tous le panel de sort que les livres lui avait apprit lui offrait maintenant une diversité sans précèdent : deux ans après le meurtre qu'il avait commit, il était presque prêt. FLAMBIOS ! Le sort enflammé créa une longue ligne qui fondit à côté du vieillard et explosa un pan du mur qui soutenait le plafond. Il regarda celui ci s'écrouler vers la seule personne qui existait encore dans sa vie, mais le Champio informulé qui la protègea lui redonna le sourire. Il n'eut le temp de lancer un autre sort que déja son Grand-Père sortait des décombres et lui envoyait une des nombreuse attaque qu'il conaissait. Il ne se laissa pas avoir et se protèga cette fois - ci avec un bouclier qui bloqua le sort dans une douce onde de choc violette. Il répliqua avec une gerbe verte mortelle qui explosa sur un mur de brique tout droit sortit du sol mais il se retrouva bien vite saucissonner magiquement sur le sol par le vieil homme, bien plus coriace qu'il ne le pensait apparement. Celui ci avait été plus rapide et Drakon en paierait la conséquence ; l'humiliation due à la perte de ce rude combat. Il se releva lorsque son Grand - Père enfin l'eut libéré puis se courba et sortit les larmes aux yeux. Il devait continuer. Jusqu'à la mort, ou tout du moins jusqu'au bord. Car c'est là qu'il devait se rendre pour avoir le niveau requit. Il s'arrêta brusquement et revint sur ses pas, parcourant en sens inverse le couloir principal du manoir dans jusqu'à la salle qu'il avait précedement abandonné. On entendit un grand fracas puis un long silence perçé par l'unique son de la voix du jeune homme.... SECTUMSEMPRA !!!

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Dernière édition par le Mar 9 Oct - 5:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMar 9 Oct - 5:44

Ses yeux se perdrait peu à peu dans les nuages, il imaginait tant de choses... et pourtant la mort lui tenaillait les tripes. Il se redressa en entendant un autre son, plus doux et fin, une voix cette fois ci. La jeune femme aux courbes douceureuses qui se tenait à plusieurs mètres de lui le regardait et lui adressa même quelques mots qu'il ne comprit guère : l'extase lui bloquait les sens et lui otait le courage de répliquer. Il reposa son regard sur les deux jeunes hommes qu'il avait totalement oublié mais celui ci ne s'attarda pas et se replanta avec gourmandise sur la jeune femme. D'après ce qu'il pouvait en voir, elle était belle, même vraiment très belle. Mais son capuchon empêchait à Drakon de discerner le moindre de ses traits et il s'en voulait de ne pouvoir voir au travers des étoffes. Il se leva du dos ensablé de son compagnon et vînt vers la belle, effleurant des épaules les deux garçons qui se voulaient prendre un air des plus motivé. Il les ignora encore plus, toutes ses interrogations quand au combat s'étaient estompés avec la venue de cette vélane. Pourtant ses doutes ne s'étaient pas annulés et il savait pertinement que bientôt serai le temp ou il devrai réflechir à la manière de les tuer. Ou de les épargner. Mais arriva le moment ou le mangemort fut à quelques centimètres de la jeune femme, et là il put enfin admirer ses traits graciles et iréels. Sans savoir si il la conaissait ou non, ou même par quel malheur il faisait cela, il la prit par la taille et déposa sur ses lèvres à la texture de rose un baiser des plus tendre. Il fut lui même interloqué par cela et se décrocha rapidement d'elle, peut être même avant qu'elle n'ai eut le temp de le repousser. Etait-elle dans son camp ? Ou devrai t'il la tuer avec les autres ? Il n'en savait rien, mais en se remémorant les mots sortit de sa bouche qu'il n'avait bien écouté, il put déduire qu'apparement elle ne lui voulait pas le moindre mal. Il se décrocha d'elle à contrecoeur et, sans s'excuser pour le moins du monde et, rapidement, transplana. La certitude que cette jeune beauté à la puissance magique visiblement redoutable était de son côté restait ancrée en lui.

Il se retrouva une nouvelle fois les fesses posées sur du sable, son regard bleuté parcourant la jeune femme dont il ne devinait l'expression et qui se trouvait face à lui. Il ne regarda pas non plus celle des deux jeunes hommes arrivés auparavant ; il avait assez réflechit à leur sujet dans son "rêve", il n'allait pas se reposer la question de les tuer ou non : il attendrait un vrai auror. Et là le combat, ou l'Apocalypse, pourrait démarrer, qu'ils soient là ou non. Tout en fulminant contre lui même de cette impolitesse envers une jeune femme qui pouvait très bien être de son côté, il révisa les sorts qu'il avait concoté pour le combat. Il avait, dans ses évaluations, plutôt choisit des sorts élementaires tels que ceux de feu, ou d'eau ; car il savait que ceux-ci se mélangeaient parfaitement avec l'élement constituant du milieu dans lequel les quatre personnes étaient : le sable. Ce qu'on nommait la magie élementaire mais qui se conaissait mieux sous le nom 'd'alchimie' était gravée depuis bien des années dans son esprit, et, indiscutablement, il la maîtrisait mieux qu'un bon nombre de personnes dans sa totalité ainsi que les plus petits sorts qui la constituaient. Sa puissance venait d'ailleurs de sa conaissance ; nul n'aurait pu savoir le nombre quasi illimité de sorts qu'il avait assimilé durant son parcourt ainsi que ceux qu'il avait lui même fabriqué. Le temp avancait. Il vérifia la position du soleil et se rendit compte qu'il attendait depuis probablement des heures. Il était temp maintenant, les aurors n'avaient jamais mit autant de temp pour se lançer à sa poursuite ! Il descendit une nouvelle fois de la créature qui poussa un grognement étouffé en se retournant vers lui, geste auquel il n'accorda pas la moindre attention car ses yeux étaient fixés sur bien autre chose. Il caressa le fil de sa lame avec l'index après l'avoir dégainé, et, agitant sa baguette au dessus d'elle, on vit un fil d'argent se placer sur la globalité de l'arme et former une sorte de bouclier qui semblait la protèger contre tout. Il la remit dans le fourreau attaché à ses omoplates lorsqu'il entendit enfin un bruit lui semblant suspect et se retourna.

L'homme en face de lui dégageait une puissance phénoménale, peut être plus élevée que la sienne ; il ne savait pas trop en fait. Il le regarda nonchalament en glissant une main discrète dans sa poche puis attrapa sa baguette. L'aura de bien qui parvenait jusqu'au visage de Drakon le faisait presque tituber. Il n'avait pas ressentit telle chose depuis bien des années, et même si la jeune femme à côté de lui provoquait elle aussi une forte diffusion de magie ; il aurai pu sentir la présence de l'homme à des kilomètres. Il se demanda durant quelques secondes comment ne l'avait-il pas détecté plus tôt mais fut interrompu dans ses pensées par des mots de sa part aussi comiques qu'inutiles. Il comprit alors instantanément que l'homme en voulait à sa vie, non seulement car il l'avait appelé par un surnom connu seul de ses ennemis mais aussi parce qu'il pointait sa baguette vers lui. Il en déduit donc que le combat pouvait commencer, et cela même si la puissance qui suaintait par tous les pores de l'homme ne pouvait que l'impressioner. Il murmura quelques mots, avec cette douceur des tueurs dans la voix... "Vous parlez trop, mon bon ami ; seule la mort peut expier l'inutilité de vos mots." Il s'apprêta à dégainer sa baguette, mais d'un seul coup, il se stoppa. Un décalage subite de son propre visage lui fit voir à quoi ressemblait l'adversaire. Et il le conaissait. A Azkaban, plusieurs mois auparavant : il se remémorait parfaitement la force du combat qui les avait opposé et sa victoire. Pourtant il n'avait jamais été satisfait de cela, et ne pas pouvoir le tuer l'avait rongé durant quelques semaines ; il avait du se venger contre une poignée d'aurors qui le poursuivait. Le sang avait coulé, et tout cela par la faute de cet homme. Le mangemort murmura quelques mots presque inaudibles puis sortit brusquement son arme. L'incantation fut suivit d'un grand tremblement durant lequel il se protéga par un Champio. Et il eut bien raison car une immense vague de sable s'élevait au loin, et tous ceux en face de Drakon pouvait voir à quel vitesse elle se dirigeait vers le groupe, et à quelle puissance mortelle elle était probablement égale.

Il claqua du doigt et presque tous les chiens magiques qui jusqu'alors ne faisaient que grogner contre le nouveau venu se fondirent dans le sol. Seul un restait présent et se rapprocha doucement de Drakon. Tout se fit le plus rapidement possible. La main du mangemort vint rejoindre celle de la jeune femme et il la propulsa sur le dos de la créature, ou il la rejoint lui même presque à l'instant, et l'animal de sable commenca à courir à toute vitesse vers la vague géante. Il n'avait demandé l'avis de celle qui se trouvait dans son dos, mais, étrangement, elle n'avait opposé aucune résistance, alors il continua de faire courir sa bête, jusqu'à ce qu'elle traverse la grosse vague qui avançait toujours vers ses ennemis. Le mangemort ne savait pas trop si la jeune femme était avec ou contre lui, mais elle lui imposait la confiance et même si elle n'était pas de son côté il ne pouvait la laisser seule. Il la combattrait jusqu'à la mort, elle aussi. Mais il espèrait éviter d'en aller là et préferait lui demander directement de quoi il retournait. Après être ressortit sans mal de l'autre côté de la vague, la bête se jeta au sol et se fondit avec douceur dans son élement, laissant les deux jeunes gens à genou par terre. Le trajet avait été rapide, donc il ne savait que trop peu les sentiments de cette beauté car elle n'avait pu lui exprimer, c'est pourquoi il tendit sa baguette à une vitesse folle et la plaça contre sa carotide. Il la regarda avec une profondeur déconcertante, ses yeux saphirs ne lui laissant pas d'autres choix que de se dévoiler. Il ne dit d'autres mots, se contentant de rester dans cette position qui lui travaillait les genoux, et essayant de voir derrière l'épaule de la jeune fille ce que ses trois ennemis fabriquaient. Un vent magique et tendre vint lui caresser le visage pendant qu'il reposait ses yeux sur les traits fins et doux de la jeune femme. Nul n'aurai pu détourner ce regard qui admirait ce qui ressemblait étrangement à la pureté même. Excepté la mort, bien sur.
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeMer 10 Oct - 22:50

Indifférence vis à vis du sable qui était sous ses pieds et que le vent faisait voler. Indifférence vis à vis des adolescents à quelques mètres d'elle.

Attention pour celui qui était devant elle et qu'elle observait plus ou moins bien à cause de sa capuche. Ainsi... C'était lui le fameux Drakon... Celui qui avait fait trembler le chef des Aurors quand elle l'avait convoqué... C'était... risible. Ou du moins la scène l'avait été. Le chef des Aurors avait rechigné, elle avait fait preuve de son autorité pour la première fois de son mandat. Elle n'avait pas eut le choix, la plupart des ministères attendaient de la voir flancher... et puis... Elle avait décidé d'y aller elle même sans avoir pour projet de le combattre. Les Aurors étaient là pour ça... Enfin, l'espérait elle. Face à lui, elle voyait enfin ce qu'il valait... Il était véritablement fascinant. Un étrange mélange de certitude et de cruauté à l'état pur... En le voyant, qui aurait pu croire que c'était lui qui avait perpétré l'un des plus grands massacres de moldus de l'Histoire magique? Si on lui retirait son aura magique d'une puissance stupéfiante... Il était semblable à un ange... Un ange noir, certes... mais un ange tout de même. Elle fut surprise qu'il ne lui réponde pas après qu'elle l'ait interpellé d'une voix douce et calme mais ce fut avec satisfaction qu'elle l'entendit se lever pour venir vers elle.

Aller viens... Viens jouer... Sa vue avait beau être encombrée par sa capuche, elle n'en suivait pas moins ses gestes. Ca y était... Il était près d'elle. Elle eut un léger sourire énigmatique. Elle se laissa prendre par la taille et embrasser, prenant même un plaisir certain à lui rendre son baiser. Car quitte à être embrassée, autant qu'elle en profite un maximum, non? Son sourire indéchiffrable s'accentua quand il se détacha d'elle. Elle savait déjà ce que les deux adolescents allaient penser de la scène. Pour eux, elle était du côté de Drakon, pour Drakon... elle était d'un côté ou de l'autre et son baiser lui laissait penser qu'elle était du sien. Qui a tort, qui a raison dans ce jeu subtil de la vie? Personne car Iranoe n'a jamais été d'un côté ou d'un autre. Elle a toujours navigué chez les uns ou chez les autres... Silhouette inattendue qui n'est jamais là où on la veut vraiment. Un craquement se fit entendre. Il venait de transplanner. Rien qu'à son aura, elle su qu'il n'était si loin d'elle. Elle savait qu'il attendait quelqu'un. Elle en venait presque à prier pour que les Aurors se pointent mais à quelque part, elle savait qu'ils ne viendraient pas. Elle plissa le nez, gest invisible pour les autres à cause de sa capuche.

Exposée au soleil qui chauffait son corps et indifférente à ce que cela pouvait provoquer, elle resta immobile. Seules ses lèvres se mirent à bouger pour invoquer un léger vent tourbillonant autour d'elle. Elle n'avait pas envie de mourir de chaud. Elle se demandait ce que les Aurors pouvaient bien faire de beau. Ceux apparentant à son ministère n'étaient pas les seuls... Et à croire que tous les Aurors du monde magique n'étaient que des idiots incompétents. Il était inutile de se dire que tous les Aurors allaient être renvoyés à son retour. Elle ne supportait pas d'être entourée d'incapables et eux en étaient... Donc... Elle les éliminait. Et qu'importe qu'elle se retrouve sans Aurors! Elle faisait leur travail... Et ce n'était pas les postulants qui manquaient. Soudain, nouveau "crac"... Son attention se détourna de Drakon pour se fixer sur le nouveau venu. Rien dans son attitude et son expression trahit son agacement quand elle reconnu l'aura d'Henri... Parce qu'il fallait que ce soit lui qui vienne. Elle retint un soupire... Jamais elle n'allait s'en sortir... C'en était presque désespérant.

Mais elle ne pouvait rien y faire... Et ne comptait même pas broncher. Il était là, il se débrouillait... Une petite vengeance pour ce qu'il lui avait infligé et dont la brûlure se faisait toujours sentir dans son esprit et sa mémoire. Avec douleur, elle se souvenait encore de la manière dont il avait fuit son bureau après l'avoir embrassé et l'avoir mise à nue. Rien que pour cela, elle lui en voulait, terriblement. Et elle ne parlait pas de sa relation avec une Auror qui aurait dû être présente, qui aurait dû se battre à la place d'un "simple" professeur de l'Ecole et de deux élèves aussi bons soient ils. Mais avec Henri, elle savait que rien n'était simple. Elle savait ce qu'il cachait, elle l'avait déouvert par elle même. Le combat qui se préparait allait devoir être interrompu par elle même... Elle le sentait par avance. Elle ne voulait pas voir la mort d'Henri, la mort de ces deux élèves imprudents et la mort de Drakon... Pourquoi Drakon aussi? Etrange question... A laquelle elle répondait aisément: il devait connaître le courroux de la justice magique... Laisser Henri faire justice, c'était laisser la porte ouverte à ceux qui voulaient rendre justice eux même. Quelque soit la profondeur de leur ressentiment à tous les deux, elle savait déjà qu'elle devait le faire... Après les avoir allègrement laissé se battre...

Soudain, un grand tremblement... Et ce n'est même pas à elle qu'elle pensa en premier. Sans broncher, elle lança un sort de protection pour les trois imprudents et ne se protégea qu'après... On était jamais trop prudent. Elle pencha la tête en arrière pour distinguer ce qui provoquait le gondrement au loin. Elle plissa le nez en appercevant la vague de sable... Elle tourna son visage vers Drakon, s'avança d'un pas tout en renforçant la protection autour des trois autres. Tout se fit rapidement. Sans qu'elle n'ait le temps de réagir, Drakon lui attrapa la main pour l'asseoir sur le dos de l'un de ses chiens de sable avant de la rejoindre. Il ne lui avait pas demandé son avis et elle se garda bien de le lui dire. Instinctivement, elle placa ses mains sur sa taille et se pressa contre lui pour ne pas tomber. La vitesse finit par faire tomber sa capuche qui, se faisant, libéra sa chevelure couleur de flammes. Lorsqu'ils traversèrent la vague, elle ferma les yeux en se protégea le visage contre son dos. Quelques instants plus tard, elle se retrouvait à genoux dans le sable, la créature avait disparu et elle ne voyait plus ceux qui étaient encore entourés de son champ de protection. Elle en vint à prier pour qu'aucun ne pousse la bêtise pour sortir sur cercle mais avec eux... rien n'était moins sûr.

Elle se figea légèrement en sentant une baguette pointée sur sa carotide. Les choses se compliquaient. Durant un instant, elle fut déconcertée par le regard saphir qui était plongé dans le sien. Elle savait ce qu'il voulait. Il avait envie de savoir dans quel camp elle était. Un instant, elle eut envie de lui dire qu'elle n'était ni dans l'un, ni dans l'autre... Un instant, elle eut envie de lui montrer ce qu'elle était réellement, que son aura était changée tout en étant bridée pour se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. Mais le regard saphir la fascinait tout comme il avait l'air fasciné par son propre regard améthyste. Elle eut un léger sourire et l'une de ses mains vola jusqu'à la baguette toujours pointée sous sa gorge.


Iranoe -Je ne fais partie d'aucun camps. Ni le tien, ni le leur...

Maigre réponse quand on savait ce qu'il avait l'air d'attendre. Elle fit glisser sa main sur la baguette de Drakon jusqu'à atteindre la main de l'Homme face à elle. Ils étaient dissimulés par la vague de sable qui progressait toujours vers les trois autres. Elle ajouta.

Iranoe -Je me contente d'observer... Merci de vous inquiéter pour moi.

Et tout se passa en un instant. Elle attrapa sa main et le tira à elle. Quand son visage fut à quelques centimètres du sien, elle posa sa main libre sur sa joue et déposa un baiser sur ses lèvres après avoir murmuré.

Iranoe -Je vous rends la monnaie de votre pièce, Drakon.

Quelques instants plus tard, elle se recula, juste avant qu'ils ne soient visibles par les trois autres. Elle lâcha Drakon et se contenta d'attendre sa sentence.



hj: c'est assez court A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Amoureux
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MessageSujet: Re: A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven   A Deadly Ticket for The Highway of Pink Heaven Icon_minitimeVen 12 Oct - 17:21

Sous ce temps d’une chaleur étouffante, il observait, le regard assuré mais l’esprit inquiet, ces nombreux canidés faits de sable qui s’avançaient vers lui, l’air féroce et prêt à tuer. Mais il n’allait pas se laisser vaincre. Certes, ils avaient un air bien inquiétant, fait de sable, mais ce n’étaient que des loups. Une simple meute de loup, ce n’est rien. L’emprise de ce que l’on ressent, voilà ce qu’il se passait en ce moment même pour le jeune homme. Il n’était plus terrifié, il était courageux, il avait vaincu sa peur, il vaincrait les loups sans la moindre difficulté. Un petit sourire s’étira sur son visage, un sourire dément, lorsqu’il se demanda pourquoi il avait eu peur. En effet, pourquoi ? C’était d’une telle absurdité. Il était conscient de n’être qu’un jeune homme, un petit adulte, mais la peur ne l’atteignait plus, désormais. Il sortit sa baguette d’un geste vif et la pointa sur l’un des loups. Mais il n’avait aucune idée de sortilège à lancer. Il serait capable de vaincre ce loup, mais ne pourrait être assez puissant ou rapide pour parvenir à venir à bout de tous ces monstres de sable. Son esprit était mis à rude épreuve, cherchant un quelconque sortilège, n’importe quoi, qui serait non seulement puissant, mais aussi qui attaquerait tous ses ennemis et qui pourrait être lancé par un élève de quatrième année, car en effet, le petit détail de l’âge avait été omis par Seifer...

Alors qu’il songeait à ce petit détail, il tourna la tête en entendant un bruit. Quelqu’un était là, quelqu’un d’autre. Il n’eut guère de mal à le reconnaitre : c’était John, John Sheppard, un de ses meilleurs amis. Comment savait-il ? Il n’était pas là pour rien, c’était évident : son regard déterminé prouvait bien qu’il était bel et bien venu pour ce Mangemort. Etant apprenti-auror, il devait être au courant de tout. C’était parfois un bel avantage que d’être Auror ; au moins, on ne risquait pas de se perdre au beau milieu du Kansas et de se retrouver avec un homme aussi fou que puissant entouré d’une quinzaine de loups faits entièrement de sable et dont la férocité n’avait d’égale que celle de leur maître. John était venu parce que c’était son devoir ; il allait s’attaquer à l’homme... Seul ? Il n’y parviendrait pas ! Un élève contre l’un des plus puissants adeptes de la Magie noire, ce n’était guère équitable. Un peu d’aide ne serait donc pas de refus... Mais même à deux, leurs chances de victoire n’étaient que moindres... Mais ils ne pouvaient plus fuir, ils devaient se battre...

Un bruit de souffle se fit entendre tout proche. Seifer n’eut qu’à tourner la tête pour voir qu’une quatrième personne était en ces lieux. Une jeune femme, assez jolie, à l’aspect plutôt impressionnant. Elle ne lui disait rien, il ne l'avait jamais vue, ne se souvenait pas de cette personne ; mais son air sûr, sans peur, lui inspirait une certaine admiration. Ses paroles ne laissaient paraître aucune trace de peur. Il semblait qu'elle ne pût exprimer sa peur, comme si elle la gardait cachée en elle-même. Ce dont il était persuadé, c'est qu'à l'intrérieur, quelque part au fond d'elle, se trouvait un minimum de crainte face à ce Mangemort qui, disait-on, était "le plus fort"...


Un léger bruit se faisait entendre, derrière lui ; c’était comme un souffle régulier et dur, tel le sable qui se trouvait sous ses pieds. Il n’osait pas se retourner, préférait ne pas avoir affaire à ce qui lui faisait le plus peur, qui hantait ses cauchemars et qu’il subirait jusqu’à sa mort : l’Inconnu. De toute manière, il n’avait sans doute plus assez de vie pour pouvoir avoir à trop souffrir de cette terreur ; ça se terminerait bientôt... Cependant, son instinct lui disait que ce qui allait se passer aujourd’hui n’allait pas être normal, et que personne ne pourrait prédire les étranges événements qui allaient se produire... Rien n’arrête la sinistre roue du destin lorsque celle-ci est lancée, c’est une leçon que la vie a appris à Seifer. Il ne servait à rien de craindre l’avenir, il suffisait de vivre le présent.

La peur était revenue, à présent. Il commençait à se demander le niveau du paranormal que cette scène allait adopter. Bien que se répétant dans sa tête que, de toute manière, il arriverait ce qu’il arriverait, il ne pouvait s’empêcher d’être horrifié par la tête de l’étrange homme et de ses loups, en parvenant toutefois à masquer sa crainte de son visage. Tandis qu’il observait d’un œil presque courtois les loups à l’air féroce, il entendait la personne se placer à côté de lui, sa cape voletant sous un vent presque inexistant. Sa curiosité s’imposa sur sa peur, et Seifer osa tourner la tête vers l’homme qui venait de se placer devant eux. Henri De Hurlevent, son propre maître, était présent ; son regard semblait si dur et si froid à la vue du Mangemort qu’il semblait très peu conseillé d’être son ennemi...

A la vue de son maître, Seifer ne pu s’empêcher d’éprouver un intense soulagement. Pour lui, c’était presque comme si cette soudaine arrivée rendait tout plus facile, presque fictif. Ce n’était qu’un jeu, après tout ; un entraînement bien bénéfique pour sa formation. On pouvait aussi considérer ce combat comme un moment de supplice, tout dépendait de la vision que l’on en avait, et Seifer hésitait entre les deux. Son cœur battait plus vite, l’excitement grandissait à l’approche du combat. La peur avait presque disparu. De toute sa vie, il n’avait jamais éprouvé une pareille sensation ; d’ailleurs, il n’avait jamais vécu un tel événement. Tout allait se jouer ici, maintenant...

Il écouta son maître parler à l’autre. Le ton de sa voix, bien qu’assuré et plutôt menaçant, laissait paraître comme une sorte de respect. En écoutant ses paroles, il se rendit compte avec stupeur qu’ils s’étaient déjà rencontré, déjà combattu. Un tel combat entre deux sorciers si puissant, l’un représentant le Bien, l’autre le Mal... L’imagination seule de ce duel fit froid dans le dos à Seifer, mais il se rendit bien vite compte qu’il en aurait très vite un aperçu en direct... Sa baguette, tenue dans sa main droite, était prête à l’action, mais le jeune sorcier n’osait pas être celui qui ferait débuter un tel combat entre deux camps ; c’était trop de responsabilité pour lui, qui n’était encore qu’un adolescent. Mais entendre l’autre répondre avec mépris et presque amusement avait le don de faire naître en lui une envie pressante d’en finir, et vite.

Lorsque Henri se tourna vers lui et vers John, son regard était des plus froids, tout comme le ton qu’il employa. Il l’écouta cependant, les yeux baissés, oubliant momentanément les circonstances. Il était tout simplement en train de se rendre compte qu’il venait de décevoir une personne qui lui était chère, et ça, il ne le supportait pas. Mais il le comprenait. Ils étaient en plein champ de bataille, c’était quelque chose de rude, un combat qui n’était pas prêt de s’oublier ; deux élèves se trouvaient ici, à la merci d’un Mangemort aussi puissant qu’impitoyable. Ce n’était guère chose rassurante pour l’adulte responsable qu’était Mr De Hurlevent...

A peine lançait-il un regard d’excuse à son maître qu’un bruit lointain attira son attention. A quelques dizaines de mètres de là, une gigantesque vague de sable, d’une taille impressionnante, fonçait droit sur eux, semblant capable de tout dévaster sur son passage. Au début, c’était la peur mêlée à l’admiration qui le clouaient sur place ; puis, lorsque la vague se fut rapprochée, il commença à s’inquiéter. Vue la largeur de ce tsunami de sable, il était évident qu’il ne pourrait en aucun cas fuir ; cependant, il pouvait toujours tenter de se défendre, il lui suffisait juste d’en avoir le temps... Mais le temps, c’est bien ce qui manquait au jeune homme qui se trouvait totalement désemparé et incapable du moindre mouvement tant ce phénomène mêlant la magie à la nature l’extasiaient. Il la laissait s’approcher. Alors, sans vraiment réfléchir, il commença à lancer des sortilèges de désarmement sur la vague. De nombreux jets rouges lui rentraient dedans, et créaient des trous de ce "monstre de sable". Il continuait, inlassablement, de lancer des sorts, mais c’était en fait bien inutile... Le sable de la vague était secouru du sable de la terre, la faisant croitre, et ce si rapidement que ça se voyait à vue d’œil. Mais pendant ce temps là, la vague continuait sa route, n’était plus qu’à une dizaine de mètres d’eux. Seifer, en dernier recourt, tenta le sortilège du Bouclier. Alors, un immense bouclier le protégea lui, mais protégea aussi John et Henri. Apparemment, ces deux derniers avaient eu la même idée que lui, et les trois sortilèges s’étaient assemblés...

La vague passa, le bouclier résista. Un puissant bruit, quelques grains de sable de les cheveux, et puis plus rien. La vague était passée, ils étaient sauvés. Mais Seifer, qui s’était inquiété pour la vague, commençait maintenant à trouver un autre sujet de crainte : la puissance de son créateur était redoutable. D’ailleurs, où était-ce dernier ? En regardant tout autour de lui, il le vit avec la jeune femme, au loin. Il espérait qu’elle n’était pas trop mal en point... Bien que n'étant peut-être pas de son côté, elle semblait au moins ne pas vraiment avoir envie de se laisser marcher sur les pieds par le Mangemort, et c'était déjà une bonne chose en soi.

Seifer commença à courir en direction de Drakon. Chacune de ses foulées lui demandait un effort intense, dû à la forte chaleur du désert du Kansas. En arrivant à quelques mètres du Mangemort, il était tout essoufflé, et incapable de tenir pour un combat. D’ailleurs, il se demandait bien pourquoi il était venu jusqu’ici, au lieu de rester au loin, plus en sécurité auprès de Henri. Mais maintenant, il n’avait plus le choix, il ne pouvait plus revenir en arrière. Il était face à Drakon Blackbird, à côté duquel se trouvait la sorcière à l'air neutre, semblant incapable de jeter le moindre sort contre lui...

Il voulait absolument demander à la jeune femme ce qui lui prenait, pourquoi elle ne faisait rien face à un Mangemort d’une telle importance ; la pensée qu’elle fût en pleine technique lui vint en tête et il préféra ne pas poser de question. S’il pouvait il y avoir une chance de victoire, il était hors de question de ne pas la prendre...

Mais il était temps d’agir. C’était bien beau d’être face à cet homme, à reprendre son souffle, à se reposer presque... Il n’avait cependant pas le droit de ne rien faire ; il était de son devoir de se battre, de faire quelque chose. Il le devait pour les autres, pour son honneur, pour sa vie... La peur, il devait l’oublier. Sa puissance magique, il devait s’en servir. Certes, il était bien moins habile au combat que ce maître du duel, mais il avait sûrement des atouts que l’autre n’avait pas... La fierté... Lui, il n’était pas aussi sûr de lui. Il était face à quelqu’un de bien plus fort, il n’avait donc rien à perdre. Il prenait au sérieux ce combat, l’autre semblait être indifférent. C’était peut-être là sa plus grande faiblesse. La fierté engendre rapidement la bêtise, et c’est ce que le Mangemort semblait posséder en lui, et surtout en cet instant.

Mais que faire pour mettre en valeur une intelligence qui, peut-être, n’existe même pas ? Pourquoi s’imaginer pouvoir vaincre un tel personnage, si l’on est incapable de savoir comment ? Ce n’était pas en utilisant l’un de ces sortilèges mineurs que l’on apprend en première année qu’il allait en venir à bout... Du moins, pas directement... Il était question de mettre en valeur tout ce qu’il possédait. C’était l’unique moyen d’avoir une infime chance de survie, voire de victoire. Il devait absolument oublier le simple élève qu’il était pour se rendre compte qu’à présent, ce qu’il vivait appartenait au monde des grands. Sa victoire serait l’honneur, sa défaite la mort.

Il s’approcha de Drakon, la baguette prête, mais incapable de trouver un sortilège adéquat à la situation. Il se les récitait tous dans sa tête. Il se demandait pourquoi l’autre ne l’avait pas déjà tué, mais se doutait qu’il prenait un malin plaisir à la laisser réfléchir et songer à ce qui pourrait lui sauver la vie. Quel idiot... Il pouvait le tuer, mais ne le faisait pas. Il était de ces Mangemorts qui ont la fâcheuse tendance de s’amuser avec leurs proies avant de les tuer. L’oiseau noir serait-il comme un chat ?

Il entendit, au loin, une sorte de grondement de voiture, comme un moteur que l’on tourne sans qu’il parvienne pour autant à fonctionner normalement. Il y avait donc une route, non loin de là. La Route 66, sans aucun doute. Il devait il y avoir des problèmes, et Seifer était persuadé, que Drakon avait quelque chose à voir avec ces quelques problèmes routiers. Il tentait de regarder, mais seuls des mirages atteignaient sa vision, et non une route. Ce qu’il aimerait s’y trouver, sur cette voie... Au milieu des voitures, le Mangemort se trouverait bien mal en point...

Il avait une idée, une idée bien simple, quelque chose à laquelle il n’avait jamais pensé dans aucun de ses combats. C’était quelque chose qui pourrait peut-être même le faire tenir face à Lord Voldemort, une idée des plus subtiles et des plus idiotes à la fois. Pourquoi personne n’avait-il jamais utilisé cette ruse en combat ? C’était d’une simplicité déconcertante, et d’une ingéniosité sans égales... Ca y était, il avait enfin réussi à se servir de son cerveau... Enfin Seifer Almasy pensait pouvoir parvenir à vaincre Drakon Blackbird...

Un sourire sadique déforma son visage, tandis que ses yeux bleus semblaient presque jaunir sous l’effet du soleil. Son aspect devenait assez inquiétant, et ne faisait plus du tout penser à la personne si gentille, amicale et fraternelle qu’il était habituellement. Il n’avait plus qu’une seule envie : mettre son plan en pratique et se débarrasser une bonne fois pour toute de cet immonde créature sans pitié qu’était le Mangemort. Il n’en pouvait plus, en avait trop bavé. Il était incapable de ne supporter rien qu’une seule seconde de plus un Mage noir, tant la haine l’animait. Il n’en pouvait plus, n’avait plus à hésiter, à songer aux conséquences. Il devait le faire. S’il ne le faisait pas, il le regretterait toute sa vie (cette dernière serait d’ailleurs sans doute bien plus courte...).

Il s’était décidé, il allait le faire.

« Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui faisait que j’étais encore en vie, Blackbird ? »

Il eut un léger ricannement. En temps normal, il aurait eu très peur, n’aurait jamais osé parler ainsi, être aussi méprisant ; mais la différence était que ce n’était pas un temps normal...

« Vous savez ce qui fait notre différence ? »

Il prit un air faussement interrogatif, comme pour montrer la tête que "devrait" faire le Mangemort.

« Vous savez lancer des sorts, c’est très intéressant. Vous avez appris des formules magiques par cœur, et vous récitez votre leçon. Moi, je réfléchis. »

Sur ces mots, avec un regard dur, il leva sa baguette en l’air.

« Adieu, Drakon Blackbird... »

Après un gros "BANG !", un énorme bus apparut devant Seifer, là où se trouvait Drakon. Il renversa ce dernier, l’entraînant avec lui sur des dizaines de mètres et à une vitesse assez impressionnante. Il avait réussi à faire apparaître le Magicobus. Il avait trouvé le moyen de se débarrasser du Mangemort. Blackbird était mort...

Il avait tué un homme...

Il avait tué un monstre.
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